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Sur les sentiers de Campell et Fontilles

Mardi 20 août, la parenthèse vacances estivales en famille se referme, les lessives battent son plein (enfin... aux heures de soleil maximales, panneaux solaires obligent, c'est pas Versailles ici!!!!) et les affaires reprennent pour les randonneurs du mardi de l'UFTM. Rando-facile-mais-rando-quand-même au programme du jour, une boucle de Campell à Campell en passant par l'ancienne léproserie de Fontilles, toujours aussi photogénique et inspirante... et encore inédite pour quelques uns. Les 14 participants de cette rentrée randonneuse (Yasmin et Harold, leurs invités et néanmoins voisins Evelyne et Jean-Claude, Guy, Robert H. Patrice, Virginie, Jacqueline et Roger, Anne et Michel et nous deux) vous saluent!!! Chapeau, les amis, d'avoir répondu présents à l'aube dans la chaude moiteur de cet été loin d'être fini. Et merci aux nuages, venus eux aussi...



... jeter un voile d'ombre bienvenu sur Campell, qui étire ses maisons à l'entrée de la Vall de Laguar. (Ce que vous voyez au dessus n'est pas un fond vert oublié là par un réalisateur étourdi, mais un mur de trinquet, la pelote basco-valenciane).



Et ça, c'est un cairn, c-a-i-r-n, "amas de pierres élevé par les explorateurs des régions polaires (???) ou par les alpinistes, afin de marquer leur passage" (selon le Larousse).

Les espagnols en raffolent. Et pas que pour guider les randonneurs égarés... Ici, les cairns sont beaucoup plus que des balises. Ce sont des créations minérales défiant les lois de l'équilibre, parfois éphémères, mais souvent durables, même les plus audacieuses et les plus effrontées.

Après le cairn ton sur ton (où finit le mur? où commence la balise?)...


... voici le cairn sur un arbre perché (sans fromage mais avec lichen)...


... et le cairn guetteur, fièrement dressé face au champ de pierres où le renverra peut-être un prochain coup de vent...



À moins qu'un fâcheux ne lui reproche de p... plus haut que son c... ou d'être le cairn de trop qui fait courir des risques à l'environnement et à la faune locale. Comme en France, et particulièrement en Bretagne où il est interdit de bâtir des cairns sur le littoral et dans les sites classés, sous peine de lourdes amendes voire de prison!!!! Heureusement, nous sommes dans un pays où les murs de pierres sèches sont classés au patrimoine de l'Unesco. Et où il y a tellement de cailloux à empiler qu'on ne risque pas d'épuiser le filon même si on sème un cairn tous les 10 mètres le long de nos innombrables sentiers de randonnée.



Et si on passait à autre chose???? Que diriez-vous de quelques ânes curieux. Et sûrement un peu déçus de nous voir arriver les mains vides...



Même si elle se voit plus sur l'âne à robe grise, tous ont sur le dos la Croix de Saint André. Le diable ne pourra donc ni les monter ni prendre leur forme, comme dit la légende... Vous en avez de la chance, les copains!!!! Ça vaut un bonnet d'âne tous les jours, non????



Et la marche se poursuit, tranquillement, ponctuée par quelques arrêts-cueillettes-de-figues.



Hélas, d'autres sont passés avant nous (dont Henri-Claude et quelques complices, en reconnaissance il y a une petite semaine). Et nous n'avons pas grand chose à nous mettre sous la dent (les branches ne se mangent pas Michel!!!).



Les feuilles non plus, Anne, même si elles sentent très bon!!!



Attention, vélo!!!!! Celui-ci est musculaire et son passager en bave. "Ostia!!! Que sendero hombre!!!" jure-t-il en passant. (Il manque les points d'exclamation à l'envers pour rendre pleinement toute l'intensité hispanique de sa souffrance, mais mon clavier (français) en est dépourvu... Désolée!...)



Nous, on est contents d'être là. Et pour le prouver Evelyne et Harold nous font leur numéro de majorettes franco-belges.



Nous avons franchi le mur d'enceinte de l'ancienne léproserie en profitant d'une brèche et voilà déjà Fontilles et ses bâtiments néo-coloniaux noyés dans la végétation.



Il est temps de faire une pause détente et almuerzo, pour se rafraîchir, se restaurer...



reprendre des forces et remettre de l'énergie sous le chapeau...




et se déchausser, hein Evelyne??? Qui, c'est juré, ne refera plus cette double erreur de débutante : prendre des chaussures de marche à sa pointure et les étrenner directement pour 3 heures de sentiers. Une bonne chaussure de randonnée doit faire une, voire deux pointures de plus, et être déjà bien rodée avant de partir en expédition... On a tous fait l'expérience cuisante des orteils comprimés et malmenés au moins une fois. L'essentiel étant de pouvoir remettre ses pieds dans ses chaussures à la fin de l'almuerzo!!!!!!!!!!



Car il reste un peu de tout terrains et de dénivelé avant d'arriver au terme de la boucle!



En chaussettes, ça va pas le faire !



Alléluia !!! Evelyne est repartie chaussée et souriante. Encore 2 petits kilomètres...



... le temps de quitter l'enceinte de Fontilles après un dernier coup d'oeil circulaire et admiratif sur le site... Elle est pas belle, la vue?????????????????



Et nous voilà repartis comme en quarante (jamais compris ce que voulait dire cette expression, mais ce qui est sûr, c'est que nous sommes repartis) !



Ça grimpe dur sur cette portion de piste et toutes les occasions sont bonnes pour s'arrêter. Prendre une photo de groupe, par exemple... ou attendre Harold, Guy et Michel... qui ne devraient pas tarder.



Les 2 bosses du Cavall Verde dominent le paysage. La dernière fois que nous sommes montés là-haut, tous les deux, avec d'autres randonneurs de LAFMA, il pleuvait et les nuages cachaient le relief. Difficile à croire aujourd'hui. Difficile aussi de s'imaginer grimper maintenant sur ces sentiers minéraux et sans ombre !!!!

Ça tombe bien, ce n'est pas au programme...



Hasta luego Cavall Verde, adéu Penyo Roig!!!



Nos voitures nous attendent en face, dans le bas de la photo, à Campell! On y est presque....



Juste un barranc à descendre et remonter... et la boucle sera bouclée, après 7 kilomètres, 189 mètres de dénivelé positif et un peu moins de 3 heures de marche. Plus rapide et moins difficile que la reconnaissance, sans doute grâce à la décision de notre guide suprême de faire la randonnée dans l'autre sens, pour éviter des descentes casse-gueule et des passages sur route trop tardifs et donc trop chauds... Vive les reconnaissances quand elles servent à optimiser le parcours final!!!!



Et quelle belle tablée autour d'un vrai almuerzo de village à Campell!!! Dommage qu'un rigolo grotesque assis incognito sous une casquette blanche en bout de table ait littéralement saboté la photo!!!! Qui cela peut-il bien être?????????



Allez, à suivre, et sans rancune Patrice!!!!!

Oups!!!!!

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