Mardi 22 octobre, sonnez trompettes, battez tambours, résonnez hautbois, le jour de la rando officielle de Finestrat est arrivé... Souvenez-vous, nous en avions reconnu le parcours de bord de mer en petit groupe de 6 (Jean-Marc et Pascale, Philippe K, Philippe L. et nous deux, Henri-Claude et moi) le 11 octobre dernier sous un franc soleil. 11 jours après, les 6 sont à nouveau au rendez-vous et ont fait des petits, puisque nous sommes 26 au total. Qui sont les 20 optimistes venus braver un ciel bouché et des prévisions météo qui font pleuvoir partout sauf sur Benidorm??? 11 belges, que la pluie n'effraie plus depuis longtemps, Guy, Yasmin, Philippe D'H., Isabelle, Cathy et Guy M., Didier, et Papy Michel avec ses 3 petits-enfants, Édouard, Auguste et Juliette. Et 9 français, de plus en plus inoxydables eux aussi, Magali et son invitée Chantal, Fanny, Robert, Patrice et Monique, Marc et sa fille Ingrid, et Jean-Claude. Nos héros, récompensés par un franc soleil au cul des voitures, vont-ils rester au sec jusqu'au bout des 3h30 du parcours???
Rien n'est moins sûr, car quelques minutes avant cette photo de groupe, le ciel de Finestrat hésite encore entre lard et cochon...
... et quelques minutes après le départ de la troupe, il n'a pas encore choisi son camp...
... et continue de laisser traîner un lourd train de nuages sur le sommet du Puig Campana...
D'ailleurs, ça ne se voit pas sur la photo, mais nous avons droit à une légère brumisation dans les premiers mètres de la montée...
Ciel toujours dramatique lorsque nous atteignons l'ancien bâtiment des douanes transformé en musée portes ouvertes de street art. Nous l'avions bien aimé lors de notre premier passage. Nous l'adorons sous cet éclairage théâtral...
Tiens, je n'avais pas remarqué ces peintures de poteries naïves... Auraient-elles été rajoutées récemment? Après vérification, non... La lumière les met sans doute plus en valeur aujourd'hui...
Pourtant, quelqu'un a bien recouvert de craie blanche le violet qui me dérangeait LÀ. Il faut se faire une raison. Ces murs vivent et se transforment au gré des marcheurs qui passent...
Mais il n'y a pas que les murs et leurs graffitis qui soient photogéniques...
La preuve...
Ce cactus, l'Oponce cylindrique, n'est pas mal non plus sous cette lumière généreuse...
Son petit nom, c'est cactus à fleur rose. Elle est belle, non? Mais à ne cueillir que des yeux, car qui s'y frotte s'y pique...
Si vous dites à Henri-Claude qu'un président ne devrait pas draguer sur les sentiers, il vous répondra sûrement que ce qu'il regarde avant tout chez une femme qu'il croise, c'est son chien. Surtout si c'est un ratonero valenciano negro!!! Moi je pense qu'il n'est pas totalement insensible non plus à ses écureuils...
Et que celui d'entre vous, messieurs, qui n'a pas longuement suivi des yeux cette joggeuse en prétendant admirer le début d'arc en ciel qui sortait de la montagne en face, lui jette la première pierre !
La joggeuse va vite disparaître. L'arc en ciel aussi. Car le bleu gagne du terrain derrière nous, au dessus de Benidorm et des massifs d'esparto qui jalonnent le terrain.
Ce n'est pas une raison pour abuser du bleu, Robert... J'en connais qui sont au même moment dans le brouillard de la Bernia et qui vont croire que la photo est truquée...
Décidément, les ruines du coin sont de véritables oeuvres d'art, qui plaisent à un public jeune... Édouard, Auguste et Juliette ont l'air d'aimer en tous cas.
Et tandis que le Puig Campana sort le bout de sa cime des nuages...
... que Jean-Marc poursuit de reco en rando et de petite pierre en micro caillou sa mission de bâtisseur de cairn au petit pied...
la troupe progresse...
et s'étire le long de la Colada de la Costa, en direction de la mer et de Villajoyosa...
sur un sentier parfois tellement raviné qu'on devine qu'il doit être plus souvent emprunté par des VTT que par des randonneurs. Ça descend...
... et ça monte. Ho hisse!!!
À quoi peut bien penser Édouard sous sa casquette ? Qu'on ne va pas assez vite? Ou que pour des vieux, nous avons de beaux restes???
Et Auguste sur sa borne et sous son bob, le regard perdu sur l'horizon, il joue à chat perché ou il s'entraîne pour Koh-Lanta?
À moins qu'ils ne se demandent tous les deux laquelle est le père, et lequel est la fille?
Nous, on ne pense pas... On marche... Vers Benidorm maintenant, car nous entamons la seconde partie de la boucle, celle du retour côté mer.
Après un almuerzo immortalisé de main de maître par Guy M.
La table est mise devant un paysage de ouf. Plus serait insoutenable, hein, Philippe?
De quoi faire un panoramique de malade... (bon, là, en l'occurence, c'est un panoramique de
Didier...).
Et quelle belle mer au fond de cette crique!!!
Nous sommes allés la voir de plus près en descendant par ce sentier
dont nous sommes en train de remonter sans nous être baignés hélas...
mais avec une telle énergie que nous oublions qu'il faut redescendre pour rejoindre le sentier qui longe la côte. Et nous voilà partis dans une looooooongue montée derrière un Philippe D. habitué à rejoindre plus directement la Tour de l'Aigle et qui a bouffé du lion...
Résultat, un parcours qui aurait dû avoir cette bouille
... mais qui s'est un peu déformé sur la fin...
Je vois bien que tout le monde s'en fout de toutes façons...
J'en connais même qui s'en battent la crête!!!!
Ne fais pas semblant d'être effondrée Magali...
Même nous, on s'en fiche en fait... Qu'importe le chemin, pourvu qu'on ait l'ivresse!!!
Evidemment, ce genre de chose n'arriverait pas à un gars comme lui. Sandalman, ça vous parle? Le hollandais volant de Wikiloc, le dieu vivant d'Henri-Claude, qu'il a reconnu en haut de la Tour de l'Aigle, à ses sandales justement.
Quand je vous dis qu'il l'adore !!!!
Car nous y sommes, à la tour. Et il fait toujours beau!!!!
... même si ça ne va peut-être pas durer aussi longtemps que les impôts!!!
C'est comique, comme disent les belges... là, fait beau...
Là, fait pas beau.... (merci Jean-Claude pour ce coup d'zoom).
La pluie finira par tomber. Mais, à ce moment-là, nous serons bien à l'abri au restaurant Peter...
22 à table le 22, papy Michel et ses petits-enfants étant partis rejoindre mamie Michèle à la maison (il aurait fallu pousser les murs du restau sinon...), après une joyeuse rando de 7,5 kilomètres et 285 mètres de dénivelé positif, rondement menée en 3h30.
Et sinon, voilà la photo de groupe de départ à laquelle vous avez échappé. Une photo prise un peu vite, tout le monde n'était visiblement pas prêt et en place... Le doigt du photographe a dû glisser... Zut alors!!! OMG !!! comme disent les jeunes... Heureusement, on ne reconnaît que ceux qui sont de face...
Bon, ben on ne va pas attendre que ceux qui sont de dos se retournent.
À suivre et vive la pluie quand elle tombe à côté du sentier sur lequel on randonne...
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