Nous voilà presque à mi parcours. Nous étions à l'ouest de Djanet, mais toujours dans l'est du désert sud algérien. La partie ouest, avec le Hoggar et Tamanrasset, sont encore interdits aux touristes... Maintenant, nous nous dirigeons plein est vers la frontière libyenne. Mais d'abord, il nous faut faire halte à Djanet.
Chez Abdel Kader, dans son Village Saharien, rustique et parfois kitsch mais aussi charmant que son propriétaire...
Eloignez vos tentes et rapprochez vos... vos quoi?
... rapprochez vos coeurs !
Comme c'est touchant... hein, les petites hirondelles...
La chambre VIP et sa salle de bain valent le détour. De quoi nous donner des idées pour notre maison en Espagne...
Quand on est à Djanet, on ne peut pas ne pas faire un petit tour au bazar. Merci pour cette photo Nicolas, les nôtres n'étaient pas bonnes...
... sauf peut-être ces 2 portraits.
Ils sont si photogéniques ces algériens du sud! Et quand il ne se cache pas derrière son chèche, ce bijoutier est encore plus beau que ses bijoux...
Refiouler à Djanet n'est pas si simple : il n'y a que 2 stations services et beaucoup de camions. Quand les pompes ne sont pas vides, il leur arrive de tomber en panne... juste avant notre tour! Et c'est nous qui nous faisons refiouler (je sais, elle est facile, mais je n'ai pas pu résister...).
Par contre, il y a de quoi ravitailler nos garde manger sur roues... Avant d'enchaîner 7 jours de bivouac, ce n'est pas du luxe...
Nous faisons l'attraction. Et il faut souvent donner de sa personne : un selfie m'a évité de payer un prix exorbitant pour 2 grenades...
En quittant Djanet, nous quittons Amomen, ses devinettes, son thé et sa dégaine de star touareg... Bye Amomen... c'était super!
Et nous repartons avec Abdou, l'homme-qui-dort-23-heures-et-quelques-par-jour... Abdou n'ouvre un oeil que pour chercher les pointes de flèche et les gravures rupestres... Il est certes plus âgé qu'Amomen mais doté d'un métabolisme qui devrait lui permettre de devenir au minimum centenaire...
Bon, on va où maintenant ???
Ni en Libye (moi, je l'écris différemment de la pancarte) ni au Niger... Non, nous retournons dans le désert, ce qui éclate visiblement Christian et Francine...
En route pour la Tadrart, peut-être la plus belle partie de ce désert sud algérien, avec ses sables parfois dorés, parfois ocrés, et souvent d'un rouge profond, et ses reliefs toujours plus ébouriffants. Jugez plutôt...
Là aussi, il y a de l'eau. Avant de disparaître sous les croutes gondolées des mares asséchées, elle se la joue kaléidoscope de couleurs des mers du sud...
Il y a aussi de nombreux vestiges de la vie qui foisonnait dans ce désert des milliers d'années plus tôt :
d'incroyables girafes...
des vaches plus vraies que celles des tablettes de chocolat suisse...
des troupeaux entiers d'éléphants...
des rhinocéros...
des dromadaires déjà...
des gazelles...
et bien sûr des hommes qui les chassent... à moins que ce ne soit des hommes qui dansent...
Ce désert est en fait un musée, une véritable galerie d'art réaliste ou moderne au choix. On admire, on prend la pose, on mitraille, on s'extasie, bref, on communie chacun à sa manière...
Hans se la joue plutôt contemplatif...
tandis que son co-équipier Thierry est directement passé en mode scatologique
et que Régula et Francine ont fumé la peinture rupestre et planent...
Ces militaires, eux, qui débarquent de nulle part, restent carrément bloqués sur la touche contrôle... Dingue!!!!
Une dernière petite arche pour la route? Il est temps de clore ce blog pour aujourd'hui. Mais il me reste encore des photos et des histoires à raconter, ne vous inquiétez pas...
A suivre!