Dimanche 18 décembre, le temps est superbe et le ciel aussi bleu que l'équipe de France de foot qui s'apprête à perdre la finale du mondial ce soir... Mais pour l'instant, c'est l'heure d'une dernière rando en amoureux avant la fin de l'année. Masserof, ses sentiers bucoliques de 11 kilomètres et ses 270 mètres de dénivelé nous attendent pour 4 heures d'une balade délicieuse, entre amandiers et cerisiers. Pas encore en fleurs, il ne faut pas exagérer quand même...
Entre vignes et oliviers aussi, toujours aussi bien rangés et photogéniques...
Quelques nuages bas se glissent dans le paysage... Et celui qui veut être sur toutes les photos, un coup à gauche, un coup à droite, c'est le sommet du massif de la Bernia...
Tiens, encore lui qui veut me voler la vedette!!!
Bon, il n'y a pas que les grosses montagnes dans la vie des randonneurs... Il y a aussi les petites fleurs...
... la centaurée à feuilles de navet, qui se la joue chardon...
... l'incontournable pâquerette d'automne (joli nom mais on ne peut pas dire que les botanistes se soient foulés pour la baptiser!), non! non, non, non, on me souffle dans l'oreillette que cette fleur ne serait pas la pâquerette d'automne mais la marguerite pâle (c'est vrai qu'elle n'a pas très bonne mine)
... la délicate sauge des prés qui se prend un peu pour une orchidée
... et un lentana fraîchement douché par la rosée, une fleur de jardins, qui a choisi la liberté des champs.
A cette saison, les rares fruits visibles ne sont pas trop comestibles, hélas! Celui du lentisque ou pistachier est un peu trop rouge pour être honnête...
.. et cette figue de barbarie n'est ni vraiment mûre ni inoffensive. Gare aux piquants invisibles et sournois!!!
Après ce zoom botanique, retour aux panoramas, toujours aussi harmonieux et tout en camaïeux de verts.
Ah! Voilà la Bernia... Ça faisait longtemps... Avec elle, le minéral fait son grand retour dans le paysage. Il ne s'agirait tout de même pas d'oublier que nous sommes dans l'arrière pays de la Costa Blanca, une terre de rochers...
... et le royaume des restanques de pierres sèches...
Car ici, les pierres sont reines et même les cairns peuvent jouer les divas. Celui-ci a dû s'inspirer du vernis à ongles de Marie...
Ici, la roche est un vrai livre d'histoire ouvert sur le passé... La mer n'est pas loin, mais elle a autrefois été là où nous marchons aujourd'hui.
Mais il ne faudrait pas croire que nous évoluons dans un désert végétal et minéral... C'est vrai que nous n'avons croisé quasiment personne malgré quelques maisons éparses. Mais la vie était présente. La preuve...
Ce papillon qui butine un souci des champs s'appelle souci (je vous jure que c'est vrai!). Et le seul qui a eu un souci, c'est Henri qui a dû le suivre sur une cinquantaine de mètres avant d'arriver à le capturer dans l'objectif.
Cette abeille est l'une des innombrables qui se désaltéraient dans un fond de rio que nous avons traversé à gué...
... pendant que ce crapaud commun prenait son bain juste à côté sans nous calculer.
En revanche, nous avons eu beau chercher, nous n'avons jamais pu surprendre les araignées responsables de ces décorations de Noël accrochée au moindre arbuste du chemin.
Sur ce, je vous laisse et je vous souhaite un très joyeux Noël et de bonnes fêtes.
A l'année prochaine pour de nouvelles aventures randonneuses...
Yorumlar