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Sur les sentiers de la Seguili jusqu'au Tossal Verde

  • Photo du rédacteur: catherineyautier1
    catherineyautier1
  • 5 févr.
  • 6 min de lecture

Mardi 4 février, la randonnée proposée à l'UFTM aujourd'hui appartient à la catégorie des modérées, pas de doute... Notre reconnaissance de dernière minute dimanche matin l'a confirmé en dépit d'un terrain rendu glissant par les pluies de la nuit. Pas trop longue - un peu plus de 8 kms, pas trop pentue - un peu moins de 300 m de dénivelé, ni trop technique ni vertigineuse du tout. Pas une balade de santé pour autant, une randonnée, une vraie, avec des montées sans complaisance et des descentes qui ne plaisantent pas... Les 31 participants qui se sont inscrits à peine l'invitation lancée, ne sont d'ailleurs pas des plaisantins, Il y a Guy et son gendre Jean-Claude, Philippe G., Danie, Maurice, Fanny, Claudine, Carina, Marie-Odile, Christine, Jean et Brigitte, Patrice et Monique, Michel et Anne, Thierry et Jeanne-Marie, Jean-François et Nathalie, Henri-Claude et moi, au départ de Teulada, sous le 3ème palmier en partant de la gauche.



Et aussi Jean-Marc et Pascale, Philippe L., Olivier et Pascaline, John et Federica, Guy M. et Cathy, sur site devant le cimetière de Benidoleig, qui a rarement connu autant d'affluence joyeuse...



... et de tenues si affriolantes, à part peut-être un jour de gay pride mais il ne doit pas y en avoir beaucoup par ici... Les gay prides, c'est comme les vendeurs de brochettes, ça ne court pas les sorties de cimetières...



Nous sommes bien 31, Henri-Claude a recompté 3 fois au moins. Ça en fait du monde, tout ça!!!!



Et forcément, dès que le sentier s'étrécit et se tortille en grimpant, ça bouchonne...



Vive les plats et les encorbellements, qui redonnent un peu d'air et d'espace à l'accordéon...



... jusqu'à ce que la montée suivante sur le sentier de Les Voltes nous rattrape et nous resserre au tournant, surtout quand une photographe nous bloque pour avoir son cliché.



Le tout sous un ciel et un soleil parfaits qui éclairent la plaine de Benidoleig et les villages de la Rectoria nichés au dessous du massif de Midgia. Ce ne serait pas celui dont nous avons fait le tour mardi dernier? Mais si... Le monde de la Marina Alta est petit et nous tournons autour du piquet. Un sacré piquet tout de même...



Pour l'instant, c'est une bande qui tourne autour du mollet de Danie. Trahie, à la sortie d'un sentier particulièrement abrupt, par un gros caillou instable sur lequel son pied gauche venait de prendre appui en toute confiance. Plus de sang que de mal, heureusement.



Et Danie repart vaillamment à l'assaut de la montée suivante. Les cailloux n'ont qu'à bien se tenir...



Malgré le soleil d'hiver qui nous éblouit, semblent dire Nathalie, Jean-François et Claudine, il ne faudrait quand même pas nous prendre pour des quiches aveugles, ou pire, pour des touristes... On a bien compris que vous nous faites emprunter un raccourci et que ce chemin qu'il n'arrête pas de couper serait une option beaucoup plus confortable.



On ne la fait pas à des randonneuses engagées comme nous, racontent aussi les sourires de Joconde de Fanny et Monique. Mais si ça vous fait plaisir de nous voir souffrir...



Oui... Bon... Ben... C'est une rando modérée et pas une balade... Et surtout, on arrive plus vite au Clot de l'Arena et aux 370 mètres de son plateau.



Maison hantée? Non. Mais ce qui reste de Ca'l Dura, une bâtisse impressionnante et ses reliques d'un passé pas si lointain, datant de la seconde moitié du 19è siècle...



... table basse et petit fauteuil de jardin en pierre massive, les livreurs ont dû souffrir et les déménageurs ont définitivement jeté l'éponge.



... et four à chaux désaffecté depuis belle lurette mais toujours nickel.



Il paraît qu'il y a aussi un aljibe mais nous ne l'avons pas trouvé. Quant à ce rocher, transformé en tête de Toto triste, avec ses trous et ses conduits creusés dans la pierre, à quoi pouvait-il bien servir? Quien lo sabe?...



Ce qui est sûr, c'est que Ca'l Dura était une sacrée construction et qu'elle jouissait d'une vue imprenable sur la vallée et le Montgó.



Pour l'heure, elle fait table d'hôtes et accueille à murs ouverts notre almuerzo gourmand. Approchons-nous un peu pour découvrir les héros de la matinée.



L'équipe des bleus de Koh Lanta vous salue... Au repos pour l'instant, mais prête à déchirer!



Victor et Nikki, alias Choupinou et Calou, continuent à sourire, toujours aussi jeunes et beaux dans ce 6746ème épisode des Feux de l'Amour...



Et quand un niçois et un provencal posent sous un olivier, ça sent son Pagnol à plein nez...



Là, c'est plus tendu, un avis de tempête souffle-t-il en silence sur le couple le plus breton de la bande? Mais peut-être est-il juste en train de lui demander, façon Godard, si elle a aime ses pistaches... ("et mes pistaches ??? Tu les aimes, mes pistaches????")



C'est fou comme les photos peuvent être trompeuses. Pas de marivaudage ici, juste un gars qui aimerait échanger son foulard contre celui de sa belle voisine et un morceau de pomme, et un mari qui se dit qu'il n'échangerait jamais sa casquette contre une tellement de travers...



STOOOOOOOP!!! On n'est quand même pas là pour raconter la vie et l'oeuvre de tous les participants de cette rando. Il faudrait se bouger. J'vous jure... l'inertie des groupes !!!! J'ai des fourmis dans les pattes, moi...



C'est reparti, tranquilou, sur ce chemin délicatement ombragé par d'élégants pins parasol, un chemin qui incite plutôt à la flânerie qu'à la marche énergique.



Mais méfions-nous... L'élégance des pins peut cacher un train de chenilles processionnaires... Ce qui ne trouble nullement le flegme impérial de Guy.



En route pour le point culminant de notre circuit, le Tossal Verd et ses 412 mètres, petite altitude pensez-vous...



...et pourtant grand panorama!!! Qui vaut bien un aller et retour gratuit.



Pour le même prix, vous avez droit à un audio-guide des sommets et massifs de la région, j'ai nommé Henri-Claude...



Mais pas à l'Aitana à nouveau enneigé. Pour cela, il aurait fallu venir avec nous dimanche matin.



Après 2 jours de grand soleil, il n'en reste plus rien, surtout pas côté mer... Là, il n'y a même plus d'Aitana!!!



Juste le Montgó, auquel nous irons rendre une petite visite vendredi prochain avec LAFMA.



On a vu tout ce qu'il y avait à voir et on peut redescendre après s'en être mis plein les yeux. Guy en tête, particulièrement en forme et qui nous improvise como si nada une petite choré, immédiatement reprise en mesure par la file des randonneurs... Quel talent!!!



Un peu plus loin, deux bisons ou deux éléphants se battent front contre front. À moins que ce ne soit tout simplement deux pans de mur qui se battent en brèche... Décidément, les images, ça trompe énormément...



Encore un peu plus loin, à ce mirador, faut-il regarder la photo ou le paysage? Veut-on l'explication et les sous-titres ou l'espace et le réel???



Tu penses comme moi, non, Marie-Odile? La carte n'est pas le territoire... et chacun se construit sa propre vision du monde...



Intéressons-nous plutôt à l'histoire de ces campagnes et à ce four à chaux, encore un, bien restauré et documenté.



Chaud, le four à chaux... De mon côté, je ne peux pas m'empêcher d'y voir autre chose, quelque chose de plus féminin, mais ça n'engage que moi et ma carte du monde personnelle... Passons...



Ou redescendons en fait... Car même si nous n'avons pas l'impression d'être montés bien haut, les 250 et quelques mètres de dénivelé négatif qui nous séparent du cimetière (on va plutôt dire de nos voitures, il ne faudrait pas donner de mauvaises idées au destin...) n'ont rien de finger in the nose. Il va falloir prendre son temps et éviter de déraper dans des pentes peu civilisées... En clair, mollo pomme chips! Et sortez vous les mains... des dragonnes!!!



Et voilà! Nous sommes en bas. On peut enfin librement lever le regard et surprendre cette curieuse girouette de chasseur avec chien.



Après un peu plus de 4 heures, notre rando sur la Seguili s'achève et le rond-point du cimetière de Benidoleig s'anime de nouveau tel celui de l'Arc de Triomphe. Ou presque...



Il ne reste plus pour une partie d'entre nous qu'à poursuivre notre quête jusqu'au restau El Quijote d'Orba pour conclure avec panache cette journée (rejoints in extremis par Philippe L. qui avait fait le mauvais choix de voiture à suivre et a bien failli rentrer directement à Moraira. Sacré Philippe!!!)

Pour vous, c'est ce blog qui est à suivre pour de nouvelles aventures... en couleur!





 
 
 

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