Beau temps et température idéale, après l'orage et les pluies de la nuit, pour notre visite au Fort de Sagres. Une grande balade à pied au dessus des falaises, spectaculaires, suffisamment tôt pour que les pêcheurs soient presque plus nombreux que les touristes. Et moins sujets au vertige...
Même si nous ne risquons pas de nous perdre sur cette pointe totalement à découvert entre le fort et la mer, des artistes équilibristes ont créé de grands champs de cairns.
On trouve aussi planté sur cette lande un improbable labyrinthe, dans lequel certains d'entre nous sont entrés. J'avoue que je n'ai pas poussé l'audace jusqu'à chercher à me perdre et que je suis prudemment revenue sur mes pas.
Le fort ne présente pas beaucoup d'intérêt (il est surtout lourd et massif).
Mais la mise en abime de ces cadrans solaires, les plus à l'ouest de l'Europe si j'ose dire, est tout à fait saisissante...
Et cette chapelle, campée face à l'immensité de l'océan, est assez émouvante.
Un peu plus loin sur la côte, passé le Cap St Vincent, les ruines d'un autre fort, dont j'ai oublié le nom, montent la garde sur une mer bien vide.
Nous quittons quelques instants le bord de mer pour le petit village de Vila do Bispo...
Les fleurs sont partout, même à l'heure du café, délicieux...
Et le petit marché où nous nous ravitaillons, ne manque pas d'humour.
Notre après-midi est sportive : nous cahotons sur les pistes particulièrement rudes mais splendides du bord de mer.
Nous nous croyions seuls. Mais non... Et mauvaise nouvelle donnée à Henri par ce groupe de motos d'enduro, ni eux ni nous ne sommes censés être là. C'est un parc naturel et les pistes sont interdites aux véhicules motorisés. Oups!!! Il ajoute que nous risquons une amende de 5000 euros... Bon ben on ne va peut-être pas s'éterniser...
En fait, la seule personne que nous rencontrerons un peu plus tard est un piéton qui nous indique qu'il lui arrive souvent de croiser des voitures dans la zone.
Mais plus que des motos et des voitures, cet endroit est le paradis des vagues donc des surfeurs.
Ils sont partout, dès que l'accès aux plages est possible. En train de s'habiller, de se déshabiller, de porter leurs planches ou de les ranger, et de surfer bien sûr...
Et nous les regardons...
Il faut dire qu'il y a des choses à voir...
Allez! Terminons plutôt cet épisode sur une note plus poétique... L'Algarve sauvage c'est beau!!!
A plus...
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