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Sur les sentiers de Polop : le tour du Sanxet

Mercredi 18 janvier, la météo annonce une journée venteuse dans toute la région. Mais nous avons des fourmis dans les jambes, comme nos amis Sylvie et José. Projet de rando donc pour aujourd'hui. Reste à décider où le vent sera moins gênant ou dangereux à défaut d'être moins fort. Le bord de mer et les falaises entre Albir et Benidorm, d'abord évoqués, s'accommoderaient mal d'un vent en rafales. Nous optons finalement pour l'arrière pays et le circuit du Sanxet au dessus de la petite ville de Polop. Pour être très honnête, l'idée de déjeuner à l'excellente table de Ca d'Angels à Polop n'est pas totalement étrangère à ce choix...

Mais le cadre vaut aussi le détour, comme vous allez le voir...

Et c'est parti pour une reconnaissance de reconnaissance. La reconnaissance de reconnaissance est un nouveau concept qui permet, lors de la reconnaissance officielle, d'éviter les erreurs grossières. Par exemple, cet itinéraire totalement pourri que nous propose Waze pour rejoindre le point de départ de la randonnée : quitter la route pour 3 kilomètres de piste de plus en plus étroite et cahoteuse, qui secoue notre Honda comme un prunier et risque à tout moment de s'achever sur un cul de sac sans possibilité de demi-tour, alors qu'une alternative cimentée nous attend au bout de cette piste, elle-même raccordée à une vraie route carrossable qui débouche sur celle que nous avions quittée un peu plus tôt...vous suivez???


Malgré le ciel d'un bleu des mers du sud, ça pique un peu ce matin, à cause du vent, effectivement très présent et qui fait dégringoler la température ressentie.

Comme toutes les boucles, nous avons le choix de la démarrer dans un sens ou dans l'autre, et d'un commun accord, nous décidons de commencer par la face ensoleillée...

Bonnets et gants enfilés, nous voilà partis d'un bon pas. Le paysage est grandiose et nous n'allons pas tarder à nous réchauffer dans la montée et à enlever quelques couches...

Il ne manquait que la mer au tableau, mais la voilà qui apparaît au passage du premier col.

Un peu plus bas, nous avons rencontré un couple d'anglais à la recherche d'une chute d'eau ("Do you know where is the waterfall? "). Eh bien, je crois que nous l'avons trouvée... ou plutôt ce qu'il en reste lorsque l'eau ne coule plus... On dirait une fontaine glacée ou figée pour l'éternité, enfin... jusqu'à la prochaine gota fria...

En revanche, ceci est bien de la gelée blanche! Elle couvre une partie du sol dans cette longue traversée entre contrefort boisé et barranco, parcourue au pas de course. Il faut dire que le vent qui s'engouffre dans ce couloir naturel ne nous donne pas l'envie de musarder...

Fermez la porte!!!!!!!!!!!!!!!!

Il n'y a pas que le vent qui nous coupe le souffle et nous ébouriffe. Le spectacle qui nous attend au col suivant est totalement décoiffant.

L'Aïtana, le plus haut sommet de la région, est à portée de vol d'oiseau.

Face à nous s'ouvre un panorama incroyable de chaînes montagneuses en vagues successives et au premier plan une curieuse formation rocheuse entre couronne de géant et cratère éclaté...

La mer est là aussi, celle qu'on voir danser le long de la baie d'Alicante...

Et sur notre gauche, terrasses et murs de pierres sèches habillent avec leur éternelle élégance le flanc de la montagne...

Tiens? Une maison isolée et désertée qui ne partage ces vues avec personne.

Désertée? Que nenni!!! Tous les abris contre le vent sont bons à prendre. Et ce pas de porte fera l'affaire pour quelques instants et une photo souvenir...

Et les fleurs dans tout ça? Eh bien, elles sont d'abord et surtout sur les amandiers, malgré l'altitude proche de 900 mètres.


Ce chou des champs, particulièrement photogénique et, il faut le reconnaître, superbement photographié, sauvera-t-il la dimension florale de cette randonnée? Il faudra vous en contenter de toutes façons...

Mais n'oublions pas l'épisode animalier de notre randonnée: l'apparition aussi soudaine que furtive de 2 bouquetins mâles (arruis?), dérangés par notre arrivée sur le sentier et qui dévalent la pente au galop, à peine entrevus aussitôt disparus. A défaut d'une photo originale, voici une image empruntée au site Oxytours de Fran Lucha, un guide de la région de nos connaissances, qui vous en donnera une idée...



En lot de consolation, des empreintes qui pourraient être les leurs...

et des crottes que nous leur dédions...

Dernier col, celui de la Coveta de la Moscarda, avant la descente vers la voiture, une descente sans trop de difficulté et surtout SANS VENT!!!!!!! Alléluia...

Bilan: 4 heures pour une boucle de 11 kilomètres et 500 mètres de dénivelé. Et surtout quatre randonneurs enchantés, qui ne sentent pas le renfermé et rejoignent Ca L'Angels avec un appétit bien aiguisé...



C'est tout pour aujourd'hui...


٢ تعليقان


Marie Bodson
١٩ يناير ٢٠٢٣

Oui, ces superbes photos qui donnent envie d'y aller et le délicieux commentaire qui les accompagne.... un vrai régal ! surtout à l'abri du vent😱...... plutôt décoiffant !!

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Francoise Lesceux
Francoise Lesceux
١٨ يناير ٢٠٢٣

Que c est beau ! Que c est agréable de te lire Catherine ! Merciiii à tous les 4 !

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