Sortie de Katmandu les doigts dans le nez. Qu’est-ce que c’est que cette légende qui veut que cette ville soit totalement encombrée ??? J.P., Jean et Henri sont déjà sortis en reconnaissance à 4heures ce matin, pour aller admirer le lever de soleil sur l’Himalaya. Heureux les papis !!!!!!
Avant de partir vers de nouvelles aventures, visite de Bakhtapur dans les faubourgs de la ville. C’est jour de marché et les couleurs pètent !
Temples et lieux de vie se côtoient et s’entremêlent et c’est tout ce qui fait le charme de ce site. Avec ce mélange étonnant de briques rouges et de bois sombre sculpté qui donne aux monuments un air de vieille dame élégante et surannée.
Hélas, là aussi, beaucoup de temples ont très mal vécu le tremblement de terre et sont en reconstruction.
Sacré et profane se mélangent à l'indienne...
Et les images insolites ne manquent pas...
Dommage de ne pas pouvoir rester plus longtemps. C'était bien...
Route magnifique dans une montagne boisée, parfois domestiquée par des cultures en terrasses.
Mais je n’aurai pas grand-chose à vous en dire : j’ai dormi une grande partie du trajet. Je suis rattrapée par la patrouille du sommeil en retard des dernières nuits... Et pendant ce temps-là, nos amis gambadent sur des ponts de singe et tentent sans succès de se balancer sur ces balançoires népalaises presque arachnéiformes (un mot qui n’existe pas mais bon...). Les enfants les monopolisent. Ils vont pouvoir « swinguer » comme ils disent car les vacances de Diwali (la fête des lumières hindoue) commencent.
Bivouac exceptionnel, à Kosi River. Il y a beaucoup de place et nous partons nous installer un peu à l’écart, au bord de l’eau. Au-dessus de nous, la route continue de dérouler ses lacets à l’assaut de la montagne.
Ça, c’est pour demain... D’abord dodo... 9 heures de sommeil, c’est pratiquement du 2 en 1 pour moi...
L’étape qui suit, jusqu’à Chattra, est plus longue : 265 kms dont 65 de piste à la fin. La plus belle depuis le début du voyage. Le paysage des gorges est grandiose. Par endroits, la rivière s’élargit et se transforme en fleuve. Le col nous offre une vue époustouflante sur un bout de chaîne enneigée de l’Himalaya.
"Chai" pour tout le monde pour fêter ça. Henri part en vadrouille à son habitude, en quête de photos et de rencontres. Cette fois, c’est un cochon qu’on tue et les charmes d’un verger de junas (des petites oranges très juteuses et délicieusement acides) qui le retiennent. Il revient sans côtes de porc mais avec 6 oranges offertes par le propriétaire du verger. Adorables, ces népalais, je vous dis...
Un peu plus loin, nous nous retrouvons nez nez avec une jeep locale de travers. Elle est tombée dans ce caniveau profond qui borde toutes les routes et me fait serrer les fesses quand on double. Comme quoi, ça peut arriver... Jean sort sa sangle et tire la jeep hors de son trou, pendant que je freine la circulation un peu plus haut dans le virage.
C’est Diwali aujourd’hui : les villages sont décorés et les femmes en tenue de fête. Nous tombons sur une célébration justement à la sortie d’un village, un défilé de femmes avec leur pot sur la tête, un feu d’artifice de couleurs dans lequel nous nous immisçons sans hésitation ni pudeur. De toute façon, ça a l’air de leur faire plaisir. Et nombreux sont ceux qui nous demandent des selfies...
Après un pique-nique très réussi à l’ombre d’une véritable forêt de manguiers et sur un tapis d’herbe littéralement couvert de mini-grenouilles sauteuses (je vous jure que c’est vrai...), nous reprenons la route puis la piste au milieu d’une incroyable vallée balino-népalaise.
Un festival de scènes de la vie dans les campagnes et de paysages peuplés de buffles au bain, de chèvres primesautières et de groupes d’hommes et de femmes parés pour la fête.
D’ailleurs, ce soir au bivouac, la fête bat son plein : notre apéro était très réussi et les pétards résonnent de partout. Même les vaches sont excitées comme des puces...
La nuit sera chaude...
A suivre! Demain nous quittons le Népal.
Quelques portraits pour conclure...
