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Sur les sentiers des 2 châteaux de Pedreguer, Aixa et Ocaive

  • Photo du rédacteur: catherineyautier1
    catherineyautier1
  • 9 avr.
  • 6 min de lecture

Mardi 8 avril, les randonneurs se bousculent au portillon de l'UFTM... 37 au total répartis sur 2 randos, l'une modérée, l'autre engagée.

Ils sont 18, Bernard et Marie en tête, qui ont choisi le parcours modéré de La Llacuna autour de Castell de Castells (Bernard et Marie donc, Yasmin, Raphaël, Édouard et ses jeunes invités Garance, Élise et Louis, Sabine et Charles, Guy R., Isabelle et Philippe K., Monique et Patrice, Jeanne-Marie, Michel T. et Fanny C.). Tous en pleine forme... Bonne randonnée les amis ! Et ne m'en voulez pas si ce post vous abandonne sur la ligne de départ. Je n'ai que 2 jambes, 1 souris, 1 blog...



... et plus de 50 photos qui attendent de raconter l'autre rando du jour. Où nous avons été 19 à braver la brume de mer et les 15 kilomètres d'un circuit engagé sur les hauts de Jalón et de Pedreguer passant par les castells d'Aixa et de l'Ocaive.

De gauche à droite, Guy M., Philippe G., Dominique et Sabine D., Philippe D'H., Françoise, Philippe L., Phil, Daniel , Michel F. et Anne, bibi, Nathalie et Bernard, Hervé et Marina, Cathy, et Didier (et Henri-Claude, ni à gauche, encore moins à droite, et surtout derrière l'objectif). Comme vous pouvez le constater, il y a plus de Philippes et de polaires dans ce groupe que dans l'autre. Je ne sais pas si ça signifie quelque chose sur le niveau d'engagement des Philippes, mais il fait incontestablement plus frais au dessus du parking de Jalón où commence notre randonnée qu'à Castell de Castells...



Même si nous montons à l'ombre des pins, la pente, d'emblée bien raide et accidentée, nous fait vite transpirer.



Et dès le premier palier, tout le monde est en tee-shirt. Presque tout le monde... Il en faut plus à Sabine et Dominique pour se réchauffer. Leur Guyane d'adoption les a rendus frileux. Et Michel... comment dire?... La question du tee-shirt ne se pose pas pour Michel, un fétichiste de la polaire noire avec laquelle, rando après rando, il entretient une relation fusionnelle. Sabine, et même Dominique, finiront par tomber la leur. Michel commencera, continuera et terminera ses 7 heures et quelques de marche sans avoir ne serait-ce que retroussé une de ses manches !



Surprise, en prenant de la hauteur, nous découvrons le Montgo et la plaine côtière noyés dans un banc de brume épaisse. Il a fait chaud ces derniers jours et la mer nous joue un de ses tours favoris de cache cache.



Rien de grave pour le moment, le bleu du ciel fait encore mal aux yeux et découpe proprement et nettement les contours de la Penya Talai, de la Ferrer et tout au fond, du Puig Campana.



Et nous, on avance sagement, à la queue leu leu. Comme n'importe quel groupe de 19 randonneurs sur un sentier étroit, en fait...



Sauf quand on en sort pour une petite pause rafraîchissement. C'est le bon moment pour se retrouver enfin deux par deux, que l'on soit un faux couple...



... ou un vrai. Mais bon, vous n'êtes plus sur le sentier, il y a toute la place, pas la peine de vous serrer comme ça!!!



C'est ce printemps de folie qui fait encore des siennes et qui met la nature et les hormones en émoi. Les cistes cotonneux sont déchainés et le brouillard menace d'engloutir le Montgo



Nos héros parviendront-ils à résister à ce tsunami blanc? Au nord, la vague monte...



Le sud résiste encore alors que nous approchons des 607 mètres du Castell d'Aixa...



en une colonne qui avance et ne mollit pas, emmenée par un commando à casquettes plus déterminé que jamais...



Il y en a même qui prennent des raccourcis. Françoise n'est pas du genre à se laisser emmerder par un brouillard, même printanier...



Mais rien à faire et il est sur nos talons lorsque nous arrivons au Castell.



Tout ne va pas tarder à disparaître. Même le château... Je rigole! Il doit bien y avoir deux ou trois siècles que le Castell d'Aixa n'est plus qu'un nom sur ce sommet. Et qu'il n'en reste qu'une vue à 360° sur les environs...



Mais pour la vue, il faudra revenir un autre jour...



Nous avons le choix de se prendre mutuellement en photo ou d'attendre que la brume se dissipe.



Mais il reste plus de 13 kms et pas mal de hauts et de bas à parcourir. Le choix est vite fait...



... on laisse la brume derrière nous. Et on avance...



... dans la joie et la bonne humeur !



Il y a tellement d'autres choses à admirer sur le sentier. Ce puits encore en activité auquel il ne manque que le seau...



... la promesse de l'Ocaive, planté sur son piton au dessus de Llosa de Camacho et sa vallée des citrons



et surtout, partout autour de nous, des fleurs... Un vrai bonheur après une année 2024 sèche et décolorée.



Mention toute particulière pour le fushia éclatant des glaïeuls...



... et la délicatesse des cistes cotonneux, toujours aussi chiffonés. Les abeilles ne savent plus où donner de la trompe et bourdonnent à tue-tête.



La brume se dissipe peu à peu et nous approchons du Castell d'Ocaive. Il suffit de contourner le massif en tournant le dos à la mer, encore un peu floue...



... et le voilà, à portée de sentier . Mais l'Ocaive se mérite et pour l'atteindre, il nous faut d'abord plonger dans une descente raide de chez raide...



Négociée avec patience, prudence...



... et polaire.



Il n'y a que Phil qui manque y laisser un pied, coincé entre deux rochers. Fuck, you're stuck!!!! Voilà ce qui arrive quand on chausse du 48 ou du 49!!!



Rassurez-vous, Phil n'a pas dû continuer à cloche-pied, sans chaussure, ou pire, amputé... Nous avons pu terminer la descente avec tous nos membres et les leurs.



Et partir à l'assaut du Castell, mais pas par la face nord!



Le sentier nous convient parfaitement, merci...



Et la vue n'est pas mal non plus, sur un paysage libéré de sa brume et enfin dévoilé.



Tout là-haut, Nathalie, infatigable et à fond dans le rose, joue les comités d'accueil...



... et la photographe officielle sur la ligne d'arrivée.



Nous voilà sur site. Un site dont les choix de reconstruction réveillent la querelle éternelle entre anciens et modernes. Les seuls points sur lesquels le groupe est unanime sont la vue...



et la commodité des lieux pour le pique-nique du jour...



Attention quand même les filles, il y a une sacrée marche derrière vous!!!



N'essayez surtout pas de prendre la position d'Anne, même au sol. Il faut avoir été yogi en Inde dans une vie antérieure pour y arriver avec autant de zénitude. Tu nous avais caché ça Anne, mais ça explique beaucoup de choses finalement...



Mais assez médité sur les vieilles pierres et les piques-niques avec ou sans vin rouge, il est plus que temps de repartir vers de nouvelles aventures et les presque 7 kms qui nous attendent encore.



Un dernier coup d'oeil, sans regret, sur la paroi que nous n'escaladerons ni ne descendrons en rappel.



Le temps de nous retourner une dernière fois, et l'Ocaive est déjà loin, inaccessible presque...



et le sentier se poursuit, impertubable, interminable, de plus en plus chaud sous le soleil de l'après-midi où le vent reste aux abonnés absents... Une pause s'impose... à l'ombre.



Plus loin, cette Diane vintage, abandonnée au bord du chemein, réveille des souvenirs émus chez certains...



D'autres préfèrent la cueillette de citrons. Chacun ses priorités...



Moi, si je m'écoutais, je m'arrêterais bien là, à l'ombre de cet olivier et dans la douceur de ce champ. Et j'attendrais qu'on vienne me chercher en voiture.



J'en ai plein les bottes de cette fin de rando qui joue à nous faire croire que tout va vite et bien se passer alors que l'ombre et les plats s'obstinent à céder la place à des pentes en plein cagnard.



Je ne suis pas la seule. Didier souffre d'un pied et doit changer de chaussures (c'est ce qu'il a trouvé de mieux, faute de pouvoir changer de pied...)



Et Philippe L. a beau être chaussé comme un guide (même marque, même modèle, même pointure), il ne va pas tarder à caler, victime d'un court-jus dans la dernière montée...



Il avait tout donné dans l'avant-dernière, et l'accueil triomphal et chantant que lui a réservé le reste du groupe à l'arrivée n'a pas suffi à le rebooster.



Heureusement qu'Henri-Claude a toujours sur lui un tube de doppant (autorisé par la loi, précisons-le). Vive notre président !!!



(au passage, mon chéri, j'aurais quand même préféré ne pas être obligée de te courir après dans cette dernière pente pour vous rattraper, toi et ton tube...)



Et c'est reparti pour Philippe, Guy (dans sa position favorite) et tous les autres...



... sur les derniers 2 kilomètres et 30 minutes de la boucle qui nous ramène au parking de bout du monde de Jalón.



Sans Jojo le faucheux, qui a choisi de ne pas nous accompagner en bas. Et nous laisse tranquillement terminer notre parcours de 15 kilomètres et 730 m de dénivelé en tout de même 7h12!



On dirait que ça va mieux Philippe L. et Didier, après une caña à Casa Aleluya. Quant aux 2 autres Phil et Philippe G., n'en parlons pas...



À suivre les amis pour de nouvelles aventures. Mais pas tout de suite en ce qui nous concerne. Le temps des vacances scolaires, de la famille et des chicoufs est arrivé.



 
 
 

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