Mardi 4 octobre, il fait à peu près beau aujourd'hui (en fait, il pleut à Moraira) et le reste de la semaine promet d'être pourri. Nous en profitons pour repartir en reconnaissance sur les chemins de l'art rupestre du Vall de la Gallinera, dont nous n'avions parcouru qu'un petit bout samedi. Vous savez, la vallée du Poulailler... Voilà justement une poule perchée sur un cairn!
Cette fois, nous partons de Benirrama, le premier des huit villages de la vallée, pour une rando de quatre heures trente environ. Nous, c'est Guy, Brigitte et Didier et Henri et moi (trois belges et deux français, nous sommes en minorité, mais les belges n'abusent jamais de leur supériorité numérique, sauf pour mettre de la bonne humeur).
Le site de peintures rupestres Benirrama I, moins spectaculaire que celui de Beniali IV, a cependant une histoire intéressante. Il a été vandalisé en 1993 : des peintures ont été découpées à la scie circulaire et jamais retrouvées depuis. Dingue, non?
Heureusement, il en reste...
Et ça, ce n'est pas une peinture rupestre. Ou bien alors, une toute fraîche... C'est une balise de notre chemin, qui passe d'un versant à l'autre et forme une boucle entre Benirrama et Beniali (tous les villages s'appellent Ben quelque chose par ici, souvenir de l'occupation mauresque qui a fortement imprégné la région entre le huitième et le treizième siècle).
Benirrama est un village très photogénique, de loin...
... et de près. Comme la plupart des villages de cette région, il est très fleuri et pousse la coquetterie jusqu'à détourner les portes des compteurs sur les maisons en les transformant en petits tableaux.
Mais il n'y a pas que des vestiges du néolithique ou des villages croquignolets sur notre chemin...
Nous croisons aussi un lavoir tout en bassins et en perspectives...
...un néflier d'Allemagne (ça ne s'invente pas et ça ne se mange pas) et plein de figuiers (ça ne se photographie pas mais ça se mange...)
...des éléphants, des serpents et des crocodiles. Non je rigole!...
... une voiture dont le propriétaire a dû oublier où il l'avait garée...
(pourtant, le parquing n'était pas loin...)
... un lotissement d'oiseaux... vide
... de drôles d'oiseaux
... et des paysages tous plus beaux les uns que les autres!
Je ne sais pas vous, mais nous, on ne s'en lasse pas...
Allez, je vous laisse... A la prochaine!
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