Sur les sentiers du Montgó
- catherineyautier1
- 8 févr.
- 6 min de lecture
Vendredi 7 février, por fiiiiiiiiiin!!!!!!!!!!!! Le Montgó est à nous! Plus exactement à LAFMA et ses randonneurs qui attendaient ce moment depuis sa première programmation le 3 janvier. Reporté à plusieurs reprises depuis pour sale temps des vendredi et mauvaise grippe tenace, il nous accueille aujourd'hui sous un soleil insolent. On arriiiiiiiiiiiive!!!

Il y a Georges bien sûr, guéri et plein d'allant, Hervé D., Rémi, Jean-Luc, Jean-Jack, Rose, Nelly, Brigitte, James et Nadine, Hervé A. et Marina, André et Basket, Nathalie, Louis, Henri-Claude et moi, Mandy et Boulette, au total 18 randonneurs, 2 chiens et 1 paquet de lessive. Pour la photo de groupe de départ, il faudra attendre un peu. Il n'y a que la lessive qui a accepté de poser sur le parking de Teulada dans les bras de Louis, avant de disparaître dans notre coffre pour être remise plus tard à sa destinataire. Mais ceci ne vous regarde pas... Il y aura aussi des guests stars inattendues en fin de rando. Patience... vous n'en saurez pas plus pour l'instant...

Revenons au Mongó qui nous attend bien sagement et bien loin au dessus de ce chemin dallé, à la sortie de Jesus Pobre.

Dernière prière aux dieux de la randonnée avant de démarrer... Et dernière mystérieuse incantation du grand sachem Georges pour éloigner tout risque de nuages au dessus de nos têtes...

Bon... C'est pour aujourd'hui ou pour demain le départ? Semble se demander Boulette, la chienne de Mandy. Déjà au taquet...

C'est pour maintenant. En route vers la cime...

... sur un sentier dont les jolies dalles ont depuis longtemps été remplacées par de vilains cailloux.

Et voilà enfin celle que vous espériez tous! La photo de notre joyeux groupe de marcheurs, déjà réchauffé par la montée, sur lequel commence à s'épanouir le célèbre jaune canari de LAFMA...

Un jaune qui ne laisse pas indifférent. Il y a les inconditionnels... Rose par exemple, qui n'a même pas peur d'assortir sa casquette au rouge vif du logo. Mais toutes les couleurs lui vont si bien, à Rose...

Pour James, ce serait plutôt noir c'est noir en toutes circonstances. Ses lunettes de soleil et sa silhouette nonchalante cachent une âme de rocker!

En l'absence de Juan, Georges se lâche aujourd'hui. Il a mis sa chemise de bûcheron en l'honneur du Montgó. Et ça a de la gueule...

Qu'importe cette trahison passagère, la nature, elle, est à fond dans le jaune, fièrement porté par cette euphorbe petit cyprès.

Première halte photos alors que nous atteignons la grotte qui marque la fin de la montée d'approche vers le plateau.

Il y a ceux qui posent...

... et ceux qui causent.

Premier plateau atteint. Saviez-vous que ce mur de pierres sèches qui le barre d'un trait oblique servait à délimiter des zones de pâture pour les troupeaux? Moi, je ne savais pas...

Et nous voilà partis pour une traversée côté mer et une vue magnifique sur plusieurs kilomètres. Profitons-en, le coup d'oeil est à l'oeil... Même si la brume noie un peu les contours de la côte et la silhouette du Monduver qui pointe le bout de son sommet en face.

Regardez quand même où vous posez les pieds... Le terrain est hostile.

Et surveillez vos semelles... On nous signale un premier décollage sur chaussure droite chez Mandy.

Sortez les bandes adhésives!!! Accessoire indispensable de la trousse de réparation du guide de rando.

Et hop! Une chaussure customisée, une!!!!

On repart. Et au cas où vous ne sauriez pas par où, suivez la flèche!!!

Du calme André!!! Et non, tu ne descends pas tout de suite en rappel sur le port de Dénia...

Il m'a fait peur, ce con. C'est ma première rando de la saison. Il m'avait pas parlé d'alpinisme...

Malgré toutes ces émotions, nous avançons, et nous nous apprêtons à tourner le dos à la mer. Mais ce n'est qu'un au revoir. Nous reviendrons tout à l'heure, promis.

Vu d'en bas, le Montgó paraît un et indivisible. Vu d'en haut, c'est une autre histoire et une autre géographie qui s'écrivent.

Une autre jungle aussi parfois dans laquelle nous nous enfonçons... Birmane? Philippine? ...

Non, nous n'avons pas quitté la Marina Alta. Le Penyon d'Ifach est toujours en vue même s'il joue les ombres chinoises...

Es la hora de almorzar!!! Casse-croûte time!!! En plus, le terrain est plat et les cailloux pas trop pointus. Profitons-en!!!

Il faut reprendre des forces pour ce qui nous attend et pour affronter la pente et la chaleur qui montent à l'unisson. Marina a enfin tombé la polaire..

Fini les plateaux et le sommet est encore loin... Hervé, lui n'a pas enlevé son pantalon, il ne l'avait pas mis... Il n'en met jamais...

Et pourtant, un pantalon, ça peut être utile sur cette montagne dont les sentiers sont hérissés de rochers tranchants comme des lames de rasoir. Aux formes tellement torturées qu'elles vont chercher sournoisement le mollet, la cheville et le genou là où on les attend pas...

Gaffe aux lapias!!!! La fin de la montée en est truffée et ralentit la progression du groupe...

... sans en entamer la bonne humeur légendaire. Attention, Rose, ce n'est quand même pas le moment de jouer les majorettes!!!

En approche de la cime enfin... Le sentier s'élargit et s'assagit...

Ce n'est pas une raison pour commencer une sieste Henri-Claude, même si cet abri sous roche est plutôt hospitalier.

La dernière ligne droite nous appelle!

Les 753 mètres du Montgó sont à nos pieds!!!! Et le bleu du ciel est sans trucage....

Photo de groupe en pleine exultation de la victoire!!! Sans Henri-Claude...

Et avec Henri-Claude!!! Tout de suite plus théâtral, limite allégorie du bonheur du peuple sur des affiches du parti communiste chinois!!!!

Là, c'est plus discret et plus romantique. Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, ils peuvent adhérer demain à l'une de nos associations, et ils seront bien accueillis, surtout le bogosse barbu à droite...

Pique-nique royal à la meilleure terrasse de la région. Le panorama est stratosphérique...

Mais le spectacle est aussi plus près de nous, dans le port de Dénia qui accueille un speed-boat en provenance directe des Baléares.

Et même juste derrière nous, quand Boulette fonçant vers un autre chien est retenue de justesse par Mandy qui perd l'équilibre et se retrouve les 4 fers en l'air.

On ne s'ennuie décidément pas sur ce Montgó, semble dire Hervé, et pourtant j'en ai connu des montagnes...

Mais même si on ne s'ennuie pas, l'heure du retour a sonné. Nous avons mis 3h30 sans nous presser pour atteindre le sommet et il nous faut revenir sur nos pas si nous ne voulons pas rentrer trop tard. Il y a bien une autre voie de retour, voire deux en passant par le barranc, mais sans reconnaissance préalable, difficile de dire si ces options sont praticables et en combien de temps.

Impossible d'aller plus vite qu'à la montée dans la première partie de la descente, encore plus acrobatique dans ce sens... Et c'est le moment que choisit la seconde semelle de Mandy pour se faire la malle. Heureusement qu'il reste de la bande adhésive renforcée...

Boulette se marre. On dira ce qu'on voudra mais on a quand même moins de problèmes avec les coussinets.

Et puis 4 pattes valent bien mieux sur ce terrain que 2 jambes et 2 bâtons... Moi, j'dis ça, j'dis rien...

Et pourtant, cahin caha, poco a poco, un pas après l'autre, prudemment et sans tomber, surtout sans tomber, car la chute n'est pas une option, le groupe avance et grignote la pente.

Pas mal!!! Il y a une grosse heure, nous étions tout là-haut. Et le plus dur est derrière nous, les amis...

Nous avançons bien depuis un bon moment... quand soudain, derrière un massif de margallos... qui voici, qui voilà??? Guy et son gendre Jean-Claude et Tao, le berger malinois de Yasmin et Harold.

Demi surprise seulement. car Guy nous avait dit qu'il monterait au Montgo. Mais les trouver là à 15 heures passées nous étonne. Ils sont montés par la piste raidissime de Dénia et sont en route pour le sommet qu'ils imaginent tout près. Guy s'entête à poursuivre tandis que Jean-Claude veut faire demi-tour.

Tao n'a pas d'avis sur la question... Il s'en remet à nous...

Jean-Claude est soulagé. Pas d'autre option compte tenu de l'heure que de repartir vers Jesus Pobre. Continuer vers le sommet signifie être toujours sur le Montgo à la tombée de la nuit. Et redescendre par Denia est trop risqué compte tenu de la pente. Il faudra juste que nous ramenions Jean-Claude et Tao à leur véhicule. Donc que nous pressions le pas si je veux être à l'heure à la répétition de la chorale ce soir. Sans Guy, accueilli par LAFMA qui le ramènera à un rythme plus cool vers les voitures puis Teulada.

Tao s'en fout. Si on est content, il est content. Et du moment qu'il peut continuer à courir sans se lasser avec son jouet dans la gueule, tout va bien pour lui...

Tchao les randonneurs, tchao Guy, bonne route de retour et à la prochaine. Et c'est reparti. Nous avalons les kilomètres et les paysages...

Toujours plus de paysages et de kilomètres jusqu'à la descente finale...

Jesus Pobre, nous revoilà... Nous sommes partis à 18 avec 2 chiens et nous revenons à 3 dont 1 nouveau et un 3ème chien. Dingue, non???

C'est l'effet Montgó. À moins que ce ne soit l'effet Guy. Sacré Guy!!!!

La rando s'achève, un peu bizarrement car nous sommes partis comme des voleurs. Et ce blog se termine sans les copains randonneurs de cette belle journée, au cours de laquelle avons parcouru 13 kilomètres et grimpé 620 mètres de dénivelé en 7 heures.
Le Montgó s'est fait attendre mais il a tenu toutes ses promesses et nous y reviendrons...
À suivre donc et vive les chiens... et les bonnes semelles!
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