Jeudi 28 mars, les amateurs de balade vont pouvoir se régaler en découvrant le quartier Ricardo Bofill de Calpe au cours d'une sortie de bord de mer concoctée par Fanny et Marie-Odile. Se régaler et s'aérer car le vent souffle allègrement sur la paséo de la plage du Ponente et notre groupe de 23 personnes, Fanny et Marie-Odile bien sûr, Anne E., Yasmine et Harold, Marie-Claire et Guy, Yves, Stéphanie et Alain, Catherine et Thierry, Anne et Michel, Dany et Alain L., Karine, Martine, Yvette et Claudy, Béatrice B, Henri-Claude et moi. Sans oublier le trio canin, Miss Plume, Môssieur Dali et Tonca Junior.
Tout ce beau monde a eu un peu de mal à se retrouver au complet devant Las Salinas de Calpe... Il faut dire que certains, habitués aux rendez-vous in the middle of nowhere en rase montagne, se révèlent totalement perdus dans un environnement urbain...
Tant mieux pour Alain le luxembourgeois qui en profite pour d' éclater devant ce paysage de lagune et son ciel dramatique...
Ça y est, on peut passer côté mer où ça souffle dur sur les palmiers. Ce qui n'empêche pas la plage d'accueillir des candidats à la bronzette en maillot et même à la baignade dans les vagues. Dingue!!!
Notre groupe vagabonde... Un groupe dissolu, selon Yasmine, qui veut sans doute parler du caractère indiscipliné et peu grégaire des participants. De plus en plus éparpillés jusqu'à se perdre parmi les vacanciers qui prennent d'assaut le bord de mer.
Moi je pense qu'il n'y en a qu'un de vraiment dissolu parmi nous. Je veux parler d'Henri-Claude bien sûr!!!
Dissolu, et voyeur en plus....
Alors qu'il y a de si belles choses à photographier... Cette digue interrompue dans sa fuite vers le large...
ou Calpe, noyé, qui l'eût cru? au milieu d'une nature et d'éléments déchaînés.
Ouf! Vus d'ici, la ville et le Penyón ont un air plus apaisé. Aucune crainte à avoir. Ses gratte-ciels et même ses grues, sont toujours là, survolés par un goéland complaisant et pas plus inquiet que ça...
Nous non plus ne sommes pas inquiets. Nous avons quitté le paseo et rejoint une corniche en surplomb. Le but de notre balade n'est plus très loin...
Pas question de nous laisser dissuader par ce chat noir. Même pas peur... En revanche, fais gaffe minouche, t'es à deux doigts de te transformer en pelote d'épingle...
Que pensez-vous de cette balade les amis? Vous avez l'air ravi...
On frôle le triomphe, là... La foule est en délire !!!
Quelque chose à ajouter Môssieur Dali? On vous sent un peu chafouin... Un râteau avec Miss Plume peut-être?
Rien de tel qu'un petit pas de danse avec Michel pour vous changer les idées!
Mais voilà qu'au détour du sentier apparaît le premier des bâtiments de Ricardo Bofill. L'amphithéâtre, le plus sage et le plus néoclassique des édifices de ce quartier, construit par le catalan entre la fin des années 60 et le début des années 70, quand il avait à peine plus de 20 ans...
Les plus connus sont aussi les plus dingues. La Manzanera, par exemple...
Allons voir ça de plus près...
Eh ben, de plus près, c'est tout aussi vert et délirant... Il paraît que Ricardo s'est laissé inspirer par la forme du Penyon...
Nous n'en avons pas fini avec les couleurs et la géométrie dans l'espace. Voici l'emblème du quartier Bofill de Calpe. La Muraille Rouge (Muralla Roja), une ville dans la ville...
Enchevêtrement labyrinthique improbable et explosif, rendu possible, comme les autres édifices de toute cette bulle architecturale, par le couple Natalia Pérez Ortenbach et Manuel Palomar qui possédaient alors ces terrains du littoral de La Manzanera et ont laissé faire l'artiste...
Impressionnant d'en bas...
et surtout d'au dessus, comme en témoigne cette vue en plongée d'un drone, volée sans vergogne sur internet pour les besoins de ce blog... Non, non, ce n'est pas une maquette, mais une vraie photo!!!
Ça rendrait vite fou de tels délires urbains, hein les filles?
Il va falloir faire quelque chose avant qu'elles n'escaladent la grille et qu'on ne les retienne plus...
Un retour à la civilisation et à l'architecture un brin moins poétique de Calpe, ça va les calmer à mon avis...
Ou alors un petit bain d'eau de mer bien froide...
C'est fou comme on passe vite des utopies architecturales aux contingences matérielles les plus basiques, voire ras du bitume...
Et tandis que Miss Plume réalise soudain qu'elle n'a pas de Rolex à son âge et qu'elle a raté sa vie de chien...
... et que la mer continue inlassablement son ballet d'écume sur le sable...
nous quittons la Playa del Arenal et la Cala Morelló...
et nous nous en retournons à nos voitures, après 2h30 d'une balade de 5,6 kilomètres et 116 mètres de dénivelé (tout de même...).
Avant de conclure la sortie (comme il se doit) par un déjeuner convivial (comme il se doit encore), devant la mer et l'incontournable Penyon (comme il se doit toujours...)...
Un déjeuner animé par qui??? On se le demande!!!
Allez salut ! Et à suivre, dès demain pour des activités moins culturelles et architecturales, mais plus sportives et randonneuses...
Cette jolie balade toute simple est pleine de découvertes pour qui la fait pour la 1ère fois. Super belles photos des 3 édifices 🤩😍
Chouette promenade sympa et inspirante, bravo !