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Sur les sentiers du Barranc del Cau à Lliber (2ème partie)

Rappel des épisodes précédents : hier dimanche 27 novembre, nous avons été stoppés dans notre élan par une battue de sangliers, qui nous barrait l'entrée du Barranc de Cadiretes, et nous empêchait de suivre le parcours de retour vers la voiture.

Aujourd'hui, pas de chasse, pas de chasseurs! Nous allons pouvoir boucler la boucle et terminer notre reconnaissance !


Nous n'avons pas l'intention de refaire le Barranc del Cau une fois de plus. Donc, il nous faut 2 voitures, l'une que nous laisserons au départ de la boucle (le point vert) et l'autre qui nous amènera jusqu'à l'endroit où nous nous sommes arrêtés hier (la flèche rouge). Un hameau nommé Planises. Mais trouver la route à emprunter pour nous y rendre n'est pas si simple. D'autant qu'il y a deux lieux dits de ce nom sur la carte.


Et nous voilà partis avec notre Vitara, vers le premier Planises (ou plutôt Planisses, car celui-là s'écrit avec 2 s). Mauvaise pioche! C'est le nom d'une maison au bout d'un chemin de terre, près de ruches particulièrement photogéniques.



Mais notre errance est récompensée par des vues superbes au col de Bernia. Ça valait le coup de se tromper, non?




En fait, il fallait passer par Pinos. Alléluia! Nous voilà à pied d'oeuvre... avec le Montgo en prime...


En route pour terminer enfin notre randonnée d'hier! Pas trop tôt...

Le Morro del Barco, un petit plateau battu par les vents, nous attendait et nous accueille à bras ouverts pour une incursion aller et retour bien agréable...


...avec ses vues sur le Barranc del Cau, son voisin...


...sa curieuse poche d'eau rélictuelle (profonde, mais pas chaude, j'ai vérifié...)


...et ses panoramas de carte postale sur les beautés alentours (Vous l'avez réconnou? C'est le Montgo bien sûr!).


Plus de pancarte d'interdiction de passer sur le sentier d'accès au Barranc de Cadiretes. La voie est libre! La descente est à nous, sur un sentier bien caillouteux et mangé aux entournures par la végétation, qu'il faut souvent écarter avec les bâtons pour passer ou simplement voir ses pieds...

Un conseil, amis randonneurs : à la belle saison, gardez vos pantalons et vos manches longues, on dirait que tous les végétaux piquants se sont donnés rendez-vous sur ce sentier étroit. Une mention spéciale aux chênes kermès, petits mais costaux avec leurs mini feuilles de houx particulièrement agressives!

Cette gorge est profonde elle aussi, encaissée en tous cas, et, comme tous les barrancs, striée de murs de pierres sèches. Tellement habituels dans les paysages montagneux par ici, qu'on finit par ne plus les voir. Et pourtant, quel travail et quels vestiges!!!

Quant à ceux qui douteraient de l'indulgence coupable des pins à l'égard des chenilles processionnaires qu'ils laissent nicher dans leurs branches, voilà la preuve en image!!! Pas joli joli...

Et voilà, parcours finalement bouclé en 2 jours pour à peu près 400 mètres de dénivelé et 4 heures 30 de marche sur une dizaine de kilomètres (sans compter le retour d'hier par le Barranc del Cau, beaucoup moins agréable dans ce sens). Une belle randonnée, spectaculaire et engagée, à mettre au programme l'année prochaine dans notre association de Moraira... en vérifiant d'abord les agendas des chasseurs de sangliers bien sûr!!!!


A bientôt pour de nouvelles aventures...

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