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Sur les routes et les sentiers du Rwanda (et de l'Ouganda) (J5 et J6)

Dimanche 22 septembre, le programme déroule ses étapes comme prévu. Celle d'aujourd'hui nous amène pour 2 jours en Ouganda où nous attendent les gorilles de montagne (enfin... j'espère!!!!). En passant par Kinigi où nous visiterons la Fondation pour les Gorilles de Dian Fossey.

Le Paradis Kivu n'aura certes pas été la meilleure adresse du voyage, et son petit déjeuner offre une dernière occasion de râler à notre ami Didier, qui n'aime ni ses jus exotiques purs fruits ni ses salades de fruits exotiques purs jus, ni la décoration de délicates fleurs de bougainvilliers qui orne les assiettes, ni le cérémonial qui accompagne chaque arrivée du serveur chargé d'un nouveau plateau. Ce qu'il aime Didier, c'est son pain et son café avec du beurre et du miel. Point barre. Et servi vite en plus... C'est quand même pas difficile à comprendre!!!!!



Nous, on a savouré. Le petit dèje et le spectacle faune et flore qui se donnait devant nous.

Au loin, un milan au repos sur un palmier...



Plus près de nous, une petite amarante rouge de confusion...



...des tisserins hyperactifs...



et l'agame, immobile, jusqu'à ce qu'un je ne sais quoi le fasse disparaître subitement (le sait-il lui-même?)



... tout ça devant un décor exubérant de petrea volubilis...



Nous ne sommes pas les seuls au petit déjeuner. Ce bourdon se vautre littéralement dans le sien.



Chacun son truc : pour cet agame ce sera une papaye hors d'atteinte, merci!!!



Bon appétit à vous aussi, Monsieur Madame ! Et merci de nous avoir parlé des démons du lac Kivu. Il paraît qu'autrefois, lorsque les femmes posaient leurs bébés au bord du lac pendant qu'elles travaillaient la terre, et qu'elles les retrouvaient morts le soir à cause des émanations de méthane, elles en rendaient responsables des démons venus de l'eau. Aussi invisibles que le méthane... Voilà comment des erreurs judiciaires sont commises tous les jours!



Quelle histoire!!!



Allez! On s'arrache... Nous avons près de 2 heures de route jusqu'au musée de Dian Fossey. L'occasion de continuer à traverser les campagnes intensivement cultivées du nord du Rwanda. Où les paysans récoltent toute l'année et nourrissent parfois le reste du pays, moins favorisé qu'eux par la terre ou le climat. Ou plus cossard!!! Mais ça, ce n'est possible au Rwanda, ce pays neuf, énergique et plein d'ambition... où tout le monde est au travail, comme dirait je ne sais plus qui... au gouvernement (quel gouvernement???)



Un peu plus loin, les nuages qui se dégagent dévoilent peu à peu le volcan Karisinbi (4507 mètres d'altitude).



Dian Fossey, nous voilà!!! Ou Mira Matchibili, "la femme qui vit dans les montagnes" comme la surnommaient les gens de la région.



Une primatologue pionnière et aventurière qui a beaucoup fait pour la connaissance et la préservation des gorilles dans les Virungas, et notamment au Rwanda, des gorilles qu'elle aimait plus que les hommes, ce qu'elle a d'ailleurs fini par payer de sa vie le lendemain de Noël 1985.



Je ne sais pas ce qu'Ellen DeGeneres est venue faire dans cette histoire (mis à part utiliser une partie de son immense fortune pour jouer les mécènes et aider à la préservation des gorilles...). En tous cas, nous, on aime bien cet endroit (et pas seulement les produits de son coffee shop, particulièrement savoureux), à la muséographie intelligente, pédagogique sans être lourde et adaptée tous publics...



La preuve...



Henri-Claude (et Didier en transparence) saluent le fantôme de Dian, histoire d'appeler sur nous sa bénédiction pour notre expédition de demain chez les gorilles (certes en Ouganda, pas au Rwanda, mais ce sont quand même des gorilles des montagnes eux aussi)...



... et nous nous remettons en route, comme ce cortège de mariage, endimanché...



pour un déjeuner en terrasse, qu'une pluie aussi soudaine que littéralement diluvienne transforme aussi sec (façon de parler) en déjeuner à l'intérieur. Ça promet pour demain...



D'autant que la pluie qui s'était arrêtée reprend de plus belle lors de notre traversée de la frontière...



Pas chien, l'Ouganda nous accueille à bras ouverts : welcome back to Africa. Finie l'exception rwandaise... Vive les pistes, les déchets et les sacs plastiques, les maisons posées en vrac (et souvent en déshérence) sur des terrains vagues, les motards tête nue transportant 3 passagers minimum, les trottoirs inexistants ou défoncés... Heureusement, le Mucha Lodge qui nous accueille ce soir est un petit havre de paix et de douilletude!



Chouette! Nous y dormons 2 nuits de suite...



La rivière qui coule juste derrière en fait aussi un vrai paradis pour les oiseaux... et les birds-watchers que nous sommes à nos heures perdues... Ce nid gigantesque est celui de l'ombrette qui s'est posée devant nous il y a cinq minutes...



... à côté d'un ibis hagedash qu'elle ne va pas tarder à chasser de son territoire...



... tandis que, plus loin, 3 ibis sacrés et 2 ibis tantales déambulent tranquillement et en bonne entente ceux-là. N'en jetez plus, la rivière est pleine!!!!



Isabelle, qui a de saines lectures, révise le blog d'hier sur son portable...



Et nous partons tous nous coucher, en pensant aux gorilles que nous verrons demain... ou pas, sous la pluie... ou pas!



Le suspense est insoutenable. Heureusement que ce blog traverse le temps sans se gêner et avec une facilité déconcertante : il suffit de rallumer l'ordi et d'avoir de la connexion internet... Ces 2 conditions étant réunies, voici ce qui s'est passé, aujourd'hui, lundi 23 septembre...

Départ avant 7 heures du Mucha Lodge. Le jour se lève sur une météo clémente (pourvou qué ça doure!!!) et des routes franchement crados (pourvou qué ça né doure pas...)



Hélas, à la route crado succède une piste moisie. Car, il y a piste et piste!!! Celle des chimpanzés au Rwanda était une pistounette bien proprette, lisse (ou presque) et roulante. Celle qui mène au pied du volcan Muhabura est un grand n'importe quoi, bosses chaotiques, rochers en vrac, ornières décomplexées, mares glauques et sans fond. Qui n'en finit pas de transformer la voiture en gigantesque machine à laver, nous essore et nous laisse épuisés avant même d'avoir commencé le trek.



Heureusement, pour nous distraire dans cette chevauchée des walkyries, il y a le défilé interminable (il en sort de partout...) des enfants petits et grands en route pour l'école. Pas de doute, l'Ouganda est un pays jeune...


Ouf! Notre calvaire automobile s'achève. Les 4127 mètres du Muhabura se dressent devant nous, moins le sommet qui reste caché derrière un voile épais. Le suspense continue : ciel bleu d'un côté, nuages menaçants de l'autre... De quel côté la pièce va-t-elle tomber pour notre trek gorilles?



Pas le temps d'avoir des états d'âme!!! Les porteurs nous attendent au cul de la voiture. En route! Juste le temps d'un petit pipi dans une cabane-du-pêcheur-plus-africaine-tu-meurs. Et en route... Didier qui ne brille pas par son optimisme ("Tous les porteurs sont en bottes. Le terrain doit être complètement boueux. Tu vas voir qu'ils vont nous faire monter aussi en bottes!") est presque déçu de ne pas voir sa prédiction se réaliser. Et c'est parti pour le camp de rangers et le briefing!



Partis, certes... mais pas rendus!!! Le sentier d'approche n'a rien envier à la piste de tout à l'heure, rocailleux, glissant et aussi chaotique, la pente en plus!!!!



Gédéon, le porteur du sac photos d'Henri-Claude, a pris la tête et grimpe comme s'il avait le diable aux trousses. À 2300 mètres d'altitude, ça vous asphyxie son marcheur moyen assez rapidement... Didier proteste (à bon escient pour une fois...) : "Et pourquoi vous lui dites pas de ralentir?". Gabrielle se luxe l'épaule gauche. Sa porteuse voulait l'aider à monter et lui a tiré un peu fort sur le bras. Eh ben, ça commence bien!!!



Heureusement, tout s'arrange... Gabrielle remet son épaule en place et prend un Dafalgan. Gedeon ralentit le rythme. Et nous arrivons enfin au camp de base du Muhabura, où nous avons rendez-vous pour notre gorilla tracking. Au passage, nous apprenons que le Long Batwa trail emprunte son nom à l'une des ethnies d'Ouganda, très liée à la forêt dont ils sont réputés être les protecteurs et les gardiens. Certains de nos traqueurs appartiennent sans doute à cette éthnie.



Spectacle avant briefing au camp des Rangers. Des villageois chantent et dansent pour nous, plutôt bien, ma foi... Surprise agréable pour certains. PACTIP pour d'autres. Piège À Cons pour Touristes Isolés de Passage. C'est ainsi que Didier surnomme ce type d'opération où, à la fin, il faut toujours passer à la caisse...



Le briefing qui suit est un peu long. Et exceptionnellement, Didier râle un peu : " Il nous dit que la météo est bonne mais peut changer à tout moment et il nous nous inflige des danses et des infos dont on n'a pas besoin au lieu de partir maintenant pour profiter du soleil...". Pas faux, mais peut-être pas grave... On verra... On verra...



Nous sommes un groupe de 10 au final, dont un fera la montée en chaise à porteurs (une dizaine de porteurs qui se relaient et réussissent à passer par des endroits totalement improbables dans une forêt pas vraiment faite pour ça...) et une japonaise larguée par son groupe (parti plus tôt que nous ? en tous cas que nous ne verrons jamais) parce que trop lente et qui nous demande l'asile politique. Les 2 derniers sont mexicains ("C'est en Europe?" demande le chef des Rangers...).



Au total, nous sommes en fait 16 ou 17, en comptant le ranger en chef, 2 rangers de base, armés, l'un en tête, l'autre en queue (on n'est jamais trop prudents) et 3 ou 4 porteurs. Le chef d'expé, en contact téléphonique avec les trackers partis à la recherche des gorilles, ne nous rassure pas : ils ne les ont pas encore trouvés.



Les instructions sont donc, à ce stade, d'avancer lentement. Ce qui se traduit par des montées énergiques entrecoupées de looooongues pauses reposantes. Et fait l'affaire des moins bons marcheurs. Ceux-la ont eu très peur quand une rumeur a circulé sur le fait que notre famille cible était à 4 heures de marche. On est presque rassurés de savoir qu'ils ne sont pas encore localisés. Sauf Didier qui prédit une quête incertaine et peut-être vouée à l'échec...



Nous sommes encore dans la forêt secondaire, celle qui était habitée et cultivée jusqu'à ce que le gouvernement reloge les habitants ailleurs pour créer le parc national, il y a... un certain temps. On y devine encore d'anciennes terrasses mais la forêt moussue et dense y a repris possession du terrain. Au fait! Bonne nouvelle!!! Les trackers ont repéré les gorilles, assez haut dans la montagne, et s'efforcent de les faire redescendre (Comment? En se mettant parait-il en ligne bras et jambes écartés pour barrer leur progression vers le haut. Il y a sans doute autre chose à faire, produire des sons peut-être, comme les gorilles qui ont une verbalisation répertoriée, mais nous n'en saurons pas plus...)



La troupe est rassurée... et profite de cette énième pause pour se renseigner un peu plus sur les gorilles et la famille que nous allons rencontrer... Les gorilles mâles peuvent vivre jusqu'à 50 ans environ et les femelles jusqu'à 60 ans voire un peu plus. Et ne demandez pas si ceux des zoos ont une plus grande longévité. Il n'y a aucun gorille des montagnes en captivité, seulement quelques rares gorilles des plaines. Les gorilles mâles peuvent mesurer jusqu'à 2 mètres et peser 200 à 250 kilos. Les femelles sont plus légères (80 à 100 kilos maximum). Et savez-vous enfin que gorilles et humains partagent 98% de leur ADN? D'où leur sensibilité à nos maladies, ce qui nous obligera à porter un masque quand nous serons en leur présence. Quant à la famille que nous allons, peut-être, rencontrer, elle comporte 9 membres, dont 1 bébé de 3,5 ans, 3 silverbacks, dont un leader vieillissant de 47 ans, et 2 prétendants de 28 et 24 ans, qui se battent régulièrement. Croisons les doigts et espérons que nous aurons l'occasion de faire connaissance...



Après 2 heures de marche entrecoupées de pauses, nous atteignons la forêt primaire avec ses bosquets de bambous et leurs délicieuses jeunes pousses. Nous sommes dans le biotope des gorilles. Il ne reste plus qu'à les trouver...



Pas simple pour notre petit groupe de 7, le ranger de tête, son chef, le porteur d'Henri-Claude, Isabelle, Didier et nous deux... Mais où est passé le reste de la troupe? Et où sont les gorilles???

Il semblerait que nous soyons montés trop haut. Les pisteurs sont tout près avec le groupe de gorilles, mais nous n'arrivons pas à les localiser. Et nous tâtonnons, descendons, remontons, redescendons, jusqu'à ce que....



... attention!!! caca frais de gorille. Ils ne sont pas loin... Une première silhouette se détache de la végétation face à nous. Fausse alerte! C'est un des pisteurs. Mais derrière lui...



... cette masse sombre en plein repas... Un dos argenté, notre premier gorille, et pas n'importe lequel, car nous apprendrons plus tard que c'est le chef de famille. Pour l'instant, nous nous contentons de le dévorer des yeux, sans même penser à sortir l'artillerie photographique. Je n'imaginais pas l'intensité d'émotion suscitée par la première rencontre avec un grand mâle, dans son milieu naturel. Larmes aux yeux, frissons d'excitation, incrédulité, exultation. J'aurais pu résumer tout ça en un énorme WAOUH!!! Mais c'est beaucoup plus en fait...



Le photographe qui sommeille en Henri-Claude reprend quand même vite ses esprits. "Utilise ton portable!" me lance-t-il avant de brandir son objectif... Chouchou, on a dit pas moins de 10 mètres de distance. En fait, nous serons beaucoup plus souvent à 4/5 mètres, voire parfois moins...



La fascination est totale. Elle n'est pas réciproque mais au moins, nous n'avons jamais le sentiment de les déranger et encore moins de les énerver. Manger devant quelques spectateurs et protéger leur droit à l'image semblent vraiment le cadet de leurs soucis...Ce sont les bambous qui les intéressent...



Et si King Kong finit par se mettre debout (suscitant un léger repli d'effroi chez moi), c'est tout simplement qu'il a décidé d'aller voir ailleurs si la pousse de bambou est plus verte et plus tendre...



Junior ne sera pas aussi facile à photographier, car tenant difficilement en place. A 3 ans et demi, c'est une boule d'énergie toujours en train d'asticoter son grand frère, sa mère/soeur/tante (cocher le bonne case) et de jouer à la bagarre. Bagarre qui se finit chaque fois, après une mêlée de bras et de jambes, par un roulé boulé dans la pente d'un des combattants-pour-rire, voire des deux (d'ailleurs, les vocalisations produites pendant ces empoignades sont bien des rires...)


Nous venons de nous rendre compte que le reste du groupe (de touristes) est arrivé lui aussi par en haut, de l'autre côté, et qu'ils regardent une autre partie du groupe (de gorilles). Spectateurs et acteurs sont au complet : le spectacle peut commencer...

Quand je vous disais que nous étions tout près... En fait, c'est l'un des prétendants au poste de leader de la troupe (numéro 2 en âge) qui s'est rapproché. Face à nous, l'autre leader, celui des rangers, nous fait signe de reculer... Les gorilles ne sont pas censés avoir de contact direct avec nous. Sans compter que Junior (je l'ai rebaptisé ainsi car c'est le seul gamin facétieux de la bande), ne dirait pas nom à la gourde de Didier, qui pend dans son dos ou à l'appareil photo d'Henri-Claude trop souvent à portée de main...

Numéro 2 se bat régulièrement contre numéro 3, plus jeune que lui de 4 ans, mais qui a selon notre guide ranger, l'immense avantage d'être le frère de Numéro 1, et que ce dernier protège.



D'où les blessures aux bras de Numéro 2 qui prend cher à chaque combat... Comme quoi la vie des gorilles mâles est loin d'être un long fleuve tranquille...



Sinon, c'est plutôt une belle vie, où la table est mise partout où on se trouve...



Mmmmmm! c'est bon le bambou!!! Il y a une vocalisation pour exprimer son plaisir gustatif aussi...



Une belle vie décidément où on se fait câliner par maman...



... qu'on tête encore à 3 ans passés...



... les doigts de pied en éventail!



Sous l'oeil attendri de papa, j'ai nommé Numéro 1, le reproducteur officiel (encore que dans un groupe familial où il y a 3 dos argentés pour 2 ou 3 femelles matures sexuellement à tout casser, on ne peut pas exclure que papa ne soit pas vraiment papa... mais tout ceci ne nous regarde pas...). Enfin, ce qui ne manquerait pas de sel, ce serait que numéro 1 soit fait cocu par numéro 3 qu'il protège..., mais bon, moi j'dis ça, j'dis rien...



Quelle belle bande de voyeurs tout de même!!!



... où souffle parfois un vent de panique, lorsqu'un grand mâle décide de se lever et de changer de place tout d'un coup. C'est fou la rapidité avec laquelle ces mastodontes se déplacent et c'est dingue à quel point le terrain ne se prête pas à une débandade dans la dignité...



Mais la plupart du temps, tout est calme, luxe et volupté... entre grooming...



... temps calme du gamin...



... et repos du guerrier...



Après la frénésie des jeux, des galipettes et du repas à grands coups de branches cassées, le groupe se pose au calme. Il va être temps pour nous de les laisser entre eux et à leur vie de gorille...



Une dernière photo de groupe assis entre les 2 moitiés de la famille (c'est dire si la confiance règne...) ...


Et adios amigos... en vous remerciant de votre accueil. Nous ne risquons pas de vous oublier. Et comme il paraît que vous avez beaucoup de mémoire, peut-être vous rappellerez-vous aussi de nous... Quien lo sabe??? On vous souhaite plein de bonnes choses dans la forêt du volcan de Muhabura... Nous, on est comblés, aux anges, nous nageons en plein extase. Même Didier! Surtout Didier!!!



Retour vers le camp de base... toujours sous le soleil et sur terrain sec. Quel bol tout de même!!!



... et nous avons droit chacun à notre diplôme de Gorilla Tracking, s'il vous plaît...



Elle est pas belle la vie????



... avant de redescendre prudemment jusqu'à la plaine, par le sentier caillouteux et casse-gueule par lequel nous sommes montés tout à l'heure... en laissant derrière nous les flancs du Muhabura



... jusqu'à la voiture de Magnifique où nous attend une bergeronnette pie, pas farouche pour deux sous...



Je vous épargne les cahots de la piste de retour, toujours aussi éprouvants. Tellement éprouvants que nous finissons littéralement dans les choux...



...ce qui vaut mieux, somme toute, que de finir au cimetière...



Et ce sera le mot de la fin... jusqu'à la suite... Nous sommes déjà mardi soir, j'ai traîné et il est temps de publier ce post.

Bons gorilles et à suivre...

3 Kommentare


lionelgueniche
27. Sept.

Bravo. Un merveilleux moment partagé avec vous. Merci beaucoup

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mmlbarret
25. Sept.

Superbe blog et moments magiques

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cbailliez
24. Sept.

Nous avons le même diplôme. Moment magique.

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