Mercredi 30 novembre, dernière belle journée avant les pluies annoncées pour le début décembre. Avec nos amis Sylvie et José, nous en profitons pour partir en reconnaissance d'une prochaine randonnée collective programmée par l'Association des Francophones de Teulada Moraira pour le 21 décembre prochain. D'autant que eux comme nous serons en France ce jour là...
Le Barranc de las Hiedras (littéralement, le ravin des lierres) a été rebaptisé par certains d'entre nous, le ravin du Montgo. Et pour cause, il s'ouvre (à peine...) au pied du Montgo. Le voilà, en haut à droite de la photo.
Hélas, ce beau chemin confortablement cimenté qui part des alentours de Jesus Pobre ne dure pas...
Ça grimpe dur. Qu'on se le dise, hein José!!!!
Ce n'est pas une raison pour oublier de se retourner de temps en temps...
Oups! On dirait qu'un morceau de la montagne est tombé!!! Quelqu'un a éternué???
Légère inquiétude en arrivant au bout de la gorge. Il va falloir escalader ce mur? Ce sera sans moi... Mais nooooooooooooon! Fausse alerte, le sentier part à droite et continue tant bien que mal à flanc de versant, parfois perdu, toujours retrouvé jusqu'à passer de l'autre côté...
A cette altitude, les vues sont à tomber (façon de parler, heureusement, car nous gardons tous notre équilibre...)
Et nous voilà sur le plateau...
...contents mais un peu étonnés : on a beau regarder de tous les côtés, pas de silhouette familière du Montgo dans le paysage. Bon sang mais c'est bien sûr, on ne peut pas le voir puisqu'on est dessus!!!! C'est ce qui s'appelle une histoire belge (profitons-en, il n'y en a aucun dans les parages pour une fois...)
En revanche, c'est un vrai festival de marques et balises en tous genres qui ponctue le sentier...
Quelques fleurs aussi...
Le premier ciste cotonneux de la saison...
...l'une des innombrables fleurs de lavande dentée du chemin
... et le timide arisarum vulgaire, encore appelé capuchon de moine. Vous m'en direz tant...
Cet escargot, lui, a dû manquer les cours de mimétisme... mais pas ceux de graphisme!
Un dernier coup d'oeil à l'entrée de la grotte Cova Ampla
Et il est temps d'attacher votre ceinture et de resserrer vos chaussures. Nous commençons notre descente vers Jesus Pobre...
Mission de reconnaissance accomplie sur un parcours certes un peu écourté mais très spectaculaire de 7 kilomètres et 400 mètres de dénivelé, réalisé en un peu plus de 3 heures 30 pour notre plus grand bonheur... A savourer sans modération mais prudemment par ceux qui décideront de s'y inscrire le 21 décembre, car coté 4/5...
A la prochaine...
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