top of page

Raid Bombay Bangkok J 26 à J27 Bagan Popa Hill Kalaw

Il faudrait pouvoir rester plusieurs jours à Bagan pour profiter pleinement du site : 2300 temps, stupas et pagodes confondus. De quoi s’occuper...

Mais nous n’avons qu’une matinée à lui consacrer. Cette fois, c’est une matinée réussie. Pas de bus, pour commencer, car nous avons l’autorisation de circuler avec nos 4X4 entre les temples. Ça change tout...

Nous commençons par la pagode de Shwe zi gone. Un joyeux foutoir de bâtiments dorés, blancs ou rouges, remplis de Bouddhas assis, debout, couchés, des tas de petits Bouddhas, des grands, des moyens, des gardiens et des marchands du temple. « Très joli » « Pas cher pour toi » « C’est moi qui l’ai fait » « Moins cher que chez Leclerc »... Bref, quelque chose de très vivant.

Au fait, connaissez-vous la différence entre un stupa et une pagode ? Un stupa est un stupa et une pagode est un stupa contenant une relique de Bouddha, cil, dent, cheveu, poil du ...

Nous poursuivons par l’Ananda Temple, moins animé mais plus spectaculaire, avec ses quatre immenses Bouddhas et son monastère caché rempli de magnifiques peintures du 18ème siècle, racontant la vie de la région et son histoire.

Et nous terminons à quelques-uns seulement dans l’étonnant temple de Dhammayangyi, immense, rouge comme le sang qui y a coulé il y a quelques siècles quand la famille du taulier s’y est étripée et que les ouvriers qui ne parvenaient pas à emboîter suffisamment les briques pour qu’une épingle ne puisse s’y glisser, se faisaient couper la main. Depuis, les lieux sont apaisés et les deux Bouddhas côte à côte semblent bien s’amuser. En cherchant bien, on en trouve même un troisième...

Hélas, le point de vue en hauteur qui permettait de voir le site de Bagan et tous ses temples dans sa globalité n’est plus accessible depuis un an ou deux...

Nous nous contenterons donc (et vous avec) de ces quelques images et d’une vue sur l’Ayeyarwaddy, le fleuve mythique de Birmanie...

Petite leçon de choses en photo sur le tanaka, cette pâte de bois de santal dont les femmes, certains hommes et les enfants se tartinent le visage.

... Et sur ce qu'on ne peut pas porter pour visiter les temples...

En un mot comme en cent, Bagan c'était le pied!

Arrivée très tôt au bivouac, à 20 kms du point prévu initialement. Les nuages menacent et la pluie est attendue sur la montagne où nous devions dormir. L’endroit où nous nous arrêtons est superbe, au-dessus d’une rivière où je cours me baigner. La soirée sera agréable, entre villageois curieux et joyeux apéros.

Il pleuvine ce matin. La nuit a été bruyante : un mariage dans le village voisin nous a abreuvé de musique jusqu’à minuit et à partir de 4 heures du mat. Parait-il... Car j’ai dormi d’un sommeil de bébé... pendant que d’autres ne fermaient pas l’œil !

Petit déjeuner bâché, mais pas bâché pour autant. De toute façon, la pluie a cessé. Le début de la route est un vrai régal pour les yeux et un jardin d’Eden. Partout des plantations de fruits et légumes : bananiers, pitayas (les fruits du dragon), tomates, haricots verts, manguiers, tournesols, et j’en oublie...

Le saviez-vous ? Les fruits du dragon (et pas du Dragounet) poussent sur des cactus, maintenus par des pneus de motos. Leurs fleurs sont rares mais somptueuses. De vraies reines de beauté !!!

Traversée de villages, tous plus beaux et animés les uns que les autres. C’est l’heure où les gamins partent pour l’école. Les femmes nous apportent des chirimoyas, du tamarin et des pitayas. Devant chaque maison, aux murs en bois et paille tressée, de grandes jarres couvertes conservent les réserves d’eau.

Les hommes labourent, les femmes font des gerbes de riz ou de céréales, je ne sais pas trop...

Plus loin, sur une route goudronnée cette fois, un marché immense et foisonnant nous arrête. Jean se fait couper les cheveux, pendant que nous mitraillons à tout va. Moments de pur délice touristique que nous savourons... en faisant nos courses.

Les photos de Dragounet posé en équilibre sur le panier lui-même posé sur la tête d’une dame font beaucoup rire les gens tout autour. Les birmans sont vraiment bon public et c’est sympa à vivre...

Quand je vous dis qu'on savoure...

Et Henri fait le coq...

Kalaw est une station d'altitude que les anglais appréciaient beaucoup du temps des colonies...

Nos voitures s'y reposent dans un hôtel so british...

Tandis que je goûte le charme d'un salon de coiffure so birman, où je fais poser mon henné. Il était temps, je commençais à ressembler à Agnès Varda, dont j'aime beaucoup plus les films que la coiffure bicolore!!!

Et voilà. Nous sommes déjà le 1er novembre au lac Inlay. Mais la Wifi est vraiment trop capricieuse. J'attendrai Rangoon pour vous raconter la suite dans 2 ou 3 jours...

A suivre!

bottom of page