Dimanche 16 octobre, à peine rentrée de Paris des fourmis dans les jambes, me voilà repartie avec Henri sur le sentier de la Font d'Olbis à Tàrbena.
Tàrbena, c'est ça, un village perché dans un site assez spectaculaire, riche de randonnées.
Henri y était déjà jeudi dernier dans une autre balade, celle de Jurassic Park, tout un programme... Pourtant, pas de dinosaures dans le coin, mais des sangliers. Et là où il y a des sangliers, il y a des chasseurs. Et qui dit chasseurs, dit chiens...
Mais pourquoi des chiens de chasse motorisés??? Parce que...
... Et que...
Bref, entre la période d'élevage de perdrix qui bat son plein et la proximité de la Ferme bio de la Lady et de l'Homme hibou (!!!), les chiens non tenus en laisse sont persona non grata dans le coin... (Spéciale dédicace pour Roselyne H. et Brigitte D., qui se reconnaitront si elles lisent ce blog, vous pouvez revenir tranquillement dans la zone!).
Ni chasseurs, ni chiens, nous découvrons pacifiquement et librement cette boucle de quatre heures, douze kilomètres et 500 mètres de dénivelé, particulièrement généreuse en panoramas.
Celui du château arabe de Tarbena (ou ce qu'il en reste)....
Et d'autres que je vous laisse découvrir...
C'est beau non? Eh bien, c'est encore mieux au naturel. Et sans trucage côté affluence, car nous n'avons croisé que 2 randonneurs espagnols à mi parcours, Miguel de Tàrbena et Victor de Pego (quand on est si peu nombreux sur le sentier, on a le temps de faire connaissance...). Incroyable pour un dimanche chaud et ensoleillé de mi octobre...
Deux sources aussi sur notre parcours, celle de Benisalim, à la sortie de Tarbena, que nous connaissions déjà d'une précédente randonnée, mais particulièrement radieuse ce matin...
... et celle d'Olbis, qui donne son nom à cette boucle, et qui se résume à un très ancien abreuvoir pour le bétail.
Les massifs de thym sont en pleine floraison. Est-ce normal en octobre en Espagne ou est-ce une des conséquences du réchauffement climatique? En tous cas, c'est très réussi...
Et la bruyère n'est pas en reste!
Décidément, le code couleur du jour se situe entre rose et mauve pâle. Cette violette (ligneuse?) l'a adopté elle aussi.
Les lézards eux adoptent la couleur muraille... Mais ne sont vraiment pas farouches. Pour un peu, on les piétinerait...
C'est sans trucage : mon pied est bien dans ma chaussure...
Insolite dans cette nature sans autre présence humaine que quelques ruines, le reste intégralement rouillé d'une Citroën GS (c'est écrit dessus) sur le toit. Henri, calme toi!!!
Quelques dernières vues sur Jurassic Park et la Muntanya...
... et la boucle est bouclée et la rando terminée.
Jusqu'à la suivante... une reconnaissance mercredi prochain.
A bientôt donc...
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