Le blog sur le Portugal n'est terminé que depuis deux jours et je suis déjà en manque. Je n'aurais jamais dû recommencer. Me voilà blog-addict. Du coup, pourquoi ne pas vous faire profiter des randos les plus spectaculaires que nous offre cette région?
Si ça vous dit, c'est partiiiiiiiiiii!
Pour inaugurer le mois d'octobre, nous explorons un petit bout du chemin de l'art rupestre dans le Vall de la Gallinera (la Vallée du Poulailler, tout un programme, mais surtout une des plus belles vallées de la région, avec ses huit villages et ses ruines de châteaux maures, l'un à l'entrée et l'autre à la sortie).
Départ de Beniali, le deuxième de ces villages.
Nous ne sommes pas les seuls intéressés par le parcours. Mais nous n'en verrons pas un seul sur le sentier, je ne sais pas pourquoi.
Avec de tels cairns, aucun risque de rater le début de la piste.
Après, il suffit de continuer à monter, les marches, naturelles ou travaillées, ne manquent pas.
Les balises rouges non plus...
Et nous finissons par arriver au site des peintures rupestres.
Face à nous, une vue panoramique de la sierra de la Foradà qui domine la vallée et les restes des murs de pierres sèches laissés par les maures depuis le 12ème siècle.
Et près de nous l'abri sous roche qu'on appelle Beniali IV, où ont été découverts des vestiges de peintures rupestres, vieux de cinq à huit mille ans, protégés derrière une grille et documentés.
Il vaut d'ailleurs mieux que ce soit documenté... En cherchant bien, on arrive à retrouver sur cette paroi la femme (en haut), l'enfant (accroché à son sein) et l'homme (en bas) qui sont représentés sur l'image...
Mais on peut chercher longtemps l'homme à l'arc représenté sur le dessin suivant... avant de s'apercevoir, en lisant plus attentivement le texte associé, que le temps a eu raison de la peinture initiale, désormais trop effacée pour être visible à l'oeil nu.
Là par contre, pas besoin de légende pour deviner qu'il s'agit de mains levées. Mais pourquoi quatre doigts seulement? J'imagine que le dessinateur de l'époque ne savait pas compter jusqu'à cinq. Et que chaque fois qu'un de ses modèles lui montrait sa main en lui demandant "J'ai combien de doigts?", il lui répondait "Quatre!"
Ceci dit, quand nos descendants lointains regarderont ce qui restera des réseaux sociaux, ils se demanderont si nous n'avions qu'un pouce...
Ça, c'est un fake... New but look old...
Quand même, ça a de la gueule. Il ne manque que les chasseurs cueilleurs... mais pas les pieds d'Henri!
Retour en compagnie de quelques fleurs...
...et de deux brebis égarées (à moins que ce ne soit des moutons?)
Nous quittons petit à petit le monde des chasseurs cueilleurs pour rejoindre celui des cultures modernes. Si vous regardez bien, vous pouvez voir au pied de la chaîne montagneuse les dégâts occasionnés par les incendies du mois d'août qui ont été particulièrement virulents dans cette vallée.
Le temps de récupérer notre voiture, sous le regard vigilant de ce couple local en pleine activité sur le pas de leur porte...
... nous nous offrons au pied levé un délicieux repas dans le meilleur restaurant de la vallée, Cuina Miro.
C'est tout pour cet épisode rando...
A suivre...
Sympa tout ça 👍
Joli voyage dans le temps