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Sur les sentiers de Planes et du Barranc de la Encantada

  • Photo du rédacteur: catherineyautier1
    catherineyautier1
  • il y a 7 jours
  • 5 min de lecture

Mardi 1er avril, une drôle de date pour reprendre le fil de ce blog, suspendu depuis le 22 février. Mais en mars, il a plu. Et maman est partie à une semaine du printemps et à 9 mois de l'hiver de ses cent ans. Elle aurait sûrement adoré cette randonnée ensoleillée autour du barranc de l'Enchantée, la première où elle ne nous accompagnera pas sur le blog et que je lui dédie. Ainsi que toutes celles qui suivront...

Nous sommes 10 pour ce qui n'est aujourd'hui qu'une reconnaissance, Françoise et Daniel, Anne et Michel, Didier et Phil, son voisin anglais, Philippe G. et son invitée Sabine, fraîchement arrivée de Guyane via La Ciotat, et Henri-Claude et moi...



Posant devant le village fortifié de Planes, notre point de départ au confluent des Valls de la Gallinera et d'Ebo.



Mais aussi la délicieuse première étape de notre circuit. Avec ses rues chargées de huit siècles et quelques d'histoire...



la poésie de ses vieilles pierres...



ses fortifications bucoliques...



... et ses charmants autochtones



... à la créativité décorative et à l'amour du crochet sans limites.



Un village enchanté lui aussi, qui n'en finit pas de nous surprendre et de nous séduire.



Vous avez vu nos mines réjouies??? Ça, c'est l'effet Planes. Si j'osais, je dirais que Planes nous fait planer...



Je plane tellement que j'en oublie mon portable sur un muret. Par bonheur, traverser un village est impossible sans Wikiloc. Sinon, il y serait encore...



Sinon, Henri-Claude est le seul guide que je connaisse dont il faut partir à la recherche. Non pas qu'il se perde (j'en connais d'autres par contre à qui c'est déjà arrivé...) mais il traîne toujours loin derrière, incapable de résister à une fleur, une photo, un chien (avec ou sans chapeau...) ou de dire non à quelqu'un qui veut engager la conversation avec lui. Parce que forcément, vient un moment où on aimerait bien pouvoir avancer. Et avec le guide en voiture balai, à moins de faire demi-tour, ou de marcher à reculons, c'est difficile...



Les meilleures choses ont une fin... Comme disait Al Azraq (encore lui...) en laissant Planes passer sous contrôle de Jaime 1er et de la chrétienté espagnole au milieu du 13ème siècle.



D'ailleurs, c'est par un chemin de croix que nous quittons le village pour l'étape suivante de notre rando, le monastère de Santissimo Cristo. Après un début d'effeuillage car la température monte très vite sur ce versant de colline en plein cagnard. Et sinon, "VIVA EL" ... viva el que???



Viva el DANIEL, por supuesto!!!! (en fait, c'est VIVA EL BICENTENARIO, pero de que o de quien??? Pas de Daniel en tous cas...)



170 mètres de dénivelé et 12 stations plus haut, voilà l'Ermita del Santissim Crist, hélas fermée...



Nous nous contenterons de la vue de la campagne et des montagnes environnantes, toujours à disposition celle-là pour notre plus grand plaisir... Avec à nos pieds ou presque, la retenue d'eau de Beniarrés et, face à nous, la sierra de Benicadell, et au fond le Montcabrer, deux sommets déjà explorés et vaincus en 2022 avec LAFMA.



Mais aujourd'hui, c'est de l'autre côté que nos pas nous portent...



Un dernier coup d'oeil à l'Ermita que nous avons quittée par une petite route asphaltée.



Pas des plus aventureuses mais tellement confortable. On peut admirer le paysage en laissant nos pieds vivre leur vie sans avoir besoin de les surveiller... On peut y traîner sans risque de se perdre et le nez en l'air...



admirer sans modération la nature que ce printemps enfin pluvieux fait littéralement exulter...



et rejoindre sans se presser et sans trop se fatiguer le barranc de l'Encantada, où, si vous regardez attentivement la photo, nous ne sommes pas tout à fait seuls...



Un indice peut-être Didier??? Mais noooooooooon....



Mais siiiiiiiiiiii......... L'oeil de lynx de Didier a tout de suite repéré ce cormoran en pleine séance de séchage de ses ailes. Pas de doute, nous avions entendu des grenouilles quelques instants auparavant, mais le barranco de la Encantada doit être aussi poissonneux, foi de cormoran...



En revanche, l'histoire de la jeune fille enchantée et couverte de bijoux qui apparaît chaque cent ans pour révéler l'existence d'un chateau et d'un trésor est sûrement une légende mauresque. Pas la peine de la chercher ou de l'attendre, Didier, elle ne viendra pas, même ce soir...



Viens plutôt admirer la gorge de la cascade !



Ce n'est pas tous les cent ans qu'elle coule et profitons-en car elle ne survivra sans doute pas à l'arrivée de l'été.



Nous aurions vraiment dû apporter nos maillots. La baignade est tentante malgré la fraîcheur de l'eau...



Comme disent les jeunes, fais pas genre, Didier. Et comme disent (encore) les (un peu) moins jeunes, même pas cap !!!



Le véritable trésor que nous découvrons un kilomètre ou deux plus loin en contrebas du sentier, ce sont ces bassins naturels remplis d'une eau qui finira par se laisser complètement emprisonner dans les rochers et par s'évaporer ...



mais qui pour l'instant court encore, vive et claire, vers le Rio Serpis...



Un peu réchauffée tout de même??? Anne descend déjà pour s'en assurer. Mais quelle que soit la température, elle sait déjà que rien ne l'arrêtera dans son projet de bain de pied... et plus si affinité (je la souçonne d'avoir espéré une glissade et un plongeon accidentel...)



Alors????? Elle est bonne????? En tous cas, l'endroit est magique. Ce qui rime avec "pique-nique"...



ou "photogénique"... Dans un tel décor, je nous trrrrrouve tous trrrrrès beaux !



On n'est pas bien, là, à la fraîche, décontractée des pieds et de la salade de pâtes ??? En fait, l'eau est glacée (je le sais, nous y avons également plongé nos extrémités Henri-Claude et moi, et Didier aussi...) mais c'est magnifique, Anne, tu as bien raison, on ne le dira jamais assez (on ne le dira jamais autant que toi, surtout !...).



À l'auberge "pieds dans l'eau" du Barranc de l'Encantada, il y en a pour tous les goûts...



Tandis que nous trempotons, certains mangent au jardin, d'autres au balcon...



Phil, lui, a choisi le rooftop.



Il reste encore entre 4 et 5 kilomètres à parcourir. Il est temps de se sortir les arpions de la flotte, de les sécher et de réenfiler chaussettes et chaussures de marche... Et surtout, il ne faut pas ceéder un peu plus loin à la tentation de ce bras d'eau qui s'enfonce dans un étroit canyon avant de disparaître. On reviendra en mai avec des maillots...



Nous finissons par quitter le barranc de la Encantada et par retrouver la petite route asphaltée qui nous ramène à Planes. Nous n'aurions pas pu choisir un meilleur moment que ce tout début avril, le temps des cerisiers en fleurs à perte de vue...



Et celui des éphémères coquelicots. Quelles belles couleurs primaires... en peinture plus qu'en photo, c'est vrai. Mais ça ne rend pas mal en photo non plus...



Planes nous attend bien sagement au détour du chemin...



au bout d'un circuit de 13,3 kilomètres et 423 mètres de dénivelé. Après 6 heures de marche, nous avons chaud et nous avons soif. Autant dire que le tracé de notre rando nous intéresse moins que le Bar Nou Catala, bien sympathique, et déjà connu de nos services puisque nous y avons pris le café avant de partir ce matin...



Un dernier "selfie-miroir", histoire de vérifier que nous sommes toujours au complet...



Un ultime effort pour atteindre le village et franchir les quelques mètres qui nous séparent du bol de sangria (ou de la bière bien fraîche...)



... constater qu'à 15h15 ce 1er avril, il fait tout de même un petit 31°...



et prendre d'assaut la terrasse



et sortir les portables...



À suivre pour la rando-maillot que nous ne manquerons pas de programmer en mai (histoire que l'eau du barranc se réchauffe sans s'évaporer tout à fait...). Et vive "Planes-La-Encantada"!!!

 
 
 

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