Ce mercredi 28 septembre, dernier jour de notre mini raid. Après le départ de Christine et Dominique pour Porto, nous continuons à deux voitures notre remontée le long de la côte. Les paysages sont un peu moins spectaculaires, plus habités et industriels, plus plats aussi, mais les plages sont toujours aussi sauvages et la mer déchaînée.
Praias Osso da Baiena, Tocha, Mira..., sous le ciel bas et menaçant, ces plages ont toutes un petit air de Normandie par jour de tempête.
Parfois, des squatters surfers écolos et philosophes laissent leur empreinte poétique sur les passerelles en bois. "Laisse le monde tourner" dit celle-ci.
Parfois, des crabes, montés trop haut avec la marée, sèchent sur place et ne retrouvent jamais leurs vagues chéries...
Pas beaucoup d'arbres sur cette lande, mais une allée d'éoliennes tournent au ralenti et sans faire d'ombre (ça fait peur...).
Ce qui fait encore plus peur, c'est cette illusion d'optique créée par la photo panoramique en hauteur, d'une éolienne qui perd une de ses pales au dessus de nos têtes... Décidément, nous sommes dans la quatrième dimension...
Au fait, savez-vous que toutes ces éoliennes, comme la plupart de celles qu'on trouve en Europe, sont fabriquées par Siemens? Les allemands ont vraiment senti le sens du vent!!! (Copyright Henri)
Mais retrouvons vite le monde rassurant des lagunes et de leur avifaune à Mira.
... celui des villageoises portugaises assises au bord d'une route devant la maison d'une d'entre elles, triant des haricots rouges
... ou celui si typique de ces rues pavées et des façades de maisons en azulejos
Et repartons en Normandie, dans ce village incroyablement coquet, Gafanha da Nazaré, où chaque maison arbore fièrement des rayures et un code couleur différent.
Difficile de croire ici ce qu'affirmait le slogan "Au Portugal, noir est une couleur"...
Ce voyage au Portugal s'achève... Demain, Elisabeth et Jean-François reprennent le chemin de la France et nous de l'Espagne. De toutes façons, demain il pleut!!!
Christine et Dominique...
Elisabeth et Jean-François...
Henri et moi vous saluons bien bas...
A la prochaine...
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