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Raid Bombay Bangkok J5

Une petite étape hier : 210 km pour rallier Jodhpur à Deshnok, mais un grand bonheur avec enfin 70 kms de piste dans laquelle on peut s'ensabler (bon... pas vraiment, ou alors, il faut le faire exprès!), se perdre (ça oui, en tous cas perdre la trace...) et surtout s'amuser, au lieu de s'ennuyer à dévorer des kilomètres d'asphalte.

Mais je commence par vous remettre des photos de la veille que nous avions tellement réduites pour les inclure dans le blog qu'elles devenaient un peu floues. Henri en était malade... Donc, les revoici, en mieux...

C'est mieux, non???

Revenons maintenant à hier (si vous ne vous perdez pas dans l'hyper-espace spatio-temporel, vous aurez de la chance...). La journée a commencé, comme toutes les journées, par un briefing passionnant (......) de Laurent.

Consigne du matin : faire des courses car nous ne trouverons rien une fois près de Deshnok. Beaucoup (dont nous, par peur de manquer sans doute...) se précipitent dès la sortie de l'hôtel, dans les rues bondées et pleines de circulation de Jodhpur. D'autres attendent les petits marchés sympas des villages environnants. Et ils ont bien raison...

Pas question de louper le pique-nique... dans un champ dont le propriétaire vient nous tenir compagnie.

Et enfin... voilà la piste !

Ses autochtones...

Ses touristes...

Ses tontons raideurs

Et les charmes de sa fréquence radio unique dès que la piste devient problématique.

« Tonio, tu m’entends ? Tu m’entends Tonio ?... Frédérique, pourquoi tu vas par là ? ... On vient d’la faire cette route !... Bouge pas, on arrive... Tonio, pars à gauche !... C’est pas à droite, c’est à gauche... Tu vois bien, mon p’tit Alain, on est en plein dessus... Bien reçu ton message... Catherine, j’essaie quand même, écoute, on va voir... Tonio, tu m’entends ?... Non, c’était encore plus bas à droite... T’as vu, il est beau le dromadaire... Libérez la fréquence !... En Afrique, c’était bien, on voyait la fumée de la terre très loin et on savait qu’on était sur la bonne piste... Faut ouvrir la barrière... C’était des dromadaires ou des chameaux ?... Qu’est-ce qu’y s’passe, Pascal ?... On est devant un village, nous, enfin, c’est très joli... Oui, à un moment, on bifurque à 90° et je me demandais si c’était pas ici... Moi, je suis arrêté sur l’embranchement à gauche... Tonio, faut aller tout droit... Vous refermez la barrière, SVP... Nous vous suivons, merci... On fait demi-tour...Tonio, faut aller tout droit... Et ben, tu m’as dit de reculer, j’ai reculé... Y’a une gazelle sur la gauche là... T’es trop à l’ouest Jean-Marc... Je suis derrière vous, et j’attends Antonio... Quelqu’un a fermé la barrière ?... Je pense pas que la gauche nous amène quelque part... Aaaaaaah, d’accord... Antonio est derrière toi ?????.... »

Ainsi que quelques fake news« Dis-donc, on a bien fait de dégonfler les pneus. T’as vu la dune ? Elle était rudement dure à passer... »

Qui font mouche « On devrait peut-être dégonfler les pneus avant qu’il soit trop tard... »

C’est ce qui s’appelle mettre la pression...

A part ça, on a vu des animaux...

Des dromadaires (pas des chameaux...)

Des vaches (mais il y en a moins sur la piste que sur les autoroutes...)

Des "blue antelopes" et plein de gazelles trop furtives pour être photographiées...

Un âne, très attachant voire un peu trop, quand il se mettait à table avec nous et qu'il a failli avaler le disque dur d'Henri.

Et des moutons un peu envahissants dans le camp

Allez, bonne nuit depuis Jaipur! Demain, je vous parlerai d'hier (vous suivez toujours???)

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