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Sur les sentiers de Gata de Gorgos à Font de la Mata

Mardi 5 décembre, avant-dernière randonnée officielle de l'UFTM pour 2023, une facile cette fois, concoctée par Bernard dans les environs bucoliques de Gata de Gorgos. Et que nous avons reconnue jeudi dernier Henri et moi. Car, sans battre le record absolu de participation du 7 novembre dernier, nous sommes tout de même 29 à marcher (nous devions être 32 mais il en manque finalement 3 sur la ligne de départ) et nous allons devoir nous répartir en 2 groupes. L'un, guidé par Bernard dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, qui réunit Marie, Guy, Sybille, Michel G., Brigitte, Jean, Hélène, Thierry, Jeanne-Marie, Jean-François, Nathalie et leur invité. L'autre, qui tourne derrière Henri dans le sens des aiguilles d'une montre, avec Anne et Michel F., Monique et Patrice, Magali et Hervé P., Marina et Hervé A., Pascale et Jean-Marc, Philippe G., Philippe N., Robert, Édouard, et bibi.

32 de prévus, 29 à partir, et, si pouviez compter tous les participants présents ou cachés sur la photo, vous arriveriez à 30... Cherchez l'erreur!!!!!


La voilà l'erreur : ce vecino qui habite en face et n'a pas prévu de randonner avec nous. Mais les espagnols sont ainsi faits que quand on leur demande de poser sur une photo avec un wagon entier de parfaits inconnus, ils acceptent... Vamos hombre!!!

Au loin, nous apercevons le groupe de Bernard sur la route...

... tandis que nous entamons notre grimpette par la piste. Après la grisaille pluvieuse d'hier, le beau temps est heureusement revenu et il fait déjà chaud en ce début de matinée. Un petit effeuillage s'impose...

... pas pour tout le monde visiblement. Ceux-là sont soit mieux thermo-régulés soit plus frileux, au choix... Mais au fait, que regardent-ils tous???

Pas moi, non, plutôt cette cabane de berger, dont le charme fou et l'indéniable potentiel...

se doublent d'une vue imprenable sur le Montgo, figé dans son éternelle posture d'éléphant assoupi. Quelle belle vue!!!

Et quel beau groupe!!! Avalant la piste avec élégance, puissance et nonchalance, à l'image de ces deux gracieuses et blondes gravures de mode qui ferment la marche.

On a dit "avalant la piste avec élégance, puissance et nonchalance", Philippe...

On a aussi dit qu'on ne s'arrêtait pas pour parler aux pierres, même lorsqu'elles sont aussi belles que ce croissant de lune rousse.

A force de traîner les gars, on n'est pas prêts de la boire notre bière... Et mon taureau et moi on a soif...

Oh, oh, ooooooooh! On n'est pas bien, là, à la fraîche? Puissants et nonchalants???

Tu veux dire "décontractés du..."???

Tut, ttttut... on a dit, pas de graveleux avant le déjeuner...

Oups, ça dérape! Vite, un interlude paysager sur les montagnes environnantes...

Allez, encore une vue du Montgo. On ne s'en lasse pas....

Et si on allait prendre des nouvelles de l'autre groupe? Histoire de nous calmer...

Ça c'est de la puissance, de l'élégance et de la nonchalance... Des grands fauves de la randonnée en pleine action...

Avec juste le petit grain de folie qui va bien...

Les demoiselles de Rochefort sont là aussi. "Nous sommes deux soeurs jumelles...". Dingue, non???

Et ça, c'est une ombre présidentielle, aucun doute...

Mais revenons à nous, à l'heure où même les randonneurs les plus endurcis et les plus résistants sous leur casquette ont besoin de se reposer et de se restaurer. J'ai nommé l'heure de l'almuerzo...

Ils sont perchés sur une étonnante construction de ce qui pourrait être un puits de neige si nous n'étions pas aussi bas en altitude...

mais a dû servir de citerne d'eau dans un passé plus ou moins lointain... Vérification faite sur internet, il s'agit bien d'un aljibe de piedra (citerne de pierre) de 11 mètres de longueur, construit à la fin du 19ème par les propriétaires de la maison voisine, aujourd'hui en ruines.

Un peu plus bas sur le chemin, nous arrivons à la Font de la Mata, une source où subsiste un peu d'eau et d'où s'échappe à tire d'aile un oiseau, sans doute dérangé en pleines ablutions.

Sous le regard indifférent d'un pistachier accroché à la falaise depuis six ou huit siècles et qui en a vu d'autres depuis le temps...

La descente commence. Coup de coeur pour ce joli sous-bois et ce sentier de terre et d'aiguilles de pin qui nous offrent un peu de douceur dans ce monde de brutes et de rocailles.

Mais qu'est-ce qui fait cet effet à Marina?

C'est une drôle de boule de verdure accrochée à ce pin comme un manchon, un balai (ou boule) de sorcière, symptôme d'une maladie de l'arbre, produite par la présence d'une bactérie parasite...

A force d'avancer, nous voilà arrivés dans le fond du rio Gorgos...

sec-de-chez-sec et plus-caillouteux-tu-meurs...

surplombé par des falaises percées de grottes et d'abris sous roche (ça a l'air très sauvage vu comme ça, mais un peu à gauche en sortant de la photo, on voit et on entend un bout d'autoroute... je dis ça je dis rien...)

Histoire de terminer sur quelque chose de vraiment sauvage, nous voilà partis en hors piste, et par le mauvais sentier, à la recherche d'un barrage que nous finirons par trouver, après avoir traversé au péril de notre vie une forêt dense de roseaux.

Et voilà le barrage, d'en dessous...

... et d'au dessus...

sous toutes les coutures en fait...

Curieux endroit et curieuse construction au milieu de ce rio sec comme un coup de trique et comme ces grappes de raisin, oubliées sur la vigne et littéralement carbonisées par le soleil...

Revoilà Gata de Gorgos et retour à nos voitures

... rejoints quelques minutes plus tard par le groupe de Bernard.

L'heure de la troisième mi-temps a sonné pour 30 joyeux convives (non, l'espagnol de tout à l'heure n'est pas revenu, mais 3 randonneurs ne sont pas restés pour déjeuner et 4 amateurs de randonnée sans marche mais avec repas nous ont rejoints, vous suivez?)

C'est l'heure où les grands fauves vont boire et raconter des histoires drôles. La concentration est à son maximum...

Tout est possible. Même le pire.

Surtout le pire... Saint Chupito buvez pour nous....

Et voilà le clou du spectacle. Mais que font-ils?

Rembobinons... pour comprendre! Un chupito sous le coude...

Et hop!!!!!! Un avalé. Deux de chute. On sent que Madame a du métier...

Sur ce, il est temps de conclure...

Nazdarov'ye (ou à peu près...)

Et à suivre!











3 Comments


pascale solivaret
Dec 06, 2023

Comme d’habitude Catherine, c’est un régal de te lire !! Bravo pour retranscrire avec talent ces merveilleux moments passés ensemble 😘

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Jeanne Guillot
Dec 06, 2023

Catherine quelle verve !

à Paris retour à la pluie hélas

Catherine Aillaud

Edited
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aillaudrobert
Dec 05, 2023

Super résumé de cette journée bien sympathique

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