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Sur les sentiers du Coll de Rates et du Carrascal

Vendredi 1er décembre, jour de rando difficile à LAFMA, guidée par Georges, sans Juan, parti affronter les grands froids de Belgique et de France. Quelle idée!!!!... Ce sera un départ de Parcent, avec au programme la montée du Coll de Rates (déjà fait) et du Carrascal (inédite pour nous). Une longue rando pour 13 participants, pas superstitieux pour deux sous (ou moins superstitieux que mordus de senderismo, va savoir...) : Georges of course, entouré de 4 filles, Brigitte, Claude, Fabienne et moi, et 8 gars, Henri notre photographe officiel donc très rarement sur les photos, Jean-Jacques, Jean-Luc, Jean-Paul, Joseph, Louis, Michel et Yves.

Tchao Parcent, ses orangers et ses oliviers! Direction le Col des rats et la Cime du bosquet de chênes verts...

Début de montée tranquille vers le Coll de Rates. Du coup, Louis en profite pour contrôler son rythme cardiaque sur sa montre connectée. Comme quoi on n'est jamais trop prudent ni trop technologique...

Attention, un randonneur peut en cacher une autre...

Ça ne se voit pas sur la photo, mais il fait chaud, même dans l'ombre de ce sentier. J'ai profité d'une pause pour tomber le bas de mon pantalon. Vive ce climat où on peut se mettre en short en altitude un 1er décembre!...

Et vive cette région où, quelle que soit la rando, les paysages sont toujours aussi bluffants...

Avant d'arriver tout en haut, nous avons rendez-vous avec la Via Ferrata Penya Llisa, inaugurée le week-end dernier, un parcours d'escalade équipé de 150 mètres, qui rejoint directement et verticalement le mirador du Col de Rates sans passer par le chemin. Nous avons eu l'information lors de notre déjeuner de mardi à l'Era. Et pas question pour Fabienne et Henri de passer aussi près sans aller jeter un oeil...

L'ébauche de sentier en dévers qui y conduit sur plusieurs centaines de mètres est tellement minimaliste et casse-gueule qu'il faudrait presque y installer aussi une via ferrata. Mais nous finissons par atteindre le pied de la falaise et l'objet de notre curiosité. Impressionnant!!!

Fabienne n'y résiste pas!!!

... suivie d'Henri, moins audacieux...

... et de Claude, visiblement adepte et très à l'aise...

Mais pas question d'aller plus loin !!! D'abord parce que la durée de l'ascension est de 1h30 et ensuite car les surplombs et la difficulté de l'entreprise nécessitent un équipement adéquat : casque, baudrier et mousquetons... Redescend Fabienne!!!!

Vous reviendrez les filles, c'est sûr!!! Mais ne comptez pas sur moi, même équipée!!!!

En attendant, le col n'est pas loin et l'équipe tient la forme!!!

Une forme entretenue quelques minutes plus tard, une fois le mirador atteint, par une premier service d'almuerzo où sortent des sacs à dos pâtes de fruits, figues sèches, gingembre confit, petits gâteaux, abricots secs, amandes, dattes, cacahuètes, pruneaux... un vrai festin des mille et une nuits!

Oh pardon, j'ai oublié les oeufs durs, Yves, mais ce n'est pas une raison pour nous faire ton regard bleu glacier des mers du nord...

Et tandis que Brigitte est à l'amande...

... Jean-Paul s'hydrate pour une fois avec de l'eau minérale (bien obligé, pas possible de monter le glacière et les bières sur ces sentiers...)

...Louis remet sa doudoune histoire de ne pas prendre froid et de compléter son look de randonneur classe... Comme quoi on peut être à la fois frileux et hyper stylé!

Georges tente prudemment la figue de Claude...

... plutôt que le mélange apéritif de Jean-Luc, qui ne s'en formalise pas.

Jean-Jacques dit Jack prend la barre et ça n'a pas l'air de lui déplaire...

Joseph de la Vicomté, un breton du nord se la joue breton du sud...

Et Fabienne a dû manger quelque chose qui ne passe pas...

... Michel en a les cheveux qui se dressent sur la tête!!!

Je plaisante et je divague... mais il faut bien dire quelque chose sur chacun de ces portraits. En revanche, cette vue de Parcent sur fond de silhouettes en clair-obscur des chaines qui entourent le Vall de Laguar se passe de commentaires.

Tout comme cette fenêtre ouverte sur les sommets du Puig Campana, du Ponoig et de la Sierra de Polop.

Il est temps de poursuivre notre circuit en montant à la cime du Carrascal. Georges nous a prévenus que nous allions rencontrer une route en béton particulièrement longue et ch..... (sic).

Mais nous n'imaginions pas qu'il faudrait nous la taper jusqu'au sommet, sur 2,5 kilomètres, sans autre alternative qu'un petit raccourci entre 2 lacets...

Une vraie punition ce béton... Les panoramas sont beaux, mais ils le seraient tout autant vus à travers les vitres d'une voiture...

Pour couronner le tout, impossible de retrouver mon sac à dos après une pause hydratation. Il a peut-être la couleur grise des rochers du bord de route mais je l'avais posé par terre et, non, je ne l'ai pas oublié lorsque je me suis arrêtée un peu plus bas. Un sac à dos ne se volatilise tout de même pas au milieu d'un groupe de 13 personnes??? Sauf, évidemment, si un guide distrait le confond avec le sien, noir, et l'enfile machinalement, avant de chercher comme les autres où a bien pu passer ce fichu sac gris clair...

Je ne vois vraiment pas ce que ça a de drôle, Georges!!!!!!!!!!!!!!!

Ce qui ne nous fait pas rire non plus, c'est ce panneau, presque au sommet, qui affiche sans complexe et sans ménagement l'existence de ce sentier conduisant au Coll de Rates. Un VRAI sentier, et plus court d'1 kilomètre en prime!!!!!!

Heureusement, voilà à nouveau les cailloux, les rochers, bref, la rocaille habituelle des sentiers espagnols.

Nous sommes sur la crête hérissée de lapias, dans le vent qui a forci heureusement encore modérément à cette heure de la journée (plus tard en soirée on attend des rafales à plus de 70 km/h mais nous ne devrions plus être là...) ...

... et nous avons atteint la cime qui culmine à 993 mètres d'altitude.

Le vent, qui doit souvent souffler fort par ici, a tendance à renverser les quelques panneaux et celui-ci s'est décroché, laissant chacun libre de réécrire l'histoire et le sens de l'histoire. Dans ce cas, c'est Henri le révisionniste et Georges le bon guide (tant qu'il n'y a pas de route en béton dans les parages...)

Pique-nique devant un paysage grandiose

Pas mal, non? Le paysage est un peu flou, mais le taboulé était délicieux...

Les nuages et la fraîcheur se sont installés sur notre digestion et tout le monde s'est rhabillé lorsque nous reprenons la marche sur le plateau de plus en plus rocheux, voire lunaire.

Ah! Il y a quand même des chasseurs sur la lune, comme en témoigne ce panneau transformé en balise doublement trouée de balles.

Des bêtes à cornes aussi, chèvres ou bouquetins, qui sèment leurs crottes partout sur le chemin et parfois, dans des petites cuvettes comme celle-ci... Mais nous n'en verrons pas la queue d'une...

Il y a aussi des cairns, bien pratiques pour les guides perdus. Il faut dire que le sentier n'arrête pas de disparaître englouti par un terrain de plus en plus minéral. C'est sûr que les routes en béton c'est plus facile...

Or, même si on ne se lasse pas...

... d'admirer le paysage

...sublimé par cette lumière de la magic hour,

il va bien falloir un moment redescendre vers cette plaine et Parcent...

Voilà le chemin vers le bas justement. Une seule photo pour une descente sans fin et sans filet. Particulièrement traître et casse-gueule, où les glissades ont été nombreuses mais sans gravité, malgré un strike de toute beauté de Michel sur Jean-Paul... Et où genoux et autres articulations ont pris cher!!!


Clap de fin de randonnée, après 6h40 de marche, un peu moins de 16 kilomètres (dont 2,5 de béton!!!) et de 800 mètres de dénivelé. Ouf!!!

Une dernière image mystère pour la route... Est-ce le groin d'un cochon? Une tête de veau dans un pays de corridas? La gueule d'un bulldog? Un petit agneau? Un beau profil de chien? Ma tante Eulalie? Ou tout simplement un tronc d'olivier?

À vos imaginations...

Salut et à suivre...



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