Jeudi 8 février, on n'aurait pas programmé une petite balade des familles dans le parc naturel du Phare d'Albir par hasard??? Encore ??? Eh bien figurez-vous qu'il reste encore des francophones de Moraira, de Teulada et même de La Cumbre et de Calpe qui ne connaissent pas cet incontournable de la Marina Alta. Dingue, non??? En tous cas, il y a 16 amateurs de la partie ce matin, dont la plupart, à 2 ou 3 près, sont dans ce cas... Jean-François et Nathalie, Alain et Dany (et Tonka), Michel et Nicole, Olivier et Pascaline (et Fripouille), Yves et Marie-Odile, Philippe et Julia, Jean, Danie, et nous deux Henri-Claude et moi. Soit 2 chiens, 13 français, 2 belges,1 russe... et le soleil !
Que demander de plus?
Des belles vues ? Les voilà... La crête de la Bernia vous salue bien bas... ou plutôt bien haut! Et si on montait sur ce mirador qui nous tend les bras, à deux pas du chemin, que verrions-nous ?
ÇA!!!!!!!!! En toute simplicité... Bluffant, non?
En zoomant, on peut admirer au premier plan Albir et à l'arrière Alfas de Pi, le tout sur fond de montagnes avec de gauche à droite les sommets du Puig Campana et du Ponoig...
... et la mer bien sûr, dans laquelle nous allons pénétrer de plus en plus au fur et à mesure que nous approchons du Phare
Je ne sais pas si la troupe est impressionnée par les panoramas qui s'enchaînent. Mais en tous cas, ça papote dans les rangs... Tout le monde profite du confort de cette allée qui monte tout doucement et sans en avoir l'air. Du velours ce béton...
La balade n'est pas si longue. Il faut faire durer le plaisir et ne pas hésiter à s'arrêter pour s'en mettre plein les yeux. Le coup d'oeil est à l'oeil, messieurs dames!!!
Et pourtant, beaucoup seraient prêts à payer pour cette vue sur le Peñon d'Ifach dans le lointain et la mer translucide à nos pieds...
Mes bâtons au fond de mon sac, je me sens légère. Mais mes mains ne savent plus où se mettre...
Phare en vue...
Et hop!!! Phare atteint! Une vraie partie de plaisir cette balade...
Fraîchement repeint et rénové, le phare abrite une petite exposition de photos de la vie des familles de gardiens qui ont vécu sur place jusque dans les années 50.
On y apprend aussi que le Corps des Gardiens de Phares a été créé, un siècle plus tôt, en 1851. Et que les candidats devaient "savoir lire, écrire et connaître les quatre règles de l'arithmétique".
La faune locale, oiseaux, mais aussi dauphins, est également célébrée en photos dans une des salles et à l'extérieur du phare. Hélas, nous avons beau scruter et scruter encore la mer, nos 32 yeux grands ouverts ne repèrent aucun cétacé. Juste une voile plus blanche que blanche qui ne va pas tarder à virer de bord vers Altea.
En revanche, cette perdrix maquillée comme une voiture volée nous gratifie d'une brève apparition. Sans doute attirée par notre petite bande de joyeux retraités, pas des perdreaux de l'année mais de drôles d'oiseaux quand même...
Et c'est déjà le retour...
et l'heure de l'almuerzo sonne une fois de plus.
C'est déjà fini alors??? Pas tout à fait... Il reste encore à découvrir de plus près la mine d'ocre Virgen del Carmen, un gisement exploité entre le milieu du 19ème et le début du 20ème siècle.
Un détour sportif en option, pour celles et ceux qui ont envie de tâter de la pente et du caillou.
Le voilà ce mélange d'argile et d'oxyde ou hydroxyde de fer communément appelé ocre (en français et en valencian d'ailleurs), utilisé comme colorant depuis rien moins que la préhistoire...
Et si vous en doutiez, voilà de quoi vous en convaincre. Je parle de la couleur, Marie-Odile, pas de la préhistoire...
Il ne reste plus que quelques ruines des bâtiments de la mine et, tout à fait à gauche, des piliers sur lesquels des rails aujourd'hui disparus transportaient les wagonnets de minerai...
jusqu'à la crique en contrebas.
Une petite photo pour immortaliser les courageux explorateurs, qui ne vont pas tarder à devoir remonter la pente...
... après un dernier arrêt dans une des grottes d'extraction qui dorment à l'écart du chemin...
Histoire de creuser plus profond dans les palettes de couleurs du filon...
et toutes ses variations chromatiques.
L'ocre te va bien au teint Henri-Claude...
Retour tranquille et indolent vers le point de départ. Rien ne presse... à part peut-être pour quelques uns l'appel de la caña (et pour quelques unes celui de la toilette, comme on dit en belge...)
Les écureuils aussi ont faim. Et ils sont trop habitués aux promeneurs pour faire leurs timides...
La balade est finie. Elle a, cette fois encore, tenu ses promesses et fait de nouveaux adeptes qui la feront découvrir à d'autres marcheurs du dimanche...
Et si la prochaine fois, nous montions à la Alt del Gobernador?
Chiche!!!
À suivre....
Et toi, chère Catherine, infatigable et formidable conteuse 👏👏, toujours au rendez-vous 👍 avec ta jolie et rigolote plume 😉....