top of page

Sur les traces d’Al Azraq autour d’Alcalá de la Joveda

Alléchant, non? C'était le programme de la randonnée de LAFMA hier vendredi 23 juin. Et nous y étions Henri-Claude et moi, avec Georges, Juan, Jean-Luc, André le suisse (sans son chien Basket), André le belge (sans ses flamands roses mais avec un short à fleurs), Anne-Francoise, Jacques, Françoise, Daniel, Fabienne, Jaja, Louis, Jean-Paul, Jack, Claude et Claude (ils vont toujours par deux...).

Et Al Azraq, dont vous n'allez pas tarder à faire connaissance. Petits veinards...

D'ailleurs, le voilà... Pas en jaune, mais personne n'est parfait!

On le rencontre à tous les coins de rue ici. Sur les fontaines, en buste, affiché aux frontons des bars, gravé sur des plaques commémoratives... Normal!!! Acalá de la Joveda est le village où il est né en 1208, de père musulman et de mère chrétienne. Al Azraq "celui qui a les yeux bleus" a été le dernier vizir et le plus célèbre chef de guerre des maures contre Jaime 1er roi d'Aragon, jusqu'à sa mort en 1276 pendant le siège d'Alcoi. Le village et ses chemins racontent l'éternelle histoire de traités de paix non respectés et de soulèvements fomentés pour garder ou retrouver le contrôle de la région... Juan aussi adore nous faire partager les joies et les peines de ses ancêtres. Ce n'est pas pour rien qu'il a été un jour capitaine des Maures du festival Moros y Cristianos de Calpe!!!

Les vestiges du passé ne manquent pas par ici.

Comme ce petit viaduc dont l'étroitesse réveille chez certains un vieux vertige oublié (ou pas), les contraignant à faire un détour au lieu de traverser directement.

Ce n'est peut-être pas plus mal, car rien ne dit qu'il pourrait supporter le poids simultané de 18 randonneurs bien nourris...

Et voici les ruines du hameau maure de Saltes avec ses abreuvoirs creusés dans la roche.

Euh... drôle d'endroit pour démarrer un bump avec ton voisin Fabienne... D'ailleurs, qui est ce voisin??? Pas la peine de sortir du cadre Georges, on t'a reconnu...

Podium gagnant!!! De quoi? Mystère... Juan Paolo en fait des tonnes. Pourtant, une médaille de bronze, y'a pas de quoi pavoiser...

Ici, on voit la vie en rose... Il faut dire que le bleu du ciel n'incite ni à la mélancolie ni à la morosité. Et cerise sur le gâteau, quelque chose dans le picto qui décore ce panneau me dit que d'autres types de vestiges nous attendent...

Bingo! Nos petits cachottiers de guides nous réservaient une surprise : deux puits de neige (neveras), viennent apporter la touche finale à ce circuit historique, la glacière du haut et la glacière du bas. On ne peut pas dire que ceux qui les ont baptisés avaient beaucoup de vocabulaire ou d'imagination. Mais après tout, qu'importe... La simplicité est parfois poétique...

En route pour celui d'en haut d'abord...

dont la partie émergée de l'iceberg (c'est le cas de le dire), bien mignonne, anodine et un peu échevelée, cache une profondeur de plus de 10 mètres!

Difficile à rendre en photo... Un dessin peut-être?

Juan est en pleine forme et nous propose un petit pas de danse. Décidément... Qu'est-ce qu'ils ont tous aujourd'hui? Marcher ne leur suffit plus????

C'est sans doute pour compenser la tragique beauté de ces paysages, rongés par les incendies d'août 2022 qui ont particulièrement ravagé le Vall d'Alcalá et le Vall d'Ebo.

Il faut rire et danser si on ne veut pas pleurer!


D'ailleurs, les fleurs n'ont pas l'intention de se lamenter. Elles continuent de pousser et de colorer les bords des chemins. En voici une inédite, exubérante et décomplexée, la Glaucienne jaune ou Pavot jaune des sables...

Ooooh! Tu aimes le jaune toi aussi???

C'est quoi ces dessins sur le versant de la colline?

Allons voir plus près...

Ce sont les troncs coupés des pins brûlés, couchés et bloqués aux extrémités par les souches restées dans le sol pour freiner l'érosion et creuser des sillons. Un jour peut-être, ces travées deviendront des terrasses équipées de murs de pierres sèches. Éternel recommencement...

La randonnée n'est pas très longue aujourd'hui et nous voici déjà arrivés à la nevera del baix, le puits du bas (après une petite montée, alors qu'il fallait descendre pour atteindre celui du haut, assez imaginatif finalement...).

Cette construction est plus spectaculaire car elle communique avec une grotte impressionnante. sur laquelle elle est adossée.

Jugez plutôt...


C'est pas moi, je vous jure que je n'ai rien fait et je vous promets que j'arrêterai de photographier des fleurs et de faire le clown !!!! Laissez-moi sortir de là!!!

Qu'est-ce que tu disais déjà Henri???? Que tu arrêtais quoi????

Bon, c'est vrai, ça aurait été dommage de ne pas immortaliser ce couple splendide et ce pauvre tracteur abandonné...

Et pendant qu'on y est, si on faisait une photo de groupe? Alleeeeeeeeeez!!!! Rien à faire, on n'arrive jamais à les avoir tous sauf le photographe...

Fin de la randonnée après 3h30 de marche, 10 kilomètres, 228 mètres de dénivelé (petit joueur mais il commence à faire vraiment chaud...), 3 mouflons furtifs et 1 mante religieuse toute timide...

Et retour à Alcalá...

et son lavoir, redevenu calme après le passage d'une Jaja déchaînée, décidée à jouer les miss "tee-shirt-jaune-mouillé".

Coucou, c'est encore nous!!!

J'ai dit on-ne-bouge-plus-je-ne-veux-voir-qu'une-tête!!!

A taaaaaaaaaaaaaaable!!!!


Vive Al Azraq, le régional de l'étape!



Et vive l'Ukraine!!!!


A suivre...











7 comentários


Claude Linot
27 de jun. de 2023

De belles photos avec de l’humour aussi !

Curtir

Henri-Claude Yautier
25 de jun. de 2023

Hola Martine, nous prévoyons de refaire cette rando avec l’UFTM quand vous serez revenus; tu verras de très belles fleurs et de superbes paysages

Curtir

martinedetaille
25 de jun. de 2023

Que de belles photos.....encore une randonnée que nous ne connaissons pas.....😘😘

Curtir

Catherine Goffinet
25 de jun. de 2023

👍

Curtir

Brigitte Danvoye-Botquin
Brigitte Danvoye-Botquin
25 de jun. de 2023

Belle randonnée, vous êtes courageux avec cette chaleur. Jolies photos.

Curtir
bottom of page