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Sur les sentiers de Finestrat

Vendredi 11 octobre, un jour à randonner. Car, côté météo, il n'y aura pas plus ensoleillé dans un proche avenir! C'est le moment idéal pour reconnaître le parcours programmé pour le prochain rendez-vous randonneur de l'UFTM, un circuit de bord de mer à Finestrat que nous a conseillé Bernard et que nous ne connaissons pas. Avec 4 compagnons ralliés au pied levé, Pascale et Jean-Marc, venus en voisins, et 2 Philippe(s) qui se suivent dans l'alphabet, Philippe K. le belge et Philippe L. le français.



Nous laissons Finestrat et l'urbain derrière nous. En route sur la Colada de la Costa...



Mais où est la côte??? Où se cache la mer??? Et quel sentier suivre? Il y en a des tas qui démarrent, à droite et à gauche. Heureusement, Wikiloc veille et on ne la lui fait pas...



Tiens, un vélo qui descend à pied... Ça doit être lourd, compatit Pascale en espagnol. Oh, no, it's not heavy, finit par lui répondre la jeune cyclopédestre, qui, of course, no habla español but only speaks english. On est près de Benidorm, tout de même, faut pas rêver...



D'ailleurs, le voilà le royaume des anglais d'Espagne, Benidorm, révélé dans toute sa splendeur du haut de notre première montée. Une vision inédite de la ville et de sa baie, depuis le sud, sur fond de massif de la Gelada.



De l'autre côté, cette bâtisse du 19ème siècle, qui mérite une petite visite...



Ce sont les anciens quartiers de carabiniers, chargés à l'époque de surveiller ce qui était peut-être une frontière entre 2 régions (ou districts) et d'empêcher des trafics de contrebande. Il y a même une salle d'armes et une prison trahie par des morceaux de barreaux aux fenêtres...



... et ce qui reste du bureau du Jefe del Puesto (tu fais bien le chef de poste Philippe!!! Moins souriant peut-être ?...)



Les temps ont changé...



On a refait la déco...



Pas sûr que ça plaise à tout le monde... Moi, par exemple, le violet, j'aime pas trop...



De toutes façons, on n'est pas là pour acheter, mais pour admirer le paysage qui nous entoure, dominé par le Puig Campana et sa dent creuse. Connaissez-vous la légende de cette brèche dans le deuxième sommet de la région? Si l'on en croit la belle histoire de l'oncle Jean-Marc, on la doit à la maladresse du cheval Pégase : passant par là, il aurait laissé traîner un de ses sabots et expédié directement ce morceau de montagne dans la mer, créant par la même occasion l'île de Benidorm. Ce qui s'appelle faire d'une pierre deux coups!!!



L'Aïtana est là lui aussi, avec son observatoire toujours aussi blanc et rond. Difficile de croire que ce massif pépère et rondouillard est le plus haut sommet de la région. Mais il cache bien son jeu, et quand on y monte, on comprend tout de suite que c'est lui le boss, avec ses vues ébouriffantes et ses chaos telluriques incroyables. Et Pégase n'y est pour rien cette fois!!!!



Toutes ces montagnes, c'est bien beau, mais on était là pour marcher au bord de la mer... Et nous avons fini par la trouver, avec sa côte urbanisée qui n'en finit pas de se dérouler, Villajoyosa, Campello, San Joan. Et Alicante, qui se cache derrière Philippe...



Nous voilà quasiment à l'extrémité sud de notre boucle. Juste le temps pour Jean-Marc d'ajouter sa pierre à l'édifice de ce cairn, et, pour notre petit groupe, de descendre presque jusqu'au niveau de la mer en frôlant les faubourgs sans charme excessif mais en pleine construction de Villajoyosa...



... et nous repartons dans l'autre sens, côté mer cette fois, en suivant un parachute ascensionnel et ses 2 passagers. Nez au vent...



Attention! Il vaudrait mieux regarder où on met ses pieds... Nous quittons le chemin large et bien régulier pour un sentier qui descend vers cette anse et cette mer incroyablement translucide et turquoise...



Pas perdu pour tout le monde, ce petit coin de paradis... On regretterait presque de ne pas avoir pris son maillot...



Mais nous ne l'avons pas pris. Et comme nous n'avons pas l'intention de jouer les nudistes, comme d'autres un peu plus loin, nous remontons la pente...



... pour retrouver un chemin plus civilisé et pouvoir, sans risque, regarder à nouveau le parachute ascensionnel en vol dans l'autre direction avec ses passagers...



... qui prennent un court bain de pieds avant d'atterrir dans le bateau. La balade en l'air est finie...



La nôtre sur la Colada de la Costa n'est pas loin de l'être elle aussi.



Nous sommes juste dans le dernier creux avant la montée et la descente finale. Une paille!... D'autant qu'à force de ciel bleu et de vent réduit au minimum syndical, il fait chaud passé midi...



Pas moyen de marcher à l'ombre sur cette pente bien raide où les arbres sont rares et plus souvent, s'agissant des pins, morts que vifs... Quand on en trouve un en bon état, on fait une petite halte...



Victoire! Nous avons atteint le point le plus haut du circuit. Emportés par notre élan, nous sommes même montés sur la table, et nous serions allés jusqu'à grimper en haut de la Tour de l'Aigle (la Torre del Aguila) si l'accès n'en avait pas été verrouillé...



Pas grave... Le point de vue n'est déjà pas mal. Et en plus, l'avantage de ne pas être SUR la tour, c'est d'avoir la tour DANS le panoramique...



Même la vue sur Benidorm nous laisse bouche bée!



De loin...



ou de près...



ou d'encore plus près....



ce délire urbain, planté le long de la plage ou accroché à cette presqu'île comme un naissain de moules sur son rocher est vraiment bluffant... Mais n'abusons pas... Trop de Benidorm peut rendre fou... Et nous nous dépêchons (prudemment, car la pente vers le bas est aussi raide que l'était la dernière montée...) de descendre dans la vraie vie, ou ce qui s'en rapproche le plus, c'est à dire le parking de Finestrat où nous avons laissé nos voitures.



La reconnaissance se termine après 3h30 de marche, 290 mètres de dénivelé, un peu plus de 7,5 kilomètres et un bon déjeuner impromptu au restaurant Peter. Et nous permet de confirmer que la prochaine rando sera donc (moyennement) difficile (mais quand même) et suivie d'un tout aussi bon déjeuner au même restaurant...

... dont les clients ne manquent pas d'humour!



Sur ce... bonne nuit et à suivre avec ou sans Lacoste...

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