Mardi 23 janvier, une nouvelle rando difficile est proposée à l'UFTM par Bernard, le Roger Harth des circuits et Henri-Claude, le Donald Cardwell de l'organisation et de la restauration (des références théâtrales et télévisuelles qui parleront peut-être plus aux français qu'aux belges). Elle nous attend un peu après Castell de Castells, sur les sentiers qui montent au Castellet, un site magnifique et perché, où subsistent quelques ruines d'une forteresse mauresque du onzième siècle, et qui offre surtout des vues somptueuses et plongeantes sur les environs et le lac de Guadalest. La météo nous gâte, avec un ciel parfaitement bleu et des températures idéales pour marcher. Regardez comme nous sommes tous les 20 contents d'être là, Guy, Pascale et Jean-Marc, Éric et Mariola, Marie et Bernard, Michel et Anne, James, Maurice, Monique et Patrice, Daniel, Maryse et René,Hervé et Marina, Bibi et Henri derrière l'objectif.
Pourtant, il en manquait un à l'arrivée à Castell de Castells... Mais où est Maurice, le seul à être venu seul dans sa petite voiture rouge???
Encore à 10 kilomètres de là, nous dit-il quand nous parvenons à le joindre sur son portable, ce qui nous laisse amplement le temps d'aller faire pipi et boire un café, nos deux activités matinales préférées, nous les filles. À son arrivée, Maurice nous avoue qu'il s'est trompé de chemin. "J'étais dans la lune...". Sacré détour en effet!!!!
Voilà notre objectif, en haut de la formation rocheuse qui couronne la montagne.
Et quand je vous disais que la météo était idéale, les images parlent d'elles-mêmes. Spéciale dédicace pour nos camarades et familles plongés dans les brumes et les frimas de l'hiver belge ou français... C'est cadeau!!!
Nous, on a déjà commencé à tomber la polaire et pas encore fini de porter nos shorts.
Et tandis que Castell de Castells rapetisse et s'intègre progressivement dans le décor, nous poursuivons paisiblement notre montée au milieu des oliviers et des pins.
Petite halte rafraîchissante et gourmande, avant d'aborder la plus forte pente. Gingembre et melon confits, amandes, pruneaux, pistaches, petits gâteaux, thé chaud, eau fraîche, que du bon, du bio et du concentré d'énergie. Qui a parlé de dopage??? Pas moi en tous cas...
En revanche, il se peut qu'il y ait eu un truc qui collait aux dents...
Allez, on s'arrache et on continue!!! Je vois un nuage menaçant qui s'avance dans l'azur!!!!!!!!!
Nous approchons des 1051 mètres du Castellet. Venez! On vous attend!!!
La montagne coupée en deux qui nous fait face est celle qui culmine au Pla de la Casa, où nous avons eu si froid avec un groupe de LAFMA en novembre 2022. Difficile à imaginer un jour comme aujourd'hui...
... alors que nous entamons la montée finale vers la crête.
un peu raide et rocheuse...
mais où on n'hésite pas à s'arrêter pour faire des photos décalées : vraie photo de faux selfie...
vrai selfie avec photo de groupe dans les verres des lunettes de soleil
photo de mode de blonde sportswear et rousse à froufrous,
photo de paparazzi pour magazine à scandale, où l'on voit un président rassurer discrètement une randonneuse en panique (???)
... avant de s'apercevoir qu'il y avait du public et des photographes au balcon...
ou photo a priori innocente, mais qu'on pourrait détourner avec une légende du genre : "Tu montes, chéri???" (la faute au célèbre déhanché de Marie)
Je rigoooole!
Eh, les gars, maintenant que vous êtes arrivés en haut, ce n'est pas par là qu'il faut regarder. C'est de l'autre côté que ça se passe !!! Et ne reculez surtout pas...
Waouh!!! Amazing (prononcer EUMEILLEZING)!!! Le lac de retenue de Guadalest brille de tous ses feux turquoise... sur fond de Puig Campana et de Sierra Gelada (sans oublier l'Aïtana planqué sur la droite en dehors du cadre).
James n'en croit pas ses yeux...
Et pendant que nous restons sur notre petite plate-forme, perdus dans notre contemplation de cet incroyable panorama
Henri et Daniel, suivis de Maryse et René, partent explorer la crête rocheuse en direction des ruines de la forteresse arabe. C'est l'un de ces derniers, sans doute René, trahi mais pas totalement dénoncé par son ombre, en bas à droite, qui prend la photo.
Là, pas de doute, c'est bien lui le photographe, sur la plate-forme qui succède à la crête...
Il faut aller jusque là pour découvrir un bout de vestige de ce qui fût une muraille ou une tour de guet...
La plaine de Comfrides n'avait pas de secrets pour les guetteurs maures de l'époque...
Pas plus que celle de Castell ou même la mer et les vaisseaux qu'elle pouvait transporter... La place devait être imprenable!
Pour l'instant, le seul guetteur est Daniel, qui ne voit rien venir...
... sauf le reste du groupe qui poireaute en bas de la pente. Il faut dire qu'Henri et Daniel n'ont rien trouvé de mieux à faire que de laisser derrière eux au pied d'un rocher, l'un son sac à dos et l'autre son bâton, avant de continuer sur la crête. Et qu'il n'y a rien qui ressemble plus à un rocher qu'un autre rocher... Autant chercher des aiguilles dans une meule de foin et forcément, ça prend un peu de temps...
Ça y est, le groupe est enfin au complet. Si on commençait la descente?
Le sentier qui nous ramène dans la vallée est plein de charme, et, une fois n'est pas coutume, presque confortable.
Descente en douceur, como si nada... Attention quand même, la probabilité de glissade n'est jamais nulle, comme Pascale le constatera un peu plus tard à ses dépens...
Les rares premiers amandiers en fleurs font leur apparition. Celui-ci, protégé par l'ombre du Castellet et à l'abri du vent, est particulièrement précoce et fourni.
Quel sourire radieux, Bernard et Marie !!! Contents d'être arrivés, après un parcours de 9 kilomètres, 522 mètres de dénivelé et 3h44 minutes précisément de marche ???
La rando était très réussie et il ne nous reste plus qu'à trinquer aux prochaines...
... et à celles qui suivront les prochaines...
À bientôt les amis, on compte sur vous, en forme comme toujours...
Et sur toi, Maurice, pour, la prochaine fois, ne pas faire de détour par la lune et ne pas passer un quart d'heure à chercher tes clefs de maison sur un sentier qui n'y est pour rien alors qu'elles sont restées dans ta voiture... Sacré Maurice!!!!
C'est tout pour aujourd'hui... Et non, n'insistez pas, on ne reprendra pas de ce délicieux gâteau à la crème...
A suivre... (et pour 5 d'entre nous, ça va venir très vite, dès demain en fait...).
Donc bonne nuit!
Très bon souvenir de la même rando, il y a 6 ans avec l'UFTM et Guy, bien sûr ! Merci.