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Florès J1

Comme à Bali, c’est le vent qui nous accueille à Florès.

Comme à Bali, mais en pire…

Atterrissage en patineuse bourrée au-dessus d’une mer grise et moutonneuse.

Dino Lopez, notre guide local, qui nous attend à l’aéroport (beau mélanésien tatoué, mi baroudeur des mers mi surfeur, que j’en ferais bien mon quatre-heures si je n’étais pas aussi fidèle que… Pénélope !!!), nous montre les dégâts déjà produits par le vent tout frais de ce matin : des arbres barrent les routent et l’un d’entre eux s’est même couché brutalement sur le toit de ce qui reste d’une maison.

Au temps pour la plage paradisiaque du Seaworld Hôtel de Maumere !

Tout cela n’entame d’ailleurs en rien la placidité de notre guide qui continue à nous parler du programme des prochains jours pendant que les tôles avoisinantes claquent et que le vent ulule.

Ne comptez pas sur moi pour le déflorer (le programme). Vous n’avez qu’à suivre le blog !!! (Si toutefois la Wifi, totalement défaillante ici et maintenant pour cause de tempête, condescend à reprendre du service demain…).

Elle n'a pas repris du service même si le vent s'est calmé et c'est finalement depuis une boutique wifi du centre ville de Maumere (!!!) que je poursuis ce blog, réfugiée dans l'arrière salle à l'abri du boucan infernal que font une vingtaine de gamins trépignant sur des jeux électroniques...

Vous vous contenterez pour l’instant d’un flash-back de notre départ de Bali, assez mouvementé. Nous avons d’abord craint d’avoir perdu Georges et Michèle, nos compagnons de route, lâchés à l’aéroport international sur les traces de leur bagage manquant, arrivé la veille au soir de Singapour (???). Mais finalement non ! Entre temps, à l’aéroport domestique, nous apprenions que le poids des bagages en soute autorisés n’excédait pas 10kg par personne. Avec nos 70 kg pour 4, nous étions loin du compte !!! L’histoire ne disant rien des bagages cabine, nous avons donc commencé à transvaser. Et c’est ainsi qu’Henri s’est retrouvé au contrôle sécurité avec des armes aussi dangereuses que 2 mini tournevis à appareil photo et une micro clé Allen, menacés de confiscation. D’où sprint dans un sens pour les confier au préposé de l’enregistrement des bagages de soute. Et re-sprint dans l’autre pour ne pas rater le vol dont le dernier appel résonnait dans les couloirs. « My husband is arriving within 5 minutes ! » « Sorry, madam, in 5 minutes, the plane will take off ! You’ve got 3 minutes maximum !!! ». J’étais prête à me coucher sur la piste quand Henri a surgi au bout du couloir… Et ce sont 4 passagers en nage et surchargés de bagages cabine qui ont finalement réussi à embarquer…

Allez ! Je vous sens hors d’haleine. Un peu de calme et de sérénité vous fera le plus grand bien. J’ai ce qu’il vous faut…

A l'arrivée, Henri était en forme comme d'habitude...

Aujourd'hui, le vent est tombé. La pluie aussi!!!!!

Cela ne nous a pas empêchés de faire un petit trek aux alentours de Maumere dans la jungle (ou presque) jusqu'à une grande plage aux rouleaux impressionnants, en passant chaussures aux pieds par une rivière censée être à sec (kalimati) mais en fait plutôt bien en eau (kali-tout-court donc). et un village animé pour la plus grande joie des petits et des grands qui ne voient pas souvent des touristes par ici... Vous aurez les photos et le reste de l'histoire demain car je vais m'arrêter là pour aujourd'hui.

A suivre!

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