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Raid Bombay Bangkok J13 Chitwan Katmandu

Rien ne presse ce matin, sauf pour ceux qui ont pris l’option balade à dos d’éléphant dans la réserve d’animaux voisine, célèbre notamment pour ses rhinocéros et ses crocodiles. Ce n’est pas notre cas. Nous préférons arriver plus tôt à Katmandu et il parait que la route est mauvaise à défaut d’être longue. Nous irons plutôt en lisière de parc, faire une petite promenade le long de la rivière. Et qui sait ? Peut-être aurons-nous de la chance ???

Bingo ! A notre tableau de chasse, nous accrochons deux beaux rhinocéros qui font trempette (une femelle bien réveillée et un mâle qui ronfle dans sa baignoire), un gavial du Gange, caïman à longue gueule étroite, un crocodile endormi, deux calaos majestueux, un martin-pêcheur bleu de toute beauté et des hérons comme s’il en pleuvait... Pas mal, non ? En plus, la balade est sympa.

Et nous ne regrettons pas l’éléphant (nous sommes allés faire un tour à la nursery), même si nous admirons le spectacle de son retour au camp chargé de touristes.

Seulement 150 kms de route aujourd’hui. Mais ce sont des kms qui comptent double. Les premiers 50 sont en plaine, mais c’est lundi. Et au Népal, pas de RTT pour les camionneurs et les bus le lundi ! Il y en a partout, la route est à double sens et une seule voie, et il faut beaucoup de concentration du chauffeur et du copilote pour ne prendre aucun risque en les doublant.

Ceux-là ont l’air louche. Ils ne doivent pas être du coin...

Nous attaquons la montagne, par une route d’abord magnifique dans un paysage sublime de gorges verdoyantes traversées par des ponts de singe au-dessus d’une rivière translucide et de quelques passages de torrents.

Nos ponts à nous sont moins étroits mais suffisamment pour que se croiser soit impossible.

Nous pique-niquons à la sortie d’un joli village, de l’autre côté d’un bras à sec de la rivière... dans un temple en plein air ! Attirés par cette terrasse ombragée, nous avons demandé la permission aux villageois d’à côté qui nous l’ont donnée dans un grand sourire.

Les enfants et les voisins viennent regarder notre installation et la préparation du repas, mais nous laissent manger ensuite tranquillement. Il faut dire qu’un marchand de glace ambulant et vélo ont un moment détourné leur attention...

Allez, salut! On n'est pas d'ici...

Ça se gâte ensuite côté route. La montée du premier col est sportive, car la route est de plus en plus étroite, les virages de plus en plus serrés, et nous n’arrêtons pas de croiser des jeeps et des motos qui descendent allègrement de la montagne. Ce qui nous vaut quelques face à face assez rapprochés ! Les 70 derniers kms vont prendre à peu près 4 heures. La route est de plus en plus défoncée et se transforme rapidement en piste chaotique et poussiéreuse, mais toujours aussi sinueuse et fréquentée. Rouler dans la poussière est fatigant, mais on s’amuse quand même bien : c’est la première fois du voyage que la conduite est aussi technique et sportive. Et puis, les paysages et les gens que nous croisons valent largement le coup : le pêcheur à l’épervier, le groupe de femmes dans le soleil, le porteur de charrue, etc., etc.

Ce n’est que quand nous atteignons les faubourgs de Katmandu que la route reprend forme humaine. A 17 heures, la circulation est dense mais bien régulée par la police aux carrefours, nous laisse arriver facilement à l’hôtel Shanker, un vieil hôtel traditionnel de Katmandu. Ce soir, nous irons dîner de momos, une spécialité locale de pâte de riz farcie de légumes ou de poulet, des sortes de dim sum nature ou frits, dans le centre de la ville pas très loin de notre hôtel.

Nous passons la journée suivante à visiter Katmandu. Et c'est aussi le blog suivant...

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