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Sur les sentiers de Tossalet

Mercredi 4 janvier 2023, nous ressortons les chaussures et les bâtons au repos depuis plus de 15 jours.

Noël est passé, l'année s'est terminée et 2023 commence sans le plus fidèle et inconditionnel lecteur de ce blog depuis sa création il y a plus de 7 ans, mon père, qui nous a quittés le premier jour de l'hiver, dans sa quatre vingt dix septième année...

Direction le Tossalet de Castellet, une petite chaîne qui surplombe le Vall de Pop et la plaine viticole de Lliber, pour une randonnée exploratoire de 10 kilomètres et 500 mètres de dénivelé que nous bouclerons en 4 heures 40.

Nous, c'est le club des cinq : Bernard, le père de toutes nos randos (ou presque...) et Marie, sa moitié qui est aussi son double, Guy, notre doyen et le plus jeune d'esprit d'entre nous (j'en fais des tonnes...), Henri, mon conjoint préféré et bibi accrochée à son nouveau sac à dos...


Là, pour une fois, Henri est sur la photo...

La montée est rocailleuse, sans difficulté particulière, plus longue que véritablement fatigante. C'est le genre de chaîne où les sommets se succèdent, jusqu'au dernier, le plus haut (722 mètres, je sais, de la petite bière pour ceux qui vivent dans les vraies montagnes, mais on fait ce qu'on peut...), que l'on croit sans cesse être le suivant, jusqu'à ce que le suivant du suivant apparaisse, lui-même suivi par un autre...


Les plaines alentour se dévoilent dans une lumière que le soleil et les nuages éclairent et estompent tour à tour...

Benissa, sa cathédrale et sa campagne industrieuse...

... Le Vall de Pop, qui se cache derrière un rideau de pins et de bruyères..

... Lliber et ses vignes taillées qui disparaissent dans le rouge de la terre et ne réapparaîtront qu'avec leurs feuilles au printemps.

Heureusement, il reste tout plein de fleurs le long du chemin et Henri peut utiliser son nouveau joujou, une application beaucoup plus efficace que la précédente pour les identifier...


Tiens, voilà la gueule de loup... Mauvais exemple, même moi je sais ce que c'est sans avoir besoin d'une application!

Je vous présente la corbeille d'argent (si vous regardez bien la photo, ce n'est pas elle la vedette, mais le petit coeur qu'une bestiole facétieuse a grignoté sur la feuille juste en dessous...)

Et celle-là, Marie, qu'on a vue partout sur le sentier, tu peux me dire comment elle s'appelle? Non, pas la globuleuse bouissonnière... Tu y es presque... La globulaire buissonnante...

Et celle-ci qui ne paie pas de mine, figurez-vous qu'elle s'appelle bec-de-grue à feuille de mauve. Dingue, non?

Ne regardez pas trop celle-ci. vous pourriez vous y perdre... C'est l'oxalis des Bermudes. Si, si, je vous jure...

Et ce truc bizarre, est-ce un cobra dressé? Meuuuuu non... c'est le capuchon de moine que nous avons déjà rencontré...

Avec tout ça, nous finissons par arriver au point culminant de cette randonnée. Le vent s'est levé et nous remettons notre petite laine... Mais qu'est-ce qu'il y a de si intéressant là bas?


Le Penyon d'Ifach... à moins que ce ne soit le cairn du premier plan qui essaie de lui ressembler...

Il est temps de redescendre vers le niveau de la mer, de quitter la rocaille, les margallós, les chênes kermès, les genêts épineux et les ajoncs de Provence...

d'emprunter des passages parfois très escarpés où une chaine ne peut pas faire de mal...

... jusqu'au sentier des quatre oliviers, ainsi baptisé sur les cartes. Quatre oliviers que Bernard et Marie ont cherchés désespérément pour la première fois il y a des années, alors qu'ils ne mesuraient que quelques centimètres. Les voici 20 ans plus tard qui nous montrent le chemin du retour...

Et voilà... La reconnaissance du Tossalet, c'est fini... Une randonnée de plus à mettre au programme pour les mois qui viennent.

A suivre... et bonne année à tous!

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