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Sur les sentiers du Migjorn à Jijona

Jeudi 31 octobre, veille de la Toussaint et exceptionnellement jour de rando "très difficile" à l'UFTM, programmée dans la foulée de l'excursion culturo-pédestre à Onil et sur la Buitrera d'Alcoy... C'est la commune proche de Jijona, célèbre pour son turrón, et son sommet voisin, le Migjorn qui nous accueillent pour un parcours inédit, en tous cas pour nous et la plupart des membres de l'association. Car Françoise et Daniel le connaissent bien, comme tous les habitants de Tibi, leur village, auxquels il fait de l'ombre à midi. D'où son nom qui veut dire "mi-journée". Nous sommes 17 à nous retrouver vers 9 heures au pied de la bête. Un groupe recomposé où l'écrasante domination belge de la veille a fondu mais conserve la majorité d'un poil : 9 au total, Didier, Cathy et Guy, Yasmin, Philippe d'H., Françoise et Daniel, Isabelle et Philippe, (tout) contre 8 français, Pascale et Jean-Marc, Anne et Michel, Monique et Patrice, et Henri-Claude et moi. Et si cette photo pouvait parler, vous entendriez que nous nous trouvons très bôôôôôôôôôô......



J'ai déjà vu ces chaussures quelque part...



Décidément le rose nous gagne... Y'avait un code couleur ce matin ou bien?????



En tous cas, Françoise a bouffé du lion. Je ne sais pas si c'est son tee-shirt rose ou ce qu'il y avait dans son porridge mais elle fonce littéralement sur la piste... et nous peinons à la suivre.



Il faut dire que d'emblée, et même si ça n'est pas flagrant sur l'image...



... ça monte dur et sans beaucoup de répit dans toute la première partie du parcours...



... et les sourires sont crispés...



C'est à peine si nous prenons le temps de nous arrêter pour regarder où nous allons.



Histoire de bien comprendre que nous sommes loin du but...



Encore un effort, le premier plateau est à portée de pieds!



Bon, n'en faites pas trop, Tarzan et Jane... Ce n'est quand même pas un exploit d'être arrivés en tête. On en reparlera au sommet, près du groupe d'arbres là haut à gauche.



Une pause casse-croûte s'impose. Il faut reprendre du poil de la bête et réinjecter un peu de tonus dans les muscles. Car un passage plus scabreux nous attend : nous devons contourner à flanc de rocher la falaise qui se laisse deviner à l'extrême-droite et aux deux tiers de l'image. L'accès est pentu et le parcours pas toujours évident. Mais nous apercevons quelques fanions (roses, comme par hasard...) qui subsistent d'un trail récent. Peut-être cela va-t-il nous faciliter la traversée?



En route, mauvaise troupe!!!



Vive les chaussures neuves avec du "grip" pour accrocher sans effort sur la roche en pente!!!



Et vive la corde qui avait longtemps disparu de ses pitons d'après Daniel et Françoise, et qui a été miraculeusement réinstallée, peut-être grâce au trail... Une corde rose en plus, vous y croyez???



Bon, la prochaine fois, Daniel, évite le kilt pour les marches un peu acrobatiques...



Au moins, tu pourras regarder le paysage...



... qui vaut le coup d'oeil!!! On se croirait au dessus d'une vallée perdue en plein milieu de l'Asie...



Une dernière grimpette... À quatre pattes??? Pourquoi pas, soyons fous...



On y est presque...


Allez, on y croit!!!



La victoire est au bout du pied... Et Yasmin au bout de sa vie (c'est elle qui le dit!).



Ça tombe bien, le sommet est tout près. Pas celui d'en face, où ont grimpé en courant Jean-Marc, Guy et Cathy (des petits jeunes qui ont besoin de se dépenser...). Non, derrière nous...



Là-haut... Nous l'atteignons après 2 heures de montée.



La vue y est au top. Normal sur un point culminant!



La borne géodésique est là pour attester du côté culminant et il y a toujours un petit malin pour culminer au dessus...



C'est l'endroit idéal pour prendre la pose... surtout quand comme Yasmin, on s'est dépassé et on a repoussé ses limites...



Mais qu'est-ce que tu photographies Henri-Claude?



Un bâton?



Une carotte?



J'y suis... Un cours de management. Monter à la cime pour enseigner la base, c'est culotté!!!



Attention les gars, v'là la directrice d'école. Et elle n'a pas l'air d'apprécier votre méthode. Elle serait pas plutôt pour la pédagogie positive du nounours par hasard ? Anne, n'écoute pas...



Viens plutôt admirer les vautours qui avaient compris que la rendez-vous, c'était aujourd'hui au Migjorn.



Et répète avec nous : "Qué guay volar asi! Qué guay!!!!"



Sinon, tu peux toujours admirer le paysage magnifique...



de Tibi dans la vallée...



Avant de redescendre, si ces messieurs portraitistes (Guy et Didier notamment) veulent bien se donner la peine de travailler un peu... Voici quelques belles et beaux gosses qui méritent un gros plan...

M.L M. incognito ou presque sous son chapeau...



Daniel en acteur de série B au sourire Hollywood chewing gum. S'il remplace sa casquette par un feutre, on a Franck Sinatra. S'il l'enlève, Yul Brynner!!!



Yasmin, en pleine rêverie. Essuie la buée sur tes lunettes. Ce n'est pas un djembé et tu pourrais te faire très mal aux doigts ...



Philippe, et ses yeux de velours. T'abuses quand même, la carotte ne te suffisait pas pour séduire?



Isabelle et Philippe, déguisés en Dupont et Dupond. Je dirais même plus...



Et Françoise, qui cherche désespérément le chemin de Compostelle, où les aveugles sont des pèlerins comme les autres...



J'arrête mon délire et je vous jure que je n'ai rien fumé... D'ailleurs, je ne commenterai pas ces magnifiques portraits de couples... Drôle d'idée quand même d'attendre le facteur en haut d'une montagne...



Fait chaud, non? Vous ne trouvez pas que la température a monté d'un coup???



Là, rien à dire. Tout est parfait, sourire, position, silhouette... De toutes façons, c'est notre blog et on a coupé tout ce qui n'allait pas sur la photo....



Avant de redescendre, une photo de groupe s'impose. Zut! Il en manque un, une plutôt, Cathy qui prend la photo.



Mais voilà que 2 marcheurs espagnols débarquent de Tibi. Ils ont mis 3 heures pour monter jusque là et arrivent à point nommé pour prendre la photo. Du coup, on les remercie et vous aussi car vous avez échappé au selfie de groupe, qui est rarement une bonne idée...



C'est reparti vers le bas sous un ciel qui se couvre. Bonne pioche. Nous allons marcher à découvert et néanmoins à l'ombre...



Enfin... pas toujours!



L'essentiel étant de pouvoir s'asseoir autour d'une bonne table pour finir la rando en beauté, bonne humeur et gourmandise. C'est ce qui s'est passé à Jijona après 4h20 de marche, 8kms et 600m de dénivelé. À la vôtre !!!



Et à suivre bien sûr... Le programme de novembre vous attend...

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