Sur les sentiers de Jalon La Devesa

Mardi 4 avril, Guy, Bernard et Henri ont donné rendez-vous aux marcheurs de l'association francophone de Moraira Teulada pour une randonnée "facile" au départ de Jalon. La météo est au beau fixe avec des températures printanières, fraîches le matin et le soir et très agréables le reste du temps et nous sommes 20 sur la ligne de départ...

Oups!!! José, Henri S., Sylvie, Bernard, Daniel, Marc, Edouard, Jean-Marc, Marie, Martine, Guy, Pascale, Francis, Nicole, Robert, Baudouin, Brigitte, Didier, vous avez sacrément rajeuni!!! Et nous avec!!!

Hélas, une belle matinée de printemps n'efface pas tous les nôtres (de printemps...). Là haut, ce sont des marcheurs en herbe, une petite classe de nature. Les randonneurs dans la force de l'âge c'est nous, au dessous... Mais nous avons fière allure quand même, non?

Et on est encore un peu gamins dans l'âme...

Baudouin fait des photos bizarres...

... de cactus candélabres et de leurs rejetons insolites.

Didier vole des oranges entre deux clichés...

Et au moment de la photo de groupe, la colonie de vacances n'est pas loin...

Au fait, j'ai oublié de vous présenter Zora, notre mascotte du jour, la petite chose poilue dans les bras de Francis... Adorable et vaillante, mais qui va bien énerver notre autre rencontre animalière de fin de randonnée. Je ne vous en dis pas plus...

Rando facile donc, souvent en sous-bois...

Quelle brochette!!!!!

Et on continue au milieu des champs de vignes...

... en pleine renaissance

Rando feuillue donc et florale aussi bien sûr, avec ses fleurs d'ail qui feront plus tard en saison chaude des bouquets séchés totalement graphiques...

... ses glaïeuls d'Italie ou glaïeuls des moissons, qu'il faut se retenir de moissonner justement tant on les verrait bien trônant dans un vase au milieu du salon...

... ses chardons laiteux délicatement piquants...

... sans oublier cette étonnante germandrée à allure de pin avec ses deux antennes recourbées qui se donne de faux airs d'orchidée à cornes...

Il y a même un cerisier en fleur, égaré au milieu des amandiers, oliviers et caroubiers, mais repéré par un papillon opportuniste et en habits du dimanche...

Henri, lui aussi, a repéré et capturé dans son objectif cette image étonnante d'un Cavall Verde (Penyo Roig) jouant au volcan en faisant des ronds de fumée...

Au passage, un grand merci à tous les photographes et notamment à Didier, Robert, Francis et Baudouin auxquels je me suis permis d'emprunter quelques clichés pour ce post.

Le soleil vous va bien au teint les amis...

Les rayures aussi...

Ce puits de l'Assagador (chemin des troupeaux semble-t-il) qui date du 19ème siècle est bien profond, avec ses 22 mètres, mais protégé par une grille. Edouard, ce jeune fou que rien n'arrête, même pas l'idée qu'une grille rouillée peut présenter quelques maillons faibles, la traverse à pied. Aucune photo de l'exploit, comme si la simple idée de l'accident possible avait dissuadé les paparazzis qui sommeillent chez certains de tenter le mauvais sort...

Il faut dire que le plus paparazzo de tous était occupé à faire des photos artistiques dans sa position préférée...

Décidément très bucolique, cette matinée se conclut sur un poulailler extraordinaire où coqs, poules (jusque là rien de rare...) cohabitent avec paon et paonne et surtout ce majestueux dindon, tout gonflé de son importance et de sa colère (après nous et surtout Zora), qui glougloute et se pavane le long du grillage...

C'est fascinant et exotique un dindon en parade... quelque part entre danseuse espagnole et samouraï héroïque en armure!

Quant à la rando, elle se termine gentiment, après un peu plus de 3h30 de marche sur 7,5 kilomètres de distance et moins de 150 mètres de dénivelé. Retour à la queue leu leu vers les faubourgs de Jalon...

... toujours parmi les fleurs

des chrysanthèmes à couronne près de notre Marie à casquette.

Une dernière photo documentaire de glycines, plutôt rares dans la région, en curieuse osmose avec ces draps parfaitement mimétiques... Ils n'ont quand même pas été lavés avec???

L'église de Jalon est en vue...

Et avec elle le restaurant où nous attend une tablée pour 22 personnes (deux Béatrice et accessoirement épouses de randonneurs nous ayant rejoints) digne de celle d'un banquet belgo-gaulois. Car pour une fois, nous nous retrouvons à parité entre belges et français, avec de quoi constituer 2 équipes de foot...

ce que nous n'avons pas fait, les belges ayant trop peur de perdre!!!!!!!! Hein, Robert, t'es d'accord avec moi?

"Oh moi, tu sais, j'ai déjà padel cet après-midi! et pour l'instant je digère..."

Heureusement qu'on marche quand on voit ce qu'on mange...

Bon appétit et à suivre pour de nouvelles aventures gastronomiques... Non! de nouvelles aventures randonneuses, faut pas confondre...