Sur les chemins du Portugal

Est-ce que je vous ai dit que nous étions au pays des eucalyptus et des pins tout ronds? Parce que le bord des routes devient un peu monotone quand il n'arrête pas d'alterner un eucalyptus et un pin parasol et de recommencer avec un pin parasol et un eucalyptus. Heureusement les pins parasols sont aussi parfois des pins rasdusol, ce qui leur donne un air bouboule assez charmant et les eucalyptus ont les pieds souvent tordus, ce qui leur donne un air méchant un peu maléfique. Et ça finit par mettre un peu de poésie et de fantaisie sur le bord des routes... Bon, je pourrais vous en parler pendant des heures mais je vais passer à autre chose.

Car ce jeudi 22 septembre, deuxième jour de remontée le long de la côte atlantique portugaise nous a offert de très jolis moments.

D'abord la découverte de la plage immense d'Amoreira (ça ne s'invente pas), où nous avons tranquillement attendu l'ouverture du café en admirant les vagues et les voltiges de quelques surfers matinaux...

... en regardant la mer monter et peu à peu recouvrir l'îlot de sable où cette toute jeune fille avait élu domicile

Puis les pistes sableuses qui nous ont conduits de plages vides en plages désertes ou presque, jusqu'à Carvalhao...

... et ce double cap de Zambujeira do Mar absolument somptueux, peuplé uniquement de mouettes, et d'un van improbable dont les trois occupants (un homme, une femme et un chien) batifolent sur la plage déserte dans leur plus simple appareil.

Ils ont dû descendre par là.

Nous ne les rejoindrons pas. Nous avons mieux à faire car à l'extrémité de la pointe, le spectacle est à couper le souffle !!!

Et nous ne le partageons qu'avec les mouettes.

Quand nous ne longeons pas la mer, nous traversons des campagnes peuplées de maisons en uniforme blanc (pour les murs), bleu (pour le tour des portes et des fenêtres) et orange (pour les toits). Quelques réfractaires au bleu peignent le tour de leurs ouvertures en ocre, mais c'est la seule entorse au code couleur de la région...

Nous croisons aussi la route de beaucoup d'oiseaux, perdrix, huppes, faucons, pies bleues...

Et bien sûr, des marcheurs (qui ne nous regardent pas toujours d'un oeil affable) et des surfeurs, en herbe...

Ou plus grands et plus tatoués...

Allez...C'est fini pour aujourd'hui!

A suivre...