Sur les sentiers de Jesus Pobre vers Benimaquia

Mardi 8 août, de mémoire de randonneur, on n'avait jamais vu ça!!!! Quatorze volontaires levés avant le soleil pour aller transpirer et user leurs chaussures sur les sentiers chauffés à blanc d'une randonnée aoûtienne soit-disant facile... L'UFTM fait des miracles, je vous le dis!!!! Ces miracles s'appellent Guy, Robert H, Philippe, Edouard, Gérard, Françoise et Daniel, Béatrice et Marc, et les petits nouveaux, Annie, Jérôme et Alain, sans oublier bien sûr Henri-Claude et moi-même en personne...

Direction le pied du Montgó, notre montagne éléphant, plutôt côté queue, pour suivre le tracé en forme de lasso vers Benimaquia que nous avions reconnu il y a huit jours.

Il est un peu plus de ouit heures quart (en belge dans le texte...). Tout le monde est encore bien frais, bien sec.

Les cailloux sont au rendez-vous comme prévu...

Ainsi que cette mante religieuse (de son petit nom Geomantis larvoïdes) toute de gris vêtue, et pourtant débusquée par l'oeil perçant d'Henri... Heureusement pour elle, car le ton sur ton couleur muraille ne fait pas forcément bon ménage avec le piétinement de vingt-huit chaussures de marche...

L'arrivée du soleil réveille les couleurs et les glandes sudoripares. Et moi je dis "vive l'essuie" (toujours en belge dans le texte), compagnon très utile du randonneur estival!!!

Souriez les amis, vous êtes filmés!!!! Et vous n'allez pas tarder à atteindre le plateau. Donc le plat...

Poussez pas derrière!!!!!

Vous êtes arrivés à l'étage plateau, rayon urbanisation mauresque avec vue sur Dénia et son château!!! Et n'oubliez pas le guide!!!!!

Côté mer, c'est un vrai conte de fée des Mille et une nuits.....

Côté campagne, ce n'est pas mal non plus, dans le genre bucolique et camaïeu de plaines et montagnes. Enfin...quand on a le loisir de lever le nez car les pierres irrégulières et casse-gueule ne laissent aucun répit à notre vigilance et à nos pieds...

Seule solution, prendre le temps de s'arrêter, soi-disant pour attendre les retardataires, mais en fait pour admirer le paysage sans risque...

Et franchement, ça vaut le coup d'oeil!!!!

En plus, ce n'est pas comme si on avait un train à prendre...

Quand on parle du loup... Le voilà justement le petit train dans la campagne, celui qui va de Benidorm à Denia.

Quant à nous, nous demarrons une grande descente.

Regardez nos mines réjouies...

... et l'enthousiasme du groupe qui ne sait pas encore que je m'apprête à rater un embranchement et que les premiers de cordée vont me suivre beaucoup, beaucoup, beaucoup trop bas et devoir tout remonter. C'est dans ces moments-là qu'il est doux d'être en queue de peloton...

Quand je pense que c'est plutôt par là qu'il fallait passer!!! Vous le voyez le chemin, vous???

Il y a de quoi se perdre sur cette absence de sentier. D'ailleurs, je vais rebaptiser ce parcours chemin des objets perdus. La dernière fois, c'était une clef. Aujourd'hui, voilà une paire de lunettes. Comme la clé, elle est toujours sous ces pierres à droite après le mille cinq cent soixante quatrième buisson de chênes kermès. A bon entendeur salut!

Petite collation reconstituante après une dernière (ou presque) montée. Vous les sentez les jambes lourdes et le petit début d'hypoglycémie??? Il était temps...

Mais la joie et la bonne humeur belges et bretonnes sont intactes.

Et Guy a encore quelques centimètres de chemise sèche quand il passe la ligne d'arrivée...

... en compagnie de Françoise, qui pose avec émotion le pied sur le bitume, après un peu plus de 3 heures de rando, 7,8 kilomètres, 230 mètres de dénivelé et 5 ou 6 chutes sans gravité dans le groupe. Une rando (pas si) facile, (pas trop) chaude et (pas totalement) cool, donc...

Mais surtout, la deux centième rando enregistrée par Henri sur Wikiloc, évènement fêté comme promis chez Casa Rosita, la table la plus conviviale de Jesus Pobre, autour d'un petit discours et de 2 bouteilles de champagne déposées au frais dans les cuisines du restaurant il y a quelques jours en prévision...

Il faudra me croire sur parole car, chaleur, fatigue ou ivresse???, personne n'a immortalisé l'instant...

Tant pis, à la vôtre et à suivre pour les deux cents prochaines!!!!!