Retour à Bali 10 ans après notre dernière visite. Nous sommes arrivés hier en milieu d'après-midi (le petit matin pour vous), après un long vol sur les ailes de la Garuda (Paris Amsterdam Djakarta Den Pasar). Un vol sans autre histoire qu'un bagage manquant pour nos compagnons de voyage (mauvaise pioche!).
C'est encore la saison des pluies mais c'est le vent qui nous accueille, un vent bien chaud et chargé d'humidité.
Puri Ayu, la maison lodge de notre ami et grand aventurier d'Indonésie Thierry Robinet n'a pas changé. Toute de charme local et de confort élégant...
Nous retrouvons la douceur du sourire balinais, la frénésie de la circulation, les milliers de 2 roues qui se faufilent entre les innombrables voitures sur des routes toujours aussi étroites, les petites offrandes déposées au pied des arbres, au seuil des maison et sur la tête des femmes en tenue de cérémonie qui processionnent vers les temples... Rien n'a vraiment changé, même s'il y a sans doute encore plus d'hôtels, de touristes ou résidents étrangers, tous jeunes, beaux, bronzés et un peu plus barbus qu'avant (pas des musulmans, nous sommes à Bali. Non, des hipsters...).
Les temps balinais ne sont pas de tout repos. Il faut un sarong pour y rentrer, mais aussi, être purs. Et ce n'est pas si simple, comme le montre la pancarte ci-dessous...
Et on n'y fait pas que des offrandes anodines et poétiques, genre fruits et fleurs. Non, ces 2 cochons ne vont tarder à s'en rendre compte...
Pourtant la vie est paisible ici...
Dans le temple de Batukau, perdu au milieu d'une végétation luxuriante, et encore dans son jus, tout est calme. C'est le royaume du sacré, des vieilles pierres moussues et des oiseaux, martins-pêcheurs et oiseaux lyre... Et du bonheur tranquille des gardiens...
Bali c'est aussi le paradis des rizières. Celles vallonnées de Jatiluwih sont incontournables. Peuplées d'aigrettes, de quelques vaches balinaises (petites, d'un beau marron avec des chaussettes blanches) et de paysans occupés à nettoyer les rizières des mauvaises herbes qui mangent le nutriment sur le dos des plants de riz...
Jugez-en plutôt...
Une journée à Bali c'est vite passé...
Il nous reste à rendre visite à ce curieux animal, le luwak (prononcer louwa) qui transforme le café en or... Sa recette? Il le mange frais et le chie. Il suffit alors de le récupérer dans ses selles, de le laver, de le torréfier et cela donne paraît-il un café somptueux, vendu en tous cas à prix d'or... Dingue, non?....
Nous terminons la journée en visitant le palais de Taman Ayun Mengwy et ses temples, que le roi de Bali fréquentait au début du 19ème siècle. Immense et majestueux...
Allez, au revoir Bali!
Demain nous partons à Florès...