Mardi 5 mars, nous sommes rentrés hier, après avoir bravé la neige en Lozère... Au péril de notre vie, mais juste à temps pour guider avec Bernard la rando facile de l'UFTM. Ouf!!!!
Une rando sur la passerelle de Relleu avec tout de même 20 participants inscrits, non... 22, non... 25, non... 23!!! C'est votre dernier mot ?... Adjugé finalement pour 23, soit 8 couples, Marie et Bernard, Pascale et Jean-Marc, Monique et Patrice, Anne et Michel, Marina et Hervé, Nathalie et Jean-François, Jeanne-Marie et Thierry, Monique et Philippe S., et 7 randonneurs "de Rodriguez", Danie, Fabienne, Marie-Odile, Fanny, Bibi, Guy et Philippe L. derrière l'objectif.
Mais au fait où est Henri-Claude??? Question également posée par Monique S. au déjeuner... La même Monique qui a failli terminer la rando avec un autre groupe de francophones et leur a demandé de lui garder une bière au frais dans un autre restaurant que celui où nous avions réservé... Monique est distraite...
Car Henri-Claude n'est pas là. Il avait piscine aujourd'hui... Ou plutôt "cata" (dégustation de vins) à l'occasion du rituel de la taille des sarments. En compagnie d'un caviste, de vignerons, d'un critique gastronomique, de deux agronomes, de quelques amateurs éclairés anglais, allemands et suisses, et d'un raton-laveur (je rigole...). Ça tombait pile aujourd'hui. Pas d'bol!!! Alors, il s'est sacrifié. Histoire de concocter de futures aventures gastronomico-viticoles pour l'association... La preuve...
Ni vignes, ni sarments par ici. Ni eau non plus au fond de ce barranc. La sécheresse ne tolère que les oliviers et quelques palmiers. Et la nature nous offre des paysages très différents des nôtres...
De quoi faire de belles photos tout de même, hein, Philippe?
Ah pardon, j'oubliais... Il reste quelques amandiers en fleurs...
Tantôt aguicheurs pour des images clichés de carte postale cul-cul...
Tantôt tourmentés et tordus façon western spaghetti...
Bon, n'en fais pas trop tout de même, on n'est pas dans un Bergman, là...
On n'est pas là non plus pour faire un casting d'amandiers ou un défilé de mode randonneuse, mais pour rejoindre le petit Caminito del Rey de Relleu. C'est une rando facile, mais faudrait quand même y aller...
S'agirait pas de mollir... En route!!!
Il en manque!!!... Ah, voilà le reste de la troupe, en formation serrée... Les gros bras devant, on n'est jamais trop prudent...
Nous revoilà plus loin, à, à, à la queue leu leu... sur un chemin de muletier (camino de herradura), qui répond au doux nom de Cami de les Ripalmes i del Fasamais (traduction indisponible).
Il fait chaud pour un 5 mars. Michel a légèrement entrouvert son éternelle polaire noire. C'est dire....
Rien ne bouge sous le soleil, et surtout pas les oliviers bien rangés. L'Aïtana nous fait face, au fond de la photo, reconnaissable à son observatoire météo.
Petite pause avant la passerelle. Marie en profite pour demander discrètement à Marina de rendre les fleurs d'amandiers qu'elle a piquées au passage et sur son corsage...
Je les reconnais, elles étaient sur cette branche avant...
Et nous, nous sommes devant le guichet de la passerelle. Le sketch du paiement des entrées peut commencer... Les plus de 65 ans paient 1,50€ et les moins de 65 ans 2,50€. Seulement, voilà, il faut un document d'identité qui prouve son âge. Plutôt flatteur pour les 10 plus seniors d'entre nous. Mais ça prend du temps de trouver un tel document dans son sac à dos, surtout quand il n'y est pas... Pendant ce temps, les 19 d'entre nous, jeunes et moins jeunes, qui vont aller sur la passerelle ont réuni leur 37,50 € d'écot. La préposée a fait ses comptes mais ne sait visiblement pas compter. Elle nous réclame 31,50€ et n'en démord pas. Bon, ben, on va pas insister et la contrarier davantage. Je rempoche la différence. Ça fera un peu plus de pourboire au restau...
Un petit goûter pour fêter ça avant le grand frisson. De toutes façons, nous sommes en avance sur l'heure de passage réservée. Nous avons le temps...
... pour une autre photo en noir et blanc et chemises à carreaux
... pour une dernière prière au saint patron des randonneurs, on ne sait jamais...
... pour refaire le monde entre belges...
... pour enfiler nos charlottes et nos casques avec plus ou moins de bonheur et expliquer aux récalcitrants que la casquette protège moins contre les chutes de pierres
... pour se motiver et se convaincre que tout va bien se passer et que la passerelle n'a qu'à bien se tenir.
Cette fois, on n'a plus le temps, Philippe, tu chercheras ton appareil photo plus tard...
ON Y VAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!
Dans la joie et l'allégresse... mais en se tenant quand même... On ne sait jamais!
Petite halte sur la plate-forme vitrée qui marque la fin du premier tronçon. Quatre personnes maximum. Il faut faire la queue. Et Guy, il faudrait penser à boucler ton casque!!!!
Pour Monique, qui a enfilé chapeau et casque, c'est ceinture et bretelle. Elle ne craint ni les chutes de pierre ni les plates-formes au dessus du vide...
Va falloir y aller les amis. Il y a du monde derrière... Et Guy, ne fais pas semblant de ne pas entendre! Il faudrait vraiment boucler ton casque...
Le second tronçon n'attend plus que nous (et tous les groupes qui sont en train d'arriver)!!!
En avant... marche!!!!!
Sans oublier de nous retourner de temps en temps... Parce que les photos de groupe de dos dans les randos, Y'EN A MARRE!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'est quand même mieux de face, non??? Et Guy, pas la peine de te cacher derrière un rocher, on voit ta lanière de casque qui pend...
Un petit sourire? Bravo Pascale!!! Derrière ses lunettes, elle est en train d'hésiter entre s'évanouir et partir en courant. Guy, casque!!!
Terminus!!! Personne ne descend...
Les espagnols eux ne manquent pas d'humour... À moins que ce ne soit du premier degré. Un bureaucrate consciencieux peut-être... passé par là depuis notre reconnaissance de mi janvier car le panneau n'y était pas!
Dernière photo des plus lookés d'entre nous...
Et c'est l'heure de remonter !!! Bouche normale Catherine !!!!!!!!
On va pouvoir enlever nos casques et nos charlottes. Ils avaient leur petit charme. Mais bon,... comment dire???????????????????
Qu'on ait des cheveux ou pas, en couleur ou en noir et blanc, on est quand même mieux sans...
Il ne nous reste plus qu'à faire le chemin dans l'autre sens, en profitant des rares coins d'ombre. À 13 heures passées, le soleil cogne vraiment!
Ultime selfie pour savourer une belle victoire sur le vertige et la sérénité retrouvée pour Marina et surtout Pascale...
Et c'est une rando de plus qui se termine dans la joie, la bonne humeur et un restau convivial, après 9 kilomètres et quelques de sentiers, 450 mètres de passerelle au dessus du vide, 250 mètres de dénivelé et un peu moins de 4 heures de marche entrecoupée de nombreux arrêts.
Quelques portraits pour conclure? L'occasion de remercier les photographes sans qui, en l'absence d'Henri-Claude, ce blog n'aurait pu exister en couleurs ou en noir et blanc. Merci Fanny!
Merci Pascale (qui si elle aurait su, aurait pas venu... mais a survivu)
Je remercie au passage l'équipe des chemises à carreaux, représentée par Thierry...
... et celle des chemises à rayures, présidée par Philippe.
Une mention pour ce beau faux couple qui réunit la femme du guide et le mari de la photographe...
Et un merci final à Philippe, photographe photographié et harcelé par une blogueuse pressée... qui a rendu ses photos à temps!!!!!! Dingue, non?
Ouf!!! Moi, je suis en retard... Mais ça y est!!! Je publie....
À suivre pour de nouvelles émotions!!!!
Impressionnante cette passerelle qui vous a quand même donné tant de plaisir ! Et on s'amuse beaucoup des commentaires qui pimentent toujours tes récits 😁😆🤗
Génial ! Comme d’habitude ! 😘
J'irai même jusqu'à dire que tu es irrésistiblement...."bidonnante" !! Oufti ! À une lettre près, tu étais carrément "bedonnante"..... ce qui est nettement moins irrésistible, il faut le dire 🤪
quel art tu as pour les commenter 👏!!et pour nous, tes fidèles lecteurs, pas facile de garder notre sérieux 😂🤣.
Ben oui.... ("wi"... comme dans "kiwi"😉), sans photographe pas de photos 😏. Mais une fois que tuu les tiens