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Sur les chemins du Sénégal J5 et J6

Hier lundi 6 mai, journée de liaison jusqu'à Tambacounda, capitale administrative du Sénégal oriental.

Tchao Keur Saloum et ses barcasses qui dorment gentiment sur l'autre rive du fleuve, prêtes à rejoindre le ponton pour promener les touristes...

Tchao ses ouvriers pliés en deux qui depuis samedi dépiautent la piscine petit carreau après petit carreau...

Salut l'artiste qui a si joliment décoré la façade de l'alimentation générale. L'histoire ne dit pas si c'est lui qui est responsable de la pub pour Maggi mais elle vaut son pesant de cacahuètes...

Bye Siaka qui vient de vendre un pantalon à Henri-Claude (heureusement sans retouche, sinon, on y serait encore...) ...

... et qui, paraît-il, ne serait pas contre le fait de marier sa fille à Didier...

Oh les gars, on ne va quand même pas partir sans dire au revoir aux oiseaux du Sine Saloum!!!! Ils sont venus, ils sont tous là...

Un coquet cordon bleu mâle...

et sa femelle, comme toujours chez les oiseaux, plus ternichoune.

Une tourterelle maillée perchée sur un toit de bungalow.

Un gonolek de Barbarie après sa douche.

Et un suimanga femelle à longue queue en plein vol stationnaire devant un laurier jaune.

Pas mal non, comme despedida? D'autant que les singes verts (ou vervets) ont aussi appris (par le journal?) que nous partions et sont venus nous faire un petit au revoir...


Quand je vous disais que les femelles vervets portaient leur petit sous le ventre...

Allez, ça suffit les adieux, on se casse!!!

En route pour Tambacounda à l'est de la Gambie, avec une halte pour déjeuner à Kaolack.

Les Horizons bleus nous accueillent pour une très très chaude fin d'après-midi. 43 degrés au moins à l'ombre. Et il ne faut pas compter sur la piscine, une soupe tiédasse, pour nous rafraîchir...

Demain est un autre jour. Non! Demain, c'est aujourd'hui et la chaleur va encore nous accompagner. Non, finalement, demain c'était hier car nous sommes déjà mercredi (vous suivez?), et hier mardi, justement, nous avons tracé la route en direction de Kédougou, jusqu’à Mako et au Campement de Madame, à 130 km du pays Bassari. Mais nous n'avons pas fait que ça... Rembobinons un peu...

Nous avons d'abord rencontré Urbain, le copain Bassari de Didier, pour être bien sûrs que nous le retrouverions sur site au début des fêtes d'initiation auxquelles nous nous rendons. Nous y serons les 11, 12 et 13 mai, dates fixées par les anciens des 3 villages, Ebarack, Ethiolo et Enissara, pour le déroulement des rites d'initiation des jeunes de 14 à 16 ans. Urbain nous reçoit dans sa belle maison de Tambacounda, avec sa femme, et nous le confirme : il y sera bien lui aussi.

Il nous raconte un peu les différentes étapes des fêtes, dans la mesure où il est autorisé à le faire. Car Urbain est un ancien et un initié, et, en tant que tel, il est tenu au secret pour certains aspects du rituel...


et il sait tenir sa langue, malgré les questions insistantes de Jean-Marc et Gabrielle...


Sa femme, elle, ne dit rien. Et pour cause... Les femmes Bassaris n'ont pas le droit d'assister aux cérémonies...

Je ne vous en dis pas plus pour le moment... Vous découvrirez tout ça en même temps que nous...

De toutes façons, il est temps de se remettre en route vers l'est et notre étape de midi, le campement de Wassadou


dont la gérante Hadji nous accueille avec le sourire. Demain, elle reçoit un groupe en provenance de Gambie mais aujourd'hui, nous sommes ses seuls visiteurs...

et nous comptons bien profiter de ce petit coin de paradis africain rien qu'à nous...


... au bord du fleuve Gambie


... sur lequel nous partons faire un tour en pirogue...

Il est midi, pas la meilleure heure pour les oiseaux, et pour la chaleur qui est à son maximum... On est un peu fous tout de même!



C'est en tous cas ce que semble penser ce singe vert...

Et pourtant, cette balade apéritive va se révéler un vrai régal ornithologique...

Avant tout, notre piroguier s'assure de partir dans la direction opposée à celle où nous avons aperçu tout à l'heure 2 des 5 hippopotames de la zone qui refaisaient furtivement surface... Il ne voudrait surtout pas les déranger et provoquer une rencontre à très haut risque...

Ce n'est pas parce qu'on ne voit rien qu'il n'y a rien...

En fait, les berges sont pleines d'oiseaux. Qui s'envolent (ou pas...) à notre approche. Ce bihoreau reste tranquillement sur sa branche.

Mais certains sont plus timides et quittent la berge à tire d'ailes

Ce grand cormoran préfère rester pour se faire tirer son meilleur profil, le droit...


Il en faut beaucoup pour faire fuir les flegmatiques vanneaux du Sénégal...

... ou l'œdignème aux grands yeux...

Le vanneau du Sénégal vous a plu? Vous voulez le voir de plus près? Il n'y a qu'à demander...

Ce bihoreau est plus effarouché que son copain de tout à l'heure...


... et l'approche de notre pirogue a tellement stressé celui-là qu'il a raté son décollage et s'est pris une patte dans les ronces du bord. Âmes sensibles, soyez rassurées, il va finir par s'en dépêtrer et s'envoler...

Par contre, perso, je ne miserais pas un kopeck sur la longévité de la libellule qui s'est imprudemment posée près de ce guêpier nain...

Ce vautour, le palmiste africain, est zen sur sa branche, dont il n'a pas bougé quand faisons demi-tour...


L'ombrette n'a l'air de rien comme ça. Mais elle ne s'est pas facilement laissée photographier... Sans doute complexée par son apparence. C'est qu'elle n'a pas un physique facile, l'ombrette!!!

Et ce varan a bien cru qu'il pourrait se carapater sans laisser de trace photographique... Wallou!!!

En revanche, il faudra vous contenter de ce dessin pour le guib harnaché qui se reposait au bord de l'eau à l'ombre d'un grand arbre. Nous l'avons bien vu mais l'appareil ne l'a pas capté. Trop loin et trop à l'ombre...

Kodaye, notre piroguier, nous a déposés sur une petite île. Il ne désespère pas de nous montrer la chouette pêcheuse de Pel...

Ça fait rigoler les guêpiers nains. Vous ne la verrez jamais la chouette!!! Vous voulez parier?


Kodaye est têtu et n'a pas dit son dernier mot... Il grimpe sur la berge opposée pour la débusquer...

... et la débusque... Henri-Claude est paré pour la photo...


Mais c'est Didier qui aura la meilleure... Clic clac! Merci Kodaye!


Tableau de chasse au top donc, pour une balade en pirogue à la pire heure de la journée... Tout ça nous a donné faim et Hadji nous régale d'un poulet frites maison qui ferait pâlir d'envie un belge, et même Bernard... Merci Hadji et Omar le gérant !!!

Une dernière prise de vue pour notre cameraman officiel Jean-Marc...

... une dernière photo de choucador en vol...

Et nous reprenons la route vers Kédougou, notre destination pour les 2 nuits qui viennent, une route bien chaude

qui passe le long puis au milieu du Parc National animalier Niokolo Koba


Petite halte pour aller se recueillir au bord de la rivière à sec Niokolo Koba, près d'un vieux pont désaffecté foulé par Didier il y a 32 ans. Le panneau a beau être arraché, notre guide suprême se fait toutefois vertement rappeler à l'ordre par le garde-parc. Nous sommes sur le territoire du parc et il aurait dû se signaler... Pas grave pour cette fois, mais qu'on ne l'y reprenne pas...

Une petite troupe de phacos vient voir si par hasard nous n'aurions rien pour eux...

Rien de rien? Vous êtes sûrs?????

Le camp de Madame n'est plus très loin. Ça tombe bien, on a chaud !!!!

Ça y est!!!! On est arrivés!!!!

D'abord accueillis par Tik Tok dont la mère Insta n'est pas loin (à moins que ce ne soit l'inverse, pour les noms)..

... le gorille du bar (en attendant septembre et le prochain voyage en Afrique)

... toute ressemblance... Je rigole!!!!!!!

La journée de mardi a été bien remplie...

Et nous la terminons en bonne compagnie, celle de nos hôtes Éric et Karine, de part et d'autre de Didier, et 2 autres invités Alexandre et Cassandra (les parents de cette dernière ont une maison à Moraira, ça ne s'invente pas...).

C'est tout pour aujourd'hui, enfin... hier! Aujourd'hui c'est pour demain, ou ce soir ou après-demain... Quién lo sabe?

À suivre...

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