Samedi 7 janvier, comme prévu, il fait un temps magnifique et les sentiers de Benimaurell nous attendent avant un déjeuner à la Venta del Collao, la meilleure et plus sympathique table du coin. Pour l'occasion, Bernard nous a concocté une boucle randonneuse aussi spectaculaire que facile autour du Col de Garga, empruntant à l'aller la crête qui mène au Cavall Verde et au retour un sentier à flanc de montagne surplombant Benimaurell et la petite route des cerisiers qui conduit à l'auberge du Collao. Un programme de marche de 4 petites heures, 7 kilomètres et 300 mètres de dénivelé.
La lumière d'un matin d'hiver ensoleillé est bien au rendez-vous...
... et le club des cinq aussi... (ou plutôt des 6 avec notre ami Didier, bien remis de sa marche de la veille). Il ne manque que Marie, la photographe, sur l'image.
Nous admirons le village de Benimaurell et le Montgo en majesté face à nous...
...quand soudain, au détour du chemin, le pied du Machu Pichu apparaît devant nos yeux ébahis... Une faille spatio temporelle??? L'abus de randonnées et d'air trop pur???
Mais nooooooooooooooon!!! Les incas n'y sont pour rien! ce sont juste les dessins des murs et des terrasses de pierres sèches habituels, particulièrement graphiques et ethniques dans ce cadre et cette lumière.
Il fait encore un peu trop frais et venteux pour se laisser aller à tomber les différentes couches, le bonnet et les écharpes. Mais ça viendra un peu plus tard...
Pour l'heure, nous nous réchauffons au contact des histoires africaines de Didier sur les rites Bassari et les chimpanzés de la forêt de Fongoli... Marie est captivée, limite prête à partir, mais on sent Bernard peu tenté (c'est un euphémisme!)
Henri, pendant ce temps, fait des photos artistiques de cairns acrobatiques...
... et des selfies involontaires avec mise en abyme dans le verre droit de la lunette. Il faut le faire!!!!!
Bon, c'est pas pour vous bousculer, mais on n'est pas d'ici et il faudrait peut-être se remettre en marche vers le Cavall Verde...
Nous n'irons pas jusqu'aux bosses du sommet mais nous avons encore un bon bout de chemin à parcourir sur le dos du cheval avant de bifurquer à gauche et de redescendre vers le Vall de Laguar et Benimaurell...
Tout fier d'avoir trouvé un bâton de marche, Guy a décidé de profiter d'un cadre bucolico-baroque pour nous rejouer l'allégorie du berger... Au final, la posture et l'absence de moutons lui donnent un faux air de roi soleil en short...
Descente amorcée mais pas question de rejoindre le bitume : nous repartons à l'assaut d'un chemin accroché au flanc de la montagne et au pied d'une falaise impressionnante, que vous ne verrez pas, car trop dans l'ombre pour mériter sa photo (môssieur Henri a des principes photographiques...).
Heureusement, même privés de la lumière du soleil, nos sourires l'inspirent suffisamment pour qu'il fasse une exception...
Cette aubépine encore dépourvue de feuilles aussi...
et bien sûr cette Blackstonie perfoliée, encore appelée chlorette ou centaurée jaune...
C'est tout pour ce samedi enchanté. La marche a tenu toutes ses promesses et le restaurant aussi...
Une dernière promesse et une dernière image pour la route... L'histoire ne dit pas si la promesse sera tenue ("Je vends des œufs de mes poules-maison derrière le cimetière") mais l'oeuvre d'art vaut bien une photo finale...
A suivre... Ce sera pour mardi 10 janvier....
Et bien dis donc....tu t'es lâchée une fois de plus ... On s'est "bidonné" en te lisant !! Et décidément rien ne t'échappe... pas même la poule pondeuse !! Bravo et merci à tous les deux : à Henry pour ses photos toujours magnifiques et à toi pour tes commentaires toujours succulents ! Vous faites vraiment LA bonne paire ! 😘😘