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Sur les sentiers de Gata de Gorgos : las dos ermitas

Mercredi 14 décembre, voilà deux semaines que nous ne randonnons plus. Et ce matin, le lever de soleil nous met des fourmis dans les jambes...

Il est temps d'enfiler nos chaussures de marche et nos shorts. Oui, nos shorts! Car il va faire très doux aujourd'hui, 20 degrés attendus. D'ailleurs, le petit groupe de 5 personnes que nous formons avec Guy, Bernard et Marie, n'a pas prévu de monter bien haut... Le sentier des 2 chapelles est un parcours plutôt facile de 10,5 kilomètres, 150 mètres de dénivelé, que nous bouclons en un peu moins de 4 heures sous un ciel malheureusement un peu gris. Dommage! Le soleil a tout donné au réveil et il est reparti aussitôt se cacher dans les nuages...


Départ de la petite ville de Gata de Gorgos au dessus de laquelle niche l'ermita bien proprette et récemment restaurée de Santisimo Cristo.

La chapelle est fermée mais heureusement entrouverte à l'objectif du photographe par cette charmante dame. Par besoin de clé pour cela, il suffit de glisser une pièce de 20 cents par une fente prévue à cet effet dans la porte et la lumière s'allume, révélant le choeur à travers une ouverture. Dingue, non? Il n'y a pas de petits profits... mais ça valait le coup d'oeil.


Un peu plus loin, cette photo témoigne de l'existence passée d'un bouleau miraculeux (abedul), l'arbre blanc. Pendant la guerre d'indépendance contre les troupes françaises en 1812, la population de Gata s'était réfugiée dans la chapelle. Et l'arbre s'est soudain mis à bouger et à irradier une forte lumière blanche qui a effrayé et fait fuir les envahisseurs.

Le lien entre l'arbre blanc et le jumelage avec une commune française d'Occitanie est plus obscur... Peut-être y a -t-il beaucoup de bouleaux là-bas? En tous cas, nous n'en avons pas vu d'autres ici...

En revanche, nous avons vu des champs de vignes dans cette baladounette bien bucolique...

... et l'incontournable Montgo, aussi, bien sûr, trônant au dessus du rio Gorgos, qui n'est autre que le rio Jalón, rebaptisé après avoir traversé Gata (ici, les rivières n'ont pas toujours d'eau mais elles ont parfois plusieurs noms)...


Pas vraiment de balisage sur ce sentier, qui traverse champs, ravines, lits de rivière et sous-bois sans autres difficultés qu'un sol rendu un peu glissant par les pluies des jours précédents et de nombreuses bifurcations qui ne trompent pas le sens de l'orientation de notre guide suprême Bernard. Ce panneau antédiluvien est la seule indication que nous rencontrerons.

Et pas de seconde ermita sur ces photos, car nous ne faisons que l'apercevoir de loin, au sommet d'une colline que le parcours d'aujourd'hui évite soigneusement. Il va falloir le rebaptiser aussi...


Quelques rencontres animalières à signaler, de bêtes sauvages ou domestiquées...




Estimez-vous heureux : Henri qui ne sait plus quoi photographier vous a épargné les limaces! Mais il a réussi à immortaliser ce lapin, surpris en pleine méditation. D'habitude, on ne les aperçoit qu'en train de traverser le sentier à fond de train comme s'ils avaient un chasseur à leurs trousses...


Et non Henri, photographier un cheval en macro n'est pas forcément lui rendre service...

En revanche, la coquille d'escargot se porte très bien en bague. Une idée pour Noël, peut-être? Ça changera agréablement des cendriers en coquille d'huitres...

C'est tout pour aujourd'hui... Juste le temps de vous faire profiter de quelques fleurs du chemin.


L'oxalide pied de chèvre, déjà croisée plus haut avec son hôte l'abeille...

et le grémil ligneux. Ceux qui nomment les fleurs ne sont vraiment pas des poètes...

Allez, à vendredi... dans la région de Gandia cette fois!

A suivre...

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