Mardi 5 novembre, il y a foule à Tormos à 9h du matin ! Et pour cause, 32 Uèftémiens et Uèftémiennes sont arrivés sur site, chauds comme la braise, pour prendre le départ de 2 randos simultanées. Une facile, guidée par Guy, qui compte 6 participants : Béatrice B., Brigitte, Muriel et Michel P., et Chantal et Vincent. Et une difficile, que nous avons reconnue en amoureux il y a un peu plus de 2 semaines, Henri-Claude et moi, et qui réunit aujourd'hui un vrai peloton de 25 personnes : Anne et Michel, Didier, Maurice, Magali, Nathalie et Bernard, Monique et Patrice, Marc, Robert A. et Robert H., Philippe d'H., Catherine et Thierry, Françoise et Bernard, Cathy et Guy, Daniel, Philippe, Pascale et Jean-Marc, et les deux explorateurs amoureux du début de l'histoire. Donc, oui, il y a foule à Tormos ce matin...
Et alors le Montgo se réveille avec la délicatesse et la douceur d'un éléphant japonais dans un magasin de porcelaines chinoises...
... nous traversons le village. L'église dort encore, toutes portes fermées (heureusement, on aurait été capables de sonner les cloches!).
... et la mairie rentre ses drapeaux à 9h35 pétantes. Pas de panique, nos intentions sont pacifiques et on ne fait que passer...
La preuve, à peine une photo plus tard, nous voilà déjà dans les hauteurs.
Quel tonus les amis! Quelle foulée conquérante malgré la chaleur qui monte déjà avec nous, en ce début de matinée de 5 novembre...
Un peu trop conquérante et enthousiaste d'ailleurs, car ce magnifique abri sous roche qui nous offre son ombre et sa fraîcheur n'est pas sur le parcours. Demi-tour! Nous avons loupé un virage 200 mètres plus tôt...
Voilà! C'est par là... La foule est en délire... Elle a soif aussi!
Pas comme la terre, bien arrosée ces derniers jours, qui rend les pierres un peu glissantes et nous saoule littéralement dans d'enivrantes fragrances de thym et de romarin.
Et pourtant nous marchons encore droit et en rang serré, sur le terrain caillouteux où nous faisons exister le sentier plus que nous le suivons...
Tandis que quelque part plus bas, sous la conduite inspirée de Guy, qui mouille la chemise...
l'autre groupe poursuit plus discrètement sa progression vers le barrage d'Isbert... Il en manque, non???
Michel, reviens!!!!!!!!!!!!!
On te voit...
Pas la peine d'en rajouter... Ici aussi c'est difficile. Il y a des gués à passer...
... et des chaos rocheux!!!
C'est vrai qu'ils ont l'air d'en baver, les Guy's fellows... Alors que nous, on se la coule douce, près d'une maison abandonnée où nous faisons une petite pause reconstituante...
tranquilos penardos, à la coule...
Enfin, presque... Détends-toi Michel, tu t'en sors bien avec cette banane...
Assez de repos et de grignotage, il est temps de quitter la boucle du retour vers Tormos et de nous enfoncer dans le Barranc de la Palla, sur un sentier parfois à peine dessiné dans les lapias du terrain.
Qu'est-ce qu'ils regardent tous?
Une grotte mystérieuse... et scellée. Que se cache-t-il derrière cette grille? Peintures rupestres? Trésor enfoui? Gouffre dangereux? Il faudra aller voir un jour... mais pas aujourd'hui.
Aujourd'hui, nous nous contentons de descendre vers le barranc. C'est déjà assez sportif comme ça...
Nous arrivons au bout de la reconnaissance et, peut-être, du sentier qui disparaît peu à peu sous la végétation et les éboulis rocheux. Avant de revenir sur nos pas, si on mangeait encore un petit morceau pour reprendre des forces ? Il y a un far aux figues qui n'attend que ça... Merci Nathalie!
Ce n'est décidément pas l'appétit qui nous manque, ni d'ailleurs l'envie de revenir explorer cette pente jusqu'à la crête spectaculaire tout là haut...
Allez, on y retourne !!! On n'est pas d'ici...
La plaine est encore loin et la descente sera longue.
Magali n'a pas fini de demander si c'est encore loin le restau...
Chacun son tour et poussez pas derrière. Tout le monde est monté, tout le monde redescendra...
Le boy's band au grand complet, bien concentré...
Suivi des Spice Girls, lookées dos nus et chaussures de marche...
Sinon, il vaut mieux qu'il ne pleuve pas car ce que nous traversons c'est un torrent furieux en puissance...
Et maintenant qu'on est descendus tout au fond du barranc, devinez quoi???
Il faut remonter et la dalle est en pente!
Ho hisse... De toutes façons, le sentier du retour passe par en haut. Donc, c'est ça ou la corde à noeuds.
Ouf! Nous voilà revenus au niveau du début de la descente, qu'on devine en face... Cette montée nous a rincés, au propre comme au figuré pour certains qui n'ont plus un poil de sec! Car le soleil tape toujours plus et le vent a oublié de se lever...
Dernier regard sur notre terrain de jeu de la matinée.
Alléluia!!! Le petit vent qui nous accompagne enfin fait souffler une fraîcheur délicieuse sur le groupe. Il n'en faut pas plus pour nous donner des ailes et les faire sécher tels des cormorans moyens...
Plus question de nous arrêter, surtout pour des bolets douteux poussant à l'ombre des pins...
D'autant que l'autre groupe vient de passer la ligne d'arrivée, après environ 9 kilomètres, 180 mètres de dénivelé (sauf pour Michel qui a fait du rab) et 3h20 de marche. Quant au nôtre, il lui faudra 3h45 pour toucher au but, après un circuit plus court (7 kilomètres) mais plus pentu (337 mètres de dénivelé) et surtout plus accidenté...
Allez! Une petite choré pour fêter ça... On dira ce qu'on voudra mais on devrait faire plus souvent des chorés en rando...
Toutes les randonnées, faciles ou difficiles, conduisent au restaurant. Et les deux d'aujourd'hui conduisent au même, à Orba, où la bière et le vin argentin coulent à flots.
À la santé de nos guides, Guy...
... et Henri-Claude
Et merci à Cathy, qui a conseillé la table... et préparé un petit spectacle où elle monte dessus. Non??? Dommage...
Alors à suivre, pour de nouveaux spectacles de la nature et de randonneurs en action!!!
Comentários