Vendredi 25 novembre, bientôt 3 jours que nous ne randonnons pas... Il faut faire quelque chose, d'autant que la météo est bonne et que c'est ma fête! Nous décidons de marcher sur les traces de Bernard et Marie, qui, il y a quelques jours, ont fait "une chouette balade" au dessus d'Orba.
10,5 kilomètres, 385 mètres de dénivelé et un peu plus de 4 heures de marche. Le programme idéal pour partir à deux après le marché du vendredi!!!
Et c'est partiiii! Le premier tronçon en sous bois suit une piste très bavarde qui ne ménage pas ses conseils aux randonneurs inconscients, imprudents ou incivils, en espagnol...
... en valencian
... en image sous-titrée
... en image sans sous-titre (pas besoin!)
Les messages qui suivent sont plus mystérieux quand on ne sait pas ce que veut dire FEM en valencian. Vérification faite, ce n'est pas "Emporte ta femme" mais "Emporte tes déchets ou tes ordures". Ne surtout pas confondre!!!
Je jure que nous avons respecté la forêt (juste un petit pipi en route) et continué à ne pas fumer (ça fait plus de 25 ans que ça dure!). Quant au chien et aux ordures, nous n'en avions pas amené avec nous. C'est donc la conscience parfaitement tranquille que nous avons poursuivi notre chemin vers le plateau de Seguili, après une petite portion de route sur laquelle nous n'avons pas trainé...
Le sentier commence en pente assez douce au dessus d'un corral vide. Pas de chevaux en bas donc. Mais un Cavall Verde (Cheval Vert) qui domine au centre et en arrière plan de la photo, et l'éperon rocheux du Castell d'Orba à droite et au premier plan.
Nous avons grimpé l'un comme l'autre il n'y a pas si longtemps...
La montée s'interrompt, le temps de traverser le barranc (ravin) Penya del Flare, autrefois cultivé, comme en témoigne un festival de terrasses et de murs de pierres sèches, et où la nature a peu à peu repris ses droits. Décidément, les ravins ont une âme dans ce pays...
Ça grimpe fort et en continu ensuite jusqu'au plateau de Seguili, qu'on se le dise... Mais la récompense est au bout !
Vue de malade côté pile, vers Orba...
et vue de dingue côté mer...
Sans oublier le Montgo, particulièrement en beauté derrière son rideau de bruyères en fleurs bientôt sèches...
La longue traversée du plateau est émaillée de ruines, de puits, de fours et d'abreuvoirs, souvenirs d'un habitat sans doute pas si ancien, incarnés par des prénoms qui feraient de bons titres de romans ou de films de Rohmer : il y avait le Genou de Claire, ici il y a le Four de Fabian et le Puits de Juliet...
Le voilà d'ailleurs... et ses seuls habitants sont des lézards brutalement réveillés de leur sieste au soleil par notre arrivée.
Les chèvres de passage ont de quoi se désaltérer...
Il est temps de redescendre vers la plaine,
en passant par les sous-bois sans risquer de se perdre...
et en prenant le temps d'admirer quelques fleurs et insectes aux noms si poétiques...
l'oxalide pied de chèvre...
le séneçon anguleux sur lequel butine un éristale gluant (beurk)
l'ipomée d'Inde (on pourrait croire que c'est un banal liseron, mais non...).
Merci Google? Non, merci Plantnet!!!
La rando s'achève. Nous y étions tous les 2. La preuve!!!
Et nous terminons par une découverte gastronomique, celle du restaurant Call Morell à Orbeta (un quartier ancien d'Orba), fermé le midi en semaine sauf le vendredi! Coup de bol et belle table!!!
Bon week end et à la prochaine!!!
Bonne fête Catherine
Superbe ! Et vous êtes en plein forme ! Des bises
Une magnifique randonnée pour fêter la Ste Catherine 😃